Team Opt s'était imposée en début de saison, lors de la course Va'a News
PIRAE, le 16 septembre 2015. Depuis début août, Rodolphe Apuarii est le nouveau président de la fédération tahitienne de va’a. Il est également le président du club Mou’a Tamaiti no Papara. Le club, en partenariat avec la fédération tahitienne de va’a, a organisé samedi la ‘Anchor Race’, une course de va’a V6 sur un parcours Pirae-Mahina-Punaauia-Pirae.
C’est le Team Opt qui s’impose en bouclant le parcours en 3h19 suivi par la 2e pirogue de Team Opt en 3h20. En 3e position Arue Va’a termine le parcours en 3h27. Chez les vétérans 2, comme chez les juniors et les cadets, c’est le club organisateur qui s’impose alors que chez les femmes et les vétérans 1, c’est le club Mata Are Va’a qui gagne la course.
C’est le Team Opt qui s’impose en bouclant le parcours en 3h19 suivi par la 2e pirogue de Team Opt en 3h20. En 3e position Arue Va’a termine le parcours en 3h27. Chez les vétérans 2, comme chez les juniors et les cadets, c’est le club organisateur qui s’impose alors que chez les femmes et les vétérans 1, c’est le club Mata Are Va’a qui gagne la course.
Team Opt est une équipe relativement récente, constituée de jeunes.
On ne peut pas ne pas relever une situation paradoxale : Alors que ce sont les présidents de clubs qui ont élu le nouveau président de la fédé, très peu de clubs ont participé à la course organisée par le club de Rodolphe Apuarii. Toutes catégories confondues, sur 21 pirogues engagées, 7 faisaient partie du club organisateur. Il n’y avait que 7 pirogues en catégorie Elite.
Cette course fut l’occasion d’aborder divers points avec le nouveau président de la fédération, ainsi que l’occasion d’interviewer Mario Cowan, le coach du Team Opt, ‘éternel 3e’ derrière les leaders que sont Shell Va’a et Edt Va’a, qui n’étaient pas présents pour cette ‘Anchor race’.
Cette course fut l’occasion d’aborder divers points avec le nouveau président de la fédération, ainsi que l’occasion d’interviewer Mario Cowan, le coach du Team Opt, ‘éternel 3e’ derrière les leaders que sont Shell Va’a et Edt Va’a, qui n’étaient pas présents pour cette ‘Anchor race’.
Rodolphe Apuarii au micro de Tahiti Infos :
C’était important pour vous d’organiser cette course ?
« Tout à fait, c’était la 5e édition. L’objet était la recherche de fonds pour nos déplacements à Hawaiki Nui Va’a. On est toujours satisfaits de la prestation de nos juniors. On espère bien conserver notre titre acquis l’année dernière à Hawaiki Nui. Les juniors de Shell sont à craindre, ceux de Honoura également, ils sont fait 3e au scratch à la dernière course ATN. »
Au lendemain de votre élection, vous aviez évoqué de futures modifications de règlement ?
« La fédération n’a pas encore voté les changements prévus, cela sera fait lors de la prochaine assemblée. Les présidents de clubs devront valider ensemble ce qu’ils ont proposé depuis un certain temps maintenant. Pour l’instant, chaque club propose des adaptations sur chaque course qu’il organise. »
Quels sont justement ces points de règlement proposés ?
« Lors de la Tahiti Nui Va’a, des tests ont été fait au niveau de auto-videurs, on remettra en essai ce point sur Hawaiki Nui. Lors du Fa’ati moorea, la fédération n’avait pas autorisé les auto-videurs alors qu’ils auraient sans doute évité certains soucis rencontrés, vu que la course c’est faite cette année dans de grosses conditions de houle et de vent. Il y a également la validation de la pose de cale-pieds dans les embarcations. »
« Après, il y a tout ce qui concerne les changements de zone, les prêts inter-îles : Il y a beaucoup de propositions concernant un assouplissement de ces prêts. Certaines équipes des îles, Marquises, Australes, Tuamotu, ont des soucis financiers pour venir avec des équipes complètes et souhaiteraient pouvoir compléter leurs effectifs avec des rameurs de leur île résidant à Tahiti. Chaque île pourrait ainsi préparer une sélection et être plus performante. »
En tant que président de la fédé, vous déplorez la non participation d’Edt Va’a à Moloka’i ? N’y-a-t-il pas un vide au niveau du statut du sportif de haut niveau ?
