PAPEETE, le 18 juillet 2017 - A 23 ans Tairei vend des cookies pour se faire de l'argent de poche en cherchant sa voie. Mais après quelques semaines d'activité seulement, une partie de l'argent de ses ventes est volée en plein jour. En pleine déprime elle partage sa tristesse sur Facebook… Et est inondée de messages de soutien et de commandes. Son rêve est maintenant de monter son propre petit magasin de cookies.
Tairei a créé la page "La Cookiserie" (ce mot a été inventé par la jeune femme) sur Facebook début juin, en même temps qu'elle obtenait sa licence de communication. Elle comptait se faire de l'argent de poche en prenant le temps d'explorer ses options et en postulant à différents emplois... Mais son don pour fabriquer des cookies particulièrement addictifs lui ouvrit rapidement un nouveau chemin vers l'indépendance financière :
"Je fais des cookies pour gagner de l'argent de poche depuis la classe de seconde, donc ça fait six ans. Au début j'ai juste essayé une recette trouvée sur internet, et j'ai aimé le résultat. J'ai continué à en faire, à m'approprier la recette, à l'améliorer, à développer de nouveaux goûts, et ça commencé à bien marcher. Mes spécialités ce sont les cookies aux pépites de chocolat et les cookies coco, ils plaisent beaucoup. Souvent quand je les livre, on m'appelle pour en recommander un autre paquet avant même que j'ai fini ma tournée ! Mais je ne sais rien cuisiner d'autre que les cookies" nous glisse Tairei, le regard malicieux. Elle vend le paquet de 10 cookies à 500 francs.
Tairei a créé la page "La Cookiserie" (ce mot a été inventé par la jeune femme) sur Facebook début juin, en même temps qu'elle obtenait sa licence de communication. Elle comptait se faire de l'argent de poche en prenant le temps d'explorer ses options et en postulant à différents emplois... Mais son don pour fabriquer des cookies particulièrement addictifs lui ouvrit rapidement un nouveau chemin vers l'indépendance financière :
"Je fais des cookies pour gagner de l'argent de poche depuis la classe de seconde, donc ça fait six ans. Au début j'ai juste essayé une recette trouvée sur internet, et j'ai aimé le résultat. J'ai continué à en faire, à m'approprier la recette, à l'améliorer, à développer de nouveaux goûts, et ça commencé à bien marcher. Mes spécialités ce sont les cookies aux pépites de chocolat et les cookies coco, ils plaisent beaucoup. Souvent quand je les livre, on m'appelle pour en recommander un autre paquet avant même que j'ai fini ma tournée ! Mais je ne sais rien cuisiner d'autre que les cookies" nous glisse Tairei, le regard malicieux. Elle vend le paquet de 10 cookies à 500 francs.
La jeune femme sort d'une licence de communication et ça se voit : voici une photo promotionnelle pour ses cookies qu'elle a prise elle-même.
Avec tout son temps à consacrer à cette activité gourmande, elle remarque rapidement que son argent de poche a le potentiel de devenir un jour un vrai revenu. Le cookie était sa pépite : "C'est il y a deux semaines, un jour exceptionnel où j'ai vendu plus de 100 paquets de 10 cookies le même jour, que je me suis dit que je pourrais monter une entreprise de cookies et en vivre. Donc pour l'instant je continue les commandes groupées pour accumuler des fonds pour louer un jour un petit local" nous raconte la jeune cuisinière. Elle commence alors à rêver de créer une "vraie" cookiserie, avec une cuisine pour la pâtisserie et une vitrine pour vendre ses cookies à des clients affamés…
L'ARGENT DES COOKIES VOLÉ EN PLEIN JOUR
En bonne entrepreneuse elle décide de rapidement se renseigner sur les démarches à accomplir, à commencer par le service de l'hygiène, pour savoir quelles obligations pèsent sur elle dans le choix de son futur local. Et c'est juste un petit arrêt de 30 minutes, en ville, en rentrant d'une livraison, pas de souci... Comme elle n'a pas de voiture, c'est un ami, Ariioehau, qui lui prête son véhicule. "J'ai une voiture de fonction pour mon travail, donc la journée personne n'utilise ma voiture, et si ça peut rendre service…" explique le jeune homme, qui même aujourd'hui ne regrette pas ce geste de solidarité.
L'ARGENT DES COOKIES VOLÉ EN PLEIN JOUR
En bonne entrepreneuse elle décide de rapidement se renseigner sur les démarches à accomplir, à commencer par le service de l'hygiène, pour savoir quelles obligations pèsent sur elle dans le choix de son futur local. Et c'est juste un petit arrêt de 30 minutes, en ville, en rentrant d'une livraison, pas de souci... Comme elle n'a pas de voiture, c'est un ami, Ariioehau, qui lui prête son véhicule. "J'ai une voiture de fonction pour mon travail, donc la journée personne n'utilise ma voiture, et si ça peut rendre service…" explique le jeune homme, qui même aujourd'hui ne regrette pas ce geste de solidarité.
