La conférence de presse proposée par le comité organisateur local des championnats du monde de va’a (COL) s’est déroulée ce jeudi matin à la mairie de Pirae. La réunion a été menée par Jean Chicou, le président du COL, en présence de Rodolphe Apuarii, le président de la fédération tahitienne de va’a et de Pauline Moua, vice-présidente de la fédération polynésienne des sports adaptés.
Le COL travaille en fait sur deux évènements qui sont liés : Les championnats du monde de va’a marathon prévus en juin 2017 et les championnats du monde de va’a vitesse qui auront lieu en juin 2018. Les championnats du monde de marathon serviront à l’organisation de rodage en vue de l’organisation des championnats du monde de vitesse qui seront encore plus importants en terme de participation étrangère.
Le site de Aorai Tini Hau sera « rasé » d’ici juin 2017 et des structures légères seront mises en place sur les dalles de béton existantes, la fin des championnats du monde de marathon donnera le feu vert pour la construction du site tel qu’il sera aménagé pour les championnats de 2018, avec notamment la construction du nouveau siège de la fédération tahitienne de va’a, entre autres.
Le COL travaille en fait sur deux évènements qui sont liés : Les championnats du monde de va’a marathon prévus en juin 2017 et les championnats du monde de va’a vitesse qui auront lieu en juin 2018. Les championnats du monde de marathon serviront à l’organisation de rodage en vue de l’organisation des championnats du monde de vitesse qui seront encore plus importants en terme de participation étrangère.
Le site de Aorai Tini Hau sera « rasé » d’ici juin 2017 et des structures légères seront mises en place sur les dalles de béton existantes, la fin des championnats du monde de marathon donnera le feu vert pour la construction du site tel qu’il sera aménagé pour les championnats de 2018, avec notamment la construction du nouveau siège de la fédération tahitienne de va’a, entre autres.
Deux évènements à forte portée sociale
Charley Maitere, président du club Ruahatu, était également présent. Charley est l’initiateur de la grande course de V1 « Te Aito », il a conclu un partenariat avec le COL qui peut ainsi bénéficier de l’expérience de Charley puisque le « Te Aito » est une des plus anciennes courses de va’a. L’édition 2016, la 29e, avait servi également de compétition-test pour le COL.
Ces deux évènements sportifs d’envergure internationale veulent avoir une dimension sociale forte. Comme pour le dernier « Te Aito », de nombreux bénévoles issus des quartiers défavorisés seront impliqués à travers diverses associations de quartier. Une « fan zone » sera mise en place afin que la population puisse participer pleinement aux différentes manifestation sportives.
La portée sociale de ces évènements se manifestera également par l’implication d’athlètes atteints de handicap. Différentes courses leur seront proposées même si du travail reste encore à faire au niveau de la classification des catégories comme le soulignait Alain Barrère, le directeur technique de la fédération handisport et sports adaptés.
Pour le comité organisateur local, et son président Jean Chicou, les défis sont nombreux mais l’équipe est prête à les relever. SB
Charley Maitere, président du club Ruahatu, était également présent. Charley est l’initiateur de la grande course de V1 « Te Aito », il a conclu un partenariat avec le COL qui peut ainsi bénéficier de l’expérience de Charley puisque le « Te Aito » est une des plus anciennes courses de va’a. L’édition 2016, la 29e, avait servi également de compétition-test pour le COL.
Ces deux évènements sportifs d’envergure internationale veulent avoir une dimension sociale forte. Comme pour le dernier « Te Aito », de nombreux bénévoles issus des quartiers défavorisés seront impliqués à travers diverses associations de quartier. Une « fan zone » sera mise en place afin que la population puisse participer pleinement aux différentes manifestation sportives.
La portée sociale de ces évènements se manifestera également par l’implication d’athlètes atteints de handicap. Différentes courses leur seront proposées même si du travail reste encore à faire au niveau de la classification des catégories comme le soulignait Alain Barrère, le directeur technique de la fédération handisport et sports adaptés.
Pour le comité organisateur local, et son président Jean Chicou, les défis sont nombreux mais l’équipe est prête à les relever. SB
Parole à Jean Chicou
En quoi ces évènements sont exceptionnels ?
« On attend en juin pour l’instant 34 pays, on a jamais eu ça, même aux derniers Jeux du Pacifique, cela nous permet de faire un événement ‘planétaire’. Nous souhaitons développer le va’a à partir de Tahiti. Aux championnats du monde, il n’y avait ‘que’ 20 pays, s’ils viennent chez nous aussi nombreux, c’est parce que Tahiti est une destination mythique, c’est là dessus que l’on veut surfer. On veut qu’ils viennent pour qu’ensuite ils participent dans leur pays au développement du va’a, pour que dans quelques années plus d’une cinquantaines de pays soient inscrits à la fédération internationale de va’a. »
L’aspect social semble primordial ?
