anille, Philippines | AFP | lundi 05/02/2018 - Le groupe pharmaceutique français Sanofi a rejeté lundi la demande de Manille de rembourser l'ensemble des vaccins contre la dengue qu'il a vendus aux Philippines, avant que le programme de vaccination soit suspendu en raison d'interrogations sur ses conséquences pour certains patients.
Sanofi a accepté de rembourser les doses non utilisées de son vaccin Dengvaxia, soit environ la moitié des quelque 50 millions d'euros acquittés par l'Etat philippin pour un programme inédit visant 830.000 écoliers.
Mais Manille demande maintenant que le coût total du programme, lancé en 2016 et arrêté fin 2017, fasse l'objet d'un remboursement.
"Accepter de rembourser les doses utilisées de Dengvaxia aurait voulu dire que le vaccin n'était pas efficace, ce qui n'est pas le cas", a déclaré le géant pharmaceutique français dans un communiqué.
Sanofi avait affirmé avoir accepté un remboursement des doses non utilisées, non pour des raisons de sécurité mais pour améliorer ses relations avec le ministère philippin de la Santé, qui enquête sur le décès d'une quinzaine d'enfants vaccinés au Dengvaxia.
Le groupe français a reconnu que "davantage de cas sévères de dengue pourraient être observés en cas d'exposition au virus" après vaccination chez les personnes n'ayant jamais été infectées auparavant.
Mais il a assuré que ces éventuels cas sévères de dengue ne seraient pas mortels et que le vaccin ne déclencherait pas la maladie.
Cette annonce a soulevé beaucoup d'inquiétude aux Philippines, où la maladie transmise par des moustiques est très prévalente, en particulier chez les parents des enfants vaccinés lors de la campagne publique.
Dans ce pays, plus de 1.000 personnes sont mortes de la dengue en 2016 sur les 211.000 cas, selon le gouvernement.
Le bureau du procureur général a indiqué lundi qu'il apportait son soutien à un couple de Manille qui veut poursuivre au civil Sanofi et réclame au groupe 57.000 euros de dommages et intérêts après le décès de leur fille de 10 ans en décembre 2017.
"S'il devait y avoir des atteintes à la santé dues à la dengue et qu'un lien avec la vaccination soit scientifiquement démontré, nous assumerons nos responsabilités", a affirmé le laboratoire pharmaceutique.
Sanofi a accepté de rembourser les doses non utilisées de son vaccin Dengvaxia, soit environ la moitié des quelque 50 millions d'euros acquittés par l'Etat philippin pour un programme inédit visant 830.000 écoliers.
Mais Manille demande maintenant que le coût total du programme, lancé en 2016 et arrêté fin 2017, fasse l'objet d'un remboursement.
"Accepter de rembourser les doses utilisées de Dengvaxia aurait voulu dire que le vaccin n'était pas efficace, ce qui n'est pas le cas", a déclaré le géant pharmaceutique français dans un communiqué.
Sanofi avait affirmé avoir accepté un remboursement des doses non utilisées, non pour des raisons de sécurité mais pour améliorer ses relations avec le ministère philippin de la Santé, qui enquête sur le décès d'une quinzaine d'enfants vaccinés au Dengvaxia.
Le groupe français a reconnu que "davantage de cas sévères de dengue pourraient être observés en cas d'exposition au virus" après vaccination chez les personnes n'ayant jamais été infectées auparavant.
Mais il a assuré que ces éventuels cas sévères de dengue ne seraient pas mortels et que le vaccin ne déclencherait pas la maladie.
Cette annonce a soulevé beaucoup d'inquiétude aux Philippines, où la maladie transmise par des moustiques est très prévalente, en particulier chez les parents des enfants vaccinés lors de la campagne publique.
Dans ce pays, plus de 1.000 personnes sont mortes de la dengue en 2016 sur les 211.000 cas, selon le gouvernement.
Le bureau du procureur général a indiqué lundi qu'il apportait son soutien à un couple de Manille qui veut poursuivre au civil Sanofi et réclame au groupe 57.000 euros de dommages et intérêts après le décès de leur fille de 10 ans en décembre 2017.
"S'il devait y avoir des atteintes à la santé dues à la dengue et qu'un lien avec la vaccination soit scientifiquement démontré, nous assumerons nos responsabilités", a affirmé le laboratoire pharmaceutique.