Il aurait par contre aimé éviter les ennuis que lui cause le voleur qui, le 11 juillet en plein jour et en pleine ville à proximité du service de l'Hygiène, a cassé sa vitre arrière après avoir échoué à arracher la porte. Tout ça pour voler quelques milliers de francs issus des ventes de Tairei, et la sacoche laissée sous le siège par Ariioehau. Une sacoche qui contenait tous ses papiers, dont son passeport. Le jeune homme, qui devait partir à l'étranger ce vendredi 14 juillet pour une grande réunion de famille, est du coup coincé à Tahiti sans moyen de rejoindre ses proches.
Pour Tairei c'est un choc violent : "Je me suis sentie coupable surtout vis-à-vis de Ariioehau, donc j'ai mis un post sur Facebook pour voir si quelqu'un savait quelque chose. En plus j'étais démoralisée. La somme volée n'était pas énorme, mais qu'on me vole ce pour quoi j'avais travaillé dur, ça m'a cassée."
LA SOLIDARITÉ DE MILLIERS D'ANONYMES LUI REDONNE CONFIANCE EN L'AVENIR
Son message est particulièrement remuant : "Je m'appelle Tairei, j'ai 23 ans et je viens de me lancer dans ma passion, en essayant d'en faire un métier. Combien d'entre vous savent à quel point la vie est rude ? Je débute, je n'ai encore rien. Mais je me lance, pour que dans les années à venir je puisse enfin avoir quelque chose. Alors une fois par semaine, je me lève tôt le matin et je passe plus de 13h dans ma cuisine (…). Puis je passe une deuxième journée bien remplie, à assurer des livraisons entre deux communes opposées en essayant de satisfaire tout le monde. La voiture n'est pas à moi, j'ai de la chance, un ami me la prête. Vous savez, je suis une jeune fille avec des projets plein la tête. Mais aujourd'hui, j'ai surtout l'impression que tout s'écroule. J'ai été victime, comme tant d'autre, d'un vol aujourd'hui entre 13h et 13h30 au niveau de Mamao, près du Service d'hygiène. (…) Et maintenant ? Je suis une jeune fille avec des rêves envolés. Comment puis-je me lancer davantage si dès le commencement de mon activité, on me prend le peu que j'ai ? Et maintenant, je n'ai plus rien."
Son histoire résonne immédiatement avec le grand public. Même si personne ne retrouve les papiers volés, son coup de gueule sur Facebook est partagé plus de 1000 fois en quelques jours. Les messages positifs affluent, le carnet de commande se remplit vite : "Tous ces messages de soutien et d'encouragement ça m'a vraiment permis de me sentir mieux et de me remotiver. Et avec toutes ces commandes, je me dis que mon rêve allait peut-être un jour devenir une réalité !"
On lui souhaite d'y réussir, et que dans quelques années, le mot cookiserie entrera dans le dictionnaire à Tahiti comme un lieu où l'on fabrique et vend des cookies délicieux.
Pour Tairei c'est un choc violent : "Je me suis sentie coupable surtout vis-à-vis de Ariioehau, donc j'ai mis un post sur Facebook pour voir si quelqu'un savait quelque chose. En plus j'étais démoralisée. La somme volée n'était pas énorme, mais qu'on me vole ce pour quoi j'avais travaillé dur, ça m'a cassée."
LA SOLIDARITÉ DE MILLIERS D'ANONYMES LUI REDONNE CONFIANCE EN L'AVENIR
Son message est particulièrement remuant : "Je m'appelle Tairei, j'ai 23 ans et je viens de me lancer dans ma passion, en essayant d'en faire un métier. Combien d'entre vous savent à quel point la vie est rude ? Je débute, je n'ai encore rien. Mais je me lance, pour que dans les années à venir je puisse enfin avoir quelque chose. Alors une fois par semaine, je me lève tôt le matin et je passe plus de 13h dans ma cuisine (…). Puis je passe une deuxième journée bien remplie, à assurer des livraisons entre deux communes opposées en essayant de satisfaire tout le monde. La voiture n'est pas à moi, j'ai de la chance, un ami me la prête. Vous savez, je suis une jeune fille avec des projets plein la tête. Mais aujourd'hui, j'ai surtout l'impression que tout s'écroule. J'ai été victime, comme tant d'autre, d'un vol aujourd'hui entre 13h et 13h30 au niveau de Mamao, près du Service d'hygiène. (…) Et maintenant ? Je suis une jeune fille avec des rêves envolés. Comment puis-je me lancer davantage si dès le commencement de mon activité, on me prend le peu que j'ai ? Et maintenant, je n'ai plus rien."
Son histoire résonne immédiatement avec le grand public. Même si personne ne retrouve les papiers volés, son coup de gueule sur Facebook est partagé plus de 1000 fois en quelques jours. Les messages positifs affluent, le carnet de commande se remplit vite : "Tous ces messages de soutien et d'encouragement ça m'a vraiment permis de me sentir mieux et de me remotiver. Et avec toutes ces commandes, je me dis que mon rêve allait peut-être un jour devenir une réalité !"
On lui souhaite d'y réussir, et que dans quelques années, le mot cookiserie entrera dans le dictionnaire à Tahiti comme un lieu où l'on fabrique et vend des cookies délicieux.