« C’est la base. De nos jours on ne peut pas créer un événement seulement sportif, les partenaires ne suivront jamais. Le président lui même, maire de Pirae à l’époque, a insisté sur le fait que la population puisse participer à un événement populaire et solidaire. On est en pleine crise économique, donner un peu de joie, d’ambition à des jeunes en décrochage, en recherche d’emploi, c’est important. C’est quand même plus intéressant que de trainer dans les quartiers. Cela peut redonner goût à la vie, à la discipline, à une vie en société plus intéressante. On veut, à travers le sport, retrouver certaines valeurs. »
Le COL doit relever de nombreux défis ?
« Les championnats de marathon vont nous servir à préparer les championnats de vitesse. On va devoir former 250 bénévoles, en 2018 ils auront donc déjà acquis une certaine expérience. Le COL, c’est 12 personnes qui travaillent à plein temps depuis six mois rien que pour ces évènements. Les visiteurs qui vont venir cette année devraient revenir à 90% l’année prochaine. L’organisation devra être proche de la perfection pour que l’on puisse leur donner envie de revenir avec d’autres personnes encore. Il ne faut pas oublier le volet économique. Chaque personne qui vient, c’est 200 à 300 000 xpf injectés dans l’économie du Pays en dix jours, c’est très important. »
Quel message souhaitez vous adresser à la population, aux partenaires ?
« Le message c’est que l’organisation se déroule bien, on est dans les temps, motivez vous, n’oubliez pas que cela arrive dans pas longtemps. On met tout en place pour que l’événement soit diffusé dans tout Tahiti. Un championnat du monde de va’a, on en a un tous les 40 ans donc il ne faut pas le louper, il faut que les médias l’annoncent au maximum car ce sera un événement majeur. Et, en 2018, il faudra remettre Tahiti à sa place de leader mondial. Un pays qui gagne a toujours des retombées positives derrière. » Propos recueillis par SB
En quoi ces évènements sont exceptionnels ?
« On attend en juin pour l’instant 34 pays, on a jamais eu ça, même aux derniers Jeux du Pacifique, cela nous permet de faire un événement ‘planétaire’. Nous souhaitons développer le va’a à partir de Tahiti. Aux championnats du monde, il n’y avait ‘que’ 20 pays, s’ils viennent chez nous aussi nombreux, c’est parce que Tahiti est une destination mythique, c’est là dessus que l’on veut surfer. On veut qu’ils viennent pour qu’ensuite ils participent dans leur pays au développement du va’a, pour que dans quelques années plus d’une cinquantaines de pays soient inscrits à la fédération internationale de va’a. »
L’aspect social semble primordial ?
« C’est la base. De nos jours on ne peut pas créer un événement seulement sportif, les partenaires ne suivront jamais. Le président lui même, maire de Pirae à l’époque, a insisté sur le fait que la population puisse participer à un événement populaire et solidaire. On est en pleine crise économique, donner un peu de joie, d’ambition à des jeunes en décrochage, en recherche d’emploi, c’est important. C’est quand même plus intéressant que de trainer dans les quartiers. Cela peut redonner goût à la vie, à la discipline, à une vie en société plus intéressante. On veut, à travers le sport, retrouver certaines valeurs. »
Le COL doit relever de nombreux défis ?
« Les championnats de marathon vont nous servir à préparer les championnats de vitesse. On va devoir former 250 bénévoles, en 2018 ils auront donc déjà acquis une certaine expérience. Le COL, c’est 12 personnes qui travaillent à plein temps depuis six mois rien que pour ces évènements. Les visiteurs qui vont venir cette année devraient revenir à 90% l’année prochaine. L’organisation devra être proche de la perfection pour que l’on puisse leur donner envie de revenir avec d’autres personnes encore. Il ne faut pas oublier le volet économique. Chaque personne qui vient, c’est 200 à 300 000 xpf injectés dans l’économie du Pays en dix jours, c’est très important. »
Quel message souhaitez vous adresser à la population, aux partenaires ?
« Le message c’est que l’organisation se déroule bien, on est dans les temps, motivez vous, n’oubliez pas que cela arrive dans pas longtemps. On met tout en place pour que l’événement soit diffusé dans tout Tahiti. Un championnat du monde de va’a, on en a un tous les 40 ans donc il ne faut pas le louper, il faut que les médias l’annoncent au maximum car ce sera un événement majeur. Et, en 2018, il faudra remettre Tahiti à sa place de leader mondial. Un pays qui gagne a toujours des retombées positives derrière. » Propos recueillis par SB