PAPEETE, le 03 septembre 2016 - A Vaitavere, le cimetière est fini et opérationnel depuis au moins quinze jours. La commune de Punaauia n'a pas encore fait l'ouverture officielle du site, à cause d'un groupe de squatteurs qui revendiquent les terres de la commune.
Le cimetière de Vaitavere, sur les hauteurs de Punaauia, n'est pas près d'ouvrir. En effet, s'il est fini depuis quinze jours, il n'a pas été inauguré à cause d'un groupe de squatteurs qui a pris ses quartiers au-dessus du site depuis le 20 août. Le groupe mené par Aroita Ariifanau revendique les terres de Vaitavere et refuse de quitter le terrain tant qu'ils n'auront pas obtenu gain de cause.
En attendant, les portes du cimetière restent closes malgré une fin des travaux en septembre et une réception fin septembre. Le maire de la commune, Ronald Tumahai assure néanmoins que si "le cimetière n'est pas inauguré officiellement, il est opérationnel. Si jamais on a une demande pour enterrer un défunt, c'est possible et ce sera fait. Si une famille demande d'enterrer un proche dans le cimetière cette semaine, c'est possible" assure-t-il. "Nous n'inaugurons pas le cimetière tout de suite parce que nous ne voulons pas de bagarre. Je n'ai pas envie de faire de vague" déclare le maire.
Par ailleurs, il indique "nous attendrons que la situation revienne à la normale pour pouvoir inaugurer le site. Les autorités seront conviées, nous voulons éviter tout incident. " La commune de Punaauia a engagé un recours auprès du tribunal des référés et attend la réponse judiciaire. "Quand le tribunal aura tranché nous pourrons procéder à l'expulsion des squatteurs." En parallèle de l'action auprès du juge des référés, la commune a également engagé une demande d'astreinte pour l'occupation du terrain.
De son côté, Aroita Ariifanau et son conseiller assurent "nous ne bougerons pas d'ici tant que nous n'aurons pas récupéré ces terres. Ce sont les tupuna qui ne seront pas contents".
Le tavana de Punaauia, Ronald Tumahai, indique "c'est facile de venir revendiquer les terres maintenant que tout a été viabilisé et que les réseaux ont été installés. Cela fait plus de dix ans que nous avons acquis ces terrains et des campagnes de communications ont été faites avant. Ils avaient largement le temps de se manifester." Ainsi, pour pouvoir inaugurer le nouveau cimetière, il faudra attendre que la justice tranche.
Le cimetière de Vaitavere, sur les hauteurs de Punaauia, n'est pas près d'ouvrir. En effet, s'il est fini depuis quinze jours, il n'a pas été inauguré à cause d'un groupe de squatteurs qui a pris ses quartiers au-dessus du site depuis le 20 août. Le groupe mené par Aroita Ariifanau revendique les terres de Vaitavere et refuse de quitter le terrain tant qu'ils n'auront pas obtenu gain de cause.
En attendant, les portes du cimetière restent closes malgré une fin des travaux en septembre et une réception fin septembre. Le maire de la commune, Ronald Tumahai assure néanmoins que si "le cimetière n'est pas inauguré officiellement, il est opérationnel. Si jamais on a une demande pour enterrer un défunt, c'est possible et ce sera fait. Si une famille demande d'enterrer un proche dans le cimetière cette semaine, c'est possible" assure-t-il. "Nous n'inaugurons pas le cimetière tout de suite parce que nous ne voulons pas de bagarre. Je n'ai pas envie de faire de vague" déclare le maire.
Par ailleurs, il indique "nous attendrons que la situation revienne à la normale pour pouvoir inaugurer le site. Les autorités seront conviées, nous voulons éviter tout incident. " La commune de Punaauia a engagé un recours auprès du tribunal des référés et attend la réponse judiciaire. "Quand le tribunal aura tranché nous pourrons procéder à l'expulsion des squatteurs." En parallèle de l'action auprès du juge des référés, la commune a également engagé une demande d'astreinte pour l'occupation du terrain.
De son côté, Aroita Ariifanau et son conseiller assurent "nous ne bougerons pas d'ici tant que nous n'aurons pas récupéré ces terres. Ce sont les tupuna qui ne seront pas contents".
Le tavana de Punaauia, Ronald Tumahai, indique "c'est facile de venir revendiquer les terres maintenant que tout a été viabilisé et que les réseaux ont été installés. Cela fait plus de dix ans que nous avons acquis ces terrains et des campagnes de communications ont été faites avant. Ils avaient largement le temps de se manifester." Ainsi, pour pouvoir inaugurer le nouveau cimetière, il faudra attendre que la justice tranche.