Tokyo, Japon | AFP | mardi 08/07/2024 - Six personnes sont mortes d'insolation à Tokyo ces derniers jours, alors que le Japon subit une vague de chaleur rare en pleine saison des pluies, qui a incité les autorités à émettre une multitude d'avertissements sanitaires.
Au cours du week-end, le département de Shizuoka (centre) a été le premier au Japon à voir le mercure atteindre 40°C cette année, dépassant de loin le seuil de 35°C correspondant à la définition d'une journée "extrêmement chaude" par les autorités météorologiques.
Une chaleur aussi intense, pendant la saison des pluies, est prématurée et "plutôt rare", causée en partie par un fort système de haute pression du Pacifique Sud, a déclaré un responsable de l'agence météorologique nipponne à l'AFP.
Les températures ont également atteint des maximales proches de 40°C lundi à Tokyo et à Wakayama (ouest), selon les médias locaux.
Ces derniers jours, les autorités ont émis des avertissements dans une grande partie du pays, invitant les habitants à éviter de faire de l'exercice à l'extérieur et à utiliser l'air conditionné à l'intérieur.
La capitale a enregistré trois décès liés à des insolations samedi et trois autres lundi, lorsque le mercure avoisinait les 35°C à la mi-journée, selon le bureau d'examen médical de la ville.
"Sans la climatisation, j'ai du mal à survivre", a déclaré à l'AFP Sumiko Yamamoto, une habitante de Tokyo âgée de 75 ans.
"Grâce aux conseils donnés à la télévision, j'essaie de m'hydrater le plus possible. Comme je suis âgée, je fais attention de ne pas m'effondrer", a-t-elle ajouté.
Les coups de chaleur sont particulièrement meurtriers au Japon, où la population est la plus âgée du monde après celle de Monaco.
Les personnes âgées sont considérées comme particulièrement vulnérables à la chaleur, comme les enfants en bas âge et les personnes vivant seules ou ne pouvant pas s'offrir l'air conditionné.
Lundi, l'Association japonaise de médecine a mis en garde contre l'augmentation du nombre de décès dus à l'épuisement provoqué par la chaleur, qui est passé de quelques centaines par an il y a 20 ans à environ 1.500 en 2022.
Le nombre de décès suggère que le danger d'insolation équivaut désormais à celui d'une "catastrophe naturelle majeure", a déclaré l'association.
Au cours du week-end, le département de Shizuoka (centre) a été le premier au Japon à voir le mercure atteindre 40°C cette année, dépassant de loin le seuil de 35°C correspondant à la définition d'une journée "extrêmement chaude" par les autorités météorologiques.
Une chaleur aussi intense, pendant la saison des pluies, est prématurée et "plutôt rare", causée en partie par un fort système de haute pression du Pacifique Sud, a déclaré un responsable de l'agence météorologique nipponne à l'AFP.
Les températures ont également atteint des maximales proches de 40°C lundi à Tokyo et à Wakayama (ouest), selon les médias locaux.
Ces derniers jours, les autorités ont émis des avertissements dans une grande partie du pays, invitant les habitants à éviter de faire de l'exercice à l'extérieur et à utiliser l'air conditionné à l'intérieur.
La capitale a enregistré trois décès liés à des insolations samedi et trois autres lundi, lorsque le mercure avoisinait les 35°C à la mi-journée, selon le bureau d'examen médical de la ville.
"Sans la climatisation, j'ai du mal à survivre", a déclaré à l'AFP Sumiko Yamamoto, une habitante de Tokyo âgée de 75 ans.
"Grâce aux conseils donnés à la télévision, j'essaie de m'hydrater le plus possible. Comme je suis âgée, je fais attention de ne pas m'effondrer", a-t-elle ajouté.
Les coups de chaleur sont particulièrement meurtriers au Japon, où la population est la plus âgée du monde après celle de Monaco.
Les personnes âgées sont considérées comme particulièrement vulnérables à la chaleur, comme les enfants en bas âge et les personnes vivant seules ou ne pouvant pas s'offrir l'air conditionné.
Lundi, l'Association japonaise de médecine a mis en garde contre l'augmentation du nombre de décès dus à l'épuisement provoqué par la chaleur, qui est passé de quelques centaines par an il y a 20 ans à environ 1.500 en 2022.
Le nombre de décès suggère que le danger d'insolation équivaut désormais à celui d'une "catastrophe naturelle majeure", a déclaré l'association.