Utiutirei (à gauche) et ses coéquipières dédient leur victoire à Tainui
PIRAE, le 12 juillet 2014. La première édition de la course ‘Va’ahine Race’ s’est déroulée comme prévu. Plus qu’une simple course, l’opt a proposé une journée récréative au sein du complexe sportif récemment rénové.
Courses de va’a, initiation au stand paddle en présence de Georges Cronsteadt et de Teva Zaveroni, aquabike, zumba, tours à poney…Le public a pu profiter de nombreuses activités et a pu également découvrir le complexe géré par le comité d’entreprise de l’opt.
Une journée qui fut marquée par la présence de la famille de Tainui Vairaaroa, le capitaine de la sélection tahitienne de va’a tragiquement disparu au guidon de sa moto le lundi 30 juin dernier.
Courses de va’a, initiation au stand paddle en présence de Georges Cronsteadt et de Teva Zaveroni, aquabike, zumba, tours à poney…Le public a pu profiter de nombreuses activités et a pu également découvrir le complexe géré par le comité d’entreprise de l’opt.
Une journée qui fut marquée par la présence de la famille de Tainui Vairaaroa, le capitaine de la sélection tahitienne de va’a tragiquement disparu au guidon de sa moto le lundi 30 juin dernier.
Utiutirei Florès remporte la course principale :
La course n’a pas été trop difficile ??
« Si, c’était quand même dur parce qu’on a vu l’équipe d’Arenui qui est partie devant nous au départ. On a attendu la sortie de passe pour essayer revenir sur elle. On a réussi à les rattraper mais après la petite passe Uriavai elles sont revenues donc en gros cela a été un beau combat. C’est entre le milieu du parcours et la fin que l’on a poussé et que l’on a réussi à créer un écart. »
Vous vous entraînez souvent à trois ?
« On se connaît depuis un an et demi. Pour la course V 3 c’est vraiment la semaine dernière que l’on s’est entraînées ensemble. On a l’habitude de ‘tourner’ ensemble en V6 donc la semaine dernière c’était juste un entraînement pour la cohésion sur la pirogue. Apparemment on s’est bien entendues et voilà le résultat. »
Il y a une particularité pour le V 3 ?
« La particularité du V3 c’est que…déjà on est trois (sourire)…En V6 on a plus de ‘moteurs’ donc si le barreur a des problèmes derrière pour diriger la pirogue, on a les ‘moteurs’ pour pousser alors que là on est que deux , c’est donc plus dur. Physiquement c’est un peu plus difficile.»
Vous êtes contentes de la création de cette nouvelle course ?
« Oui, on est contentes car chez les femmes on a que trois grandes compétitions par année ; le Marathon Polynésie première en avril, les courses du Heiva en juillet et Hawaiki Nui en novembre, donc une de plus c’est bien. On espère attirer plus de filles, comme ça il y aura plus de pirogues pendant les courses donc au final plus de courses pour nous. »
Il y avait un bon ‘prize money’ de surcroît !
« Ah oui ! Vu que je pars au Brésil pour les championnats du monde cela va me faire de l’argent de poche. Je suis capitaine de l’équipe junior fille. »
Une pensée pour Tainui, le capitaine de la sélection tragiquement disparu ?
« On ne peut pas faire autrement que de penser à lui. Avec les filles sur la pirogue on aimerait lui dédier cette première place et cette course également. On lui disait bonjour et parmi les gars c’était l’un des seuls à venir nous dire bonjour, à venir nous aider, donc forcément on a une pensée pour lui. »
La course n’a pas été trop difficile ??
« Si, c’était quand même dur parce qu’on a vu l’équipe d’Arenui qui est partie devant nous au départ. On a attendu la sortie de passe pour essayer revenir sur elle. On a réussi à les rattraper mais après la petite passe Uriavai elles sont revenues donc en gros cela a été un beau combat. C’est entre le milieu du parcours et la fin que l’on a poussé et que l’on a réussi à créer un écart. »
Vous vous entraînez souvent à trois ?
« On se connaît depuis un an et demi. Pour la course V 3 c’est vraiment la semaine dernière que l’on s’est entraînées ensemble. On a l’habitude de ‘tourner’ ensemble en V6 donc la semaine dernière c’était juste un entraînement pour la cohésion sur la pirogue. Apparemment on s’est bien entendues et voilà le résultat. »
Il y a une particularité pour le V 3 ?
« La particularité du V3 c’est que…déjà on est trois (sourire)…En V6 on a plus de ‘moteurs’ donc si le barreur a des problèmes derrière pour diriger la pirogue, on a les ‘moteurs’ pour pousser alors que là on est que deux , c’est donc plus dur. Physiquement c’est un peu plus difficile.»