« C’est vraiment dommage, oui, déçu, on peut dire ça comme ça. Ils se sont vraiment battus pour avoir cette première place, aujourd’hui ils déclarent forfait. Je pense qu’ils ont des raisons internes. Pour ce qui est du statut, je pense qu’effectivement on peut toujours chercher des idées pour voir comment on peut faire, il y a certainement quelque chose à faire. »
Il y a beaucoup de participants étrangers à la Moloka’i Hoe, les actions menées dans le passé pour développer cette participation à Hawaiki Nui semblent ne pas avoir fonctionné ?
« Des choses peuvent être faites pour limiter les coûts pour ces équipes étrangères, pour faciliter la logistique. Des tarifs préférentiels sont déjà disponibles avec Air Tahiti Nui. Des améliorations peuvent toujours être mises en place. Il reste malgré tout le fait que, contrairement à Moloka’i, la course est sans changement, en tous cas pendant chaque étape. Elle reste donc une course très difficile physiquement. »
« Nos clubs peuvent la faire car ils ont des courses toute l’année pour s’y préparer, ce qui n’est pas le cas des étrangers. Si l’on modifiait ce point là, on toucherait à l’essence même de la course. Ceci dit, il y a certainement des choses à faire, à réfléchir pour attirer plus de participants du monde entier, notamment au niveau des prêts pour que certains qui veulent venir à deux-trois puissent le faire en constituant des équipes mixtes avec nos locaux. »
C’était important pour vous d’organiser cette course ?
« Tout à fait, c’était la 5e édition. L’objet était la recherche de fonds pour nos déplacements à Hawaiki Nui Va’a. On est toujours satisfaits de la prestation de nos juniors. On espère bien conserver notre titre acquis l’année dernière à Hawaiki Nui. Les juniors de Shell sont à craindre, ceux de Honoura également, ils sont fait 3e au scratch à la dernière course ATN. »
Au lendemain de votre élection, vous aviez évoqué de futures modifications de règlement ?
« La fédération n’a pas encore voté les changements prévus, cela sera fait lors de la prochaine assemblée. Les présidents de clubs devront valider ensemble ce qu’ils ont proposé depuis un certain temps maintenant. Pour l’instant, chaque club propose des adaptations sur chaque course qu’il organise. »
Quels sont justement ces points de règlement proposés ?
« Lors de la Tahiti Nui Va’a, des tests ont été fait au niveau de auto-videurs, on remettra en essai ce point sur Hawaiki Nui. Lors du Fa’ati moorea, la fédération n’avait pas autorisé les auto-videurs alors qu’ils auraient sans doute évité certains soucis rencontrés, vu que la course c’est faite cette année dans de grosses conditions de houle et de vent. Il y a également la validation de la pose de cale-pieds dans les embarcations. »
« Après, il y a tout ce qui concerne les changements de zone, les prêts inter-îles : Il y a beaucoup de propositions concernant un assouplissement de ces prêts. Certaines équipes des îles, Marquises, Australes, Tuamotu, ont des soucis financiers pour venir avec des équipes complètes et souhaiteraient pouvoir compléter leurs effectifs avec des rameurs de leur île résidant à Tahiti. Chaque île pourrait ainsi préparer une sélection et être plus performante. »
En tant que président de la fédé, vous déplorez la non participation d’Edt Va’a à Moloka’i ? N’y-a-t-il pas un vide au niveau du statut du sportif de haut niveau ?
« C’est vraiment dommage, oui, déçu, on peut dire ça comme ça. Ils se sont vraiment battus pour avoir cette première place, aujourd’hui ils déclarent forfait. Je pense qu’ils ont des raisons internes. Pour ce qui est du statut, je pense qu’effectivement on peut toujours chercher des idées pour voir comment on peut faire, il y a certainement quelque chose à faire. »
Il y a beaucoup de participants étrangers à la Moloka’i Hoe, les actions menées dans le passé pour développer cette participation à Hawaiki Nui semblent ne pas avoir fonctionné ?