Vous êtes contentes de la création de cette nouvelle course ?
« Oui, on est contentes car chez les femmes on a que trois grandes compétitions par année ; le Marathon Polynésie première en avril, les courses du Heiva en juillet et Hawaiki Nui en novembre, donc une de plus c’est bien. On espère attirer plus de filles, comme ça il y aura plus de pirogues pendant les courses donc au final plus de courses pour nous. »
Il y avait un bon ‘prize money’ de surcroît !
« Ah oui ! Vu que je pars au Brésil pour les championnats du monde cela va me faire de l’argent de poche. Je suis capitaine de l’équipe junior fille. »
Une pensée pour Tainui, le capitaine de la sélection tragiquement disparu ?
« On ne peut pas faire autrement que de penser à lui. Avec les filles sur la pirogue on aimerait lui dédier cette première place et cette course également. On lui disait bonjour et parmi les gars c’était l’un des seuls à venir nous dire bonjour, à venir nous aider, donc forcément on a une pensée pour lui. »
Chantal Bigot, organisatrice :
Ce n’est pas complètement fini mais on peut faire un bilan ?
« Vu le monde qu’il y a, c’est positif. Tout le monde a l’air d’être heureux. Les personnes présentes ont l’air d’en profiter un maximum et ils ont bien raison. »
Le départ s’est fait ici, pas au Taaone comme prévu initialement ?
« C’est une première, on a pas eu assez d’inscrits comme prévu initialement parce que les participantes de Moorea ne sont pas venues en raison du Tiurai. On a décidé de faire le départ pour tout le monde en même temps mais les prix restent les mêmes pour toutes celles qui participent. Nous n’avons eu que deux équipes junior mais ce n’est pas pour autant qu’on a annulé la compétition parce qu’on veut absolument promouvoir le va’a féminin. Normalement c’est prévu qu’on la fasse tout les deux ans mais si toutefois on a l’aide du groupe opt pour pouvoir renouveler l’opération, on la fera à nouveau l’année prochaine. »
Belle ambiance, avec également des équipages mixtes ?
« Les quelques rameurs qui étaient là voulaient participer alors on les a inclus, la compétition est avant tout festive. (…) C’est ce qu’on devrait faire plus souvent. Mettre le va’a féminin en avant c’est super et faire des équipages mixtes c’est bien aussi. »
Un mot pour Tainui ?
« Tainui restera toujours dans nos cœurs mais il ne faut pas oublier qu’il y a d’autres gens autour de nous qu’il faut qu’on soutienne. Ses parents sont là et cela leur change un peu les idées. Ils seront toujours les bienvenus au complexe de l’Opt. C’est vrai que la semaine a été dure, il est toujours dans nos cœurs, de temps en temps on lui fait un petit coucou. » SB
Ce n’est pas complètement fini mais on peut faire un bilan ?
« Vu le monde qu’il y a, c’est positif. Tout le monde a l’air d’être heureux. Les personnes présentes ont l’air d’en profiter un maximum et ils ont bien raison. »
Le départ s’est fait ici, pas au Taaone comme prévu initialement ?
« C’est une première, on a pas eu assez d’inscrits comme prévu initialement parce que les participantes de Moorea ne sont pas venues en raison du Tiurai. On a décidé de faire le départ pour tout le monde en même temps mais les prix restent les mêmes pour toutes celles qui participent. Nous n’avons eu que deux équipes junior mais ce n’est pas pour autant qu’on a annulé la compétition parce qu’on veut absolument promouvoir le va’a féminin. Normalement c’est prévu qu’on la fasse tout les deux ans mais si toutefois on a l’aide du groupe opt pour pouvoir renouveler l’opération, on la fera à nouveau l’année prochaine. »
Belle ambiance, avec également des équipages mixtes ?
« Les quelques rameurs qui étaient là voulaient participer alors on les a inclus, la compétition est avant tout festive. (…) C’est ce qu’on devrait faire plus souvent. Mettre le va’a féminin en avant c’est super et faire des équipages mixtes c’est bien aussi. »
Un mot pour Tainui ?
« Tainui restera toujours dans nos cœurs mais il ne faut pas oublier qu’il y a d’autres gens autour de nous qu’il faut qu’on soutienne. Ses parents sont là et cela leur change un peu les idées. Ils seront toujours les bienvenus au complexe de l’Opt. C’est vrai que la semaine a été dure, il est toujours dans nos cœurs, de temps en temps on lui fait un petit coucou. » SB