« Des choses peuvent être faites pour limiter les coûts pour ces équipes étrangères, pour faciliter la logistique. Des tarifs préférentiels sont déjà disponibles avec Air Tahiti Nui. Des améliorations peuvent toujours être mises en place. Il reste malgré tout le fait que, contrairement à Moloka’i, la course est sans changement, en tous cas pendant chaque étape. Elle reste donc une course très difficile physiquement. »
« Nos clubs peuvent la faire car ils ont des courses toute l’année pour s’y préparer, ce qui n’est pas le cas des étrangers. Si l’on modifiait ce point là, on toucherait à l’essence même de la course. Ceci dit, il y a certainement des choses à faire, à réfléchir pour attirer plus de participants du monde entier, notamment au niveau des prêts pour que certains qui veulent venir à deux-trois puissent le faire en constituant des équipes mixtes avec nos locaux. »
Mario Cowan, coach du team Opt :
Quelques mots sur la course ?
« C’était une bonne course avec une météo idéale, avec de la remontée, du surf, excellent…C’est dommage que les autres clubs n’étaient pas là pour aider un peu les petits clubs. On a participé avec trois formations sénior et une vétéran. On a participé pour le côté ‘détente’, pour déstresser nos rameurs. »
Quels sont vos objectifs ? Moloka’i, Hawaiki Nui ? Un commentaire sur le forfait d’Edt à Moloka’i ?
« Alors dans un premier temps, il y a notre course la Marara Hoe qui se déroulera le 26 de ce mois. On veut la gagner. Puis il y aura Moloka’i. C’est dommage qu’Edt ne participe pas à Moloka’i puisqu’ils ont gagné l’année dernière, la logique aurait été qu’ils défendent leur titre, nous on y sera. Hawaiki Nui reste l’objectif principal, pour essayer de faire de notre mieux et pourquoi pas pour gagner, si Dieu le veut. »
Aujourd’hui servait aussi à tester l’effectif ? Vous espérez jouer les ‘trouble-fête’ auprès des leaders Shell Va’a et Edt Va’a ?
« On va aligner deux équipes à Hawaiki Nui, on s’entraîne à trois pirogues pour constituer deux équipages de 9. C’est normal que l’on parle de Shell et Edt, ils sont des leaders, des champions, cela a toujours été comme ça. Mais je pense que l’on va faire quelque chose cette année et mieux encore l’année prochaine, avec nos jeunes. Je me donne 1-2 à 3 ans mais il y a déjà de quoi faire pour cette année. Merci au staff, à l’Opt, aux rameurs pour leur sérieux, je les j’encourage à continuer. » SB
Quelques mots sur la course ?
« C’était une bonne course avec une météo idéale, avec de la remontée, du surf, excellent…C’est dommage que les autres clubs n’étaient pas là pour aider un peu les petits clubs. On a participé avec trois formations sénior et une vétéran. On a participé pour le côté ‘détente’, pour déstresser nos rameurs. »
Quels sont vos objectifs ? Moloka’i, Hawaiki Nui ? Un commentaire sur le forfait d’Edt à Moloka’i ?
« Alors dans un premier temps, il y a notre course la Marara Hoe qui se déroulera le 26 de ce mois. On veut la gagner. Puis il y aura Moloka’i. C’est dommage qu’Edt ne participe pas à Moloka’i puisqu’ils ont gagné l’année dernière, la logique aurait été qu’ils défendent leur titre, nous on y sera. Hawaiki Nui reste l’objectif principal, pour essayer de faire de notre mieux et pourquoi pas pour gagner, si Dieu le veut. »
Aujourd’hui servait aussi à tester l’effectif ? Vous espérez jouer les ‘trouble-fête’ auprès des leaders Shell Va’a et Edt Va’a ?
« On va aligner deux équipes à Hawaiki Nui, on s’entraîne à trois pirogues pour constituer deux équipages de 9. C’est normal que l’on parle de Shell et Edt, ils sont des leaders, des champions, cela a toujours été comme ça. Mais je pense que l’on va faire quelque chose cette année et mieux encore l’année prochaine, avec nos jeunes. Je me donne 1-2 à 3 ans mais il y a déjà de quoi faire pour cette année. Merci au staff, à l’Opt, aux rameurs pour leur sérieux, je les j’encourage à continuer. » SB