Les 18e championnats du monde de va’a vitesse auront lieu du 19 au 26 juillet prochains à Pirae. Le comité organisateur local (COL), présidé par Mr Jean Chicou, avait organisé les 1ers championnats du monde de va’a marathon en juin 2017. L’événement avait attiré pas moins de 32 pays en provenance de cinq continents différents. Cette année, la fête devrait être encore plus belle.
Au niveau sportif, lors des championnats du monde de va’a marathon, Tahiti s’était octroyée la part du lion, ce qui n’était pas surprenant puisque le va’a marathon n’est pas encore très pratiqué dans le monde. La concurrence devrait être plus rude lors de ces championnats de vitesse prévus dans la rade du Taaone sur 250, 100, 500 ou 1000 mètres, notamment face à la Nouvelle Zélande.
Au niveau sportif, lors des championnats du monde de va’a marathon, Tahiti s’était octroyée la part du lion, ce qui n’était pas surprenant puisque le va’a marathon n’est pas encore très pratiqué dans le monde. La concurrence devrait être plus rude lors de ces championnats de vitesse prévus dans la rade du Taaone sur 250, 100, 500 ou 1000 mètres, notamment face à la Nouvelle Zélande.
Un événement organisé par des jeunes
L’équipe dirigeante du COL, composée de Jean Chicou, Hana Chicou et Tiphaine Gribelin, a pu proposer au Président une présentation du projet. Le Président était accompagné de son conseiller Thierry Nun fat, de la Ministre des sports Christelle Lehartel et de Cécile Tiatia, conseillère technique auprès de la ministre. Une vingtaine de jeunes, tous membres de l’organisation, étaient présents dans les locaux du COL.
Le Président Edouard Fritch s’est adressé à eux en fin de réunion pour leur témoigner sa confiance dans la réussite du projet, proposant de se revoir après l’événement pour un débriefing. Pas moins de 33 pays seront confrontés. Comme à chaque édition, il y aura un championnat « élite » et un championnat « clubs ». L’événement sera retransmis en direct sur TNTV.
L’équipe dirigeante du COL, composée de Jean Chicou, Hana Chicou et Tiphaine Gribelin, a pu proposer au Président une présentation du projet. Le Président était accompagné de son conseiller Thierry Nun fat, de la Ministre des sports Christelle Lehartel et de Cécile Tiatia, conseillère technique auprès de la ministre. Une vingtaine de jeunes, tous membres de l’organisation, étaient présents dans les locaux du COL.
Le Président Edouard Fritch s’est adressé à eux en fin de réunion pour leur témoigner sa confiance dans la réussite du projet, proposant de se revoir après l’événement pour un débriefing. Pas moins de 33 pays seront confrontés. Comme à chaque édition, il y aura un championnat « élite » et un championnat « clubs ». L’événement sera retransmis en direct sur TNTV.
Accès gratuit à la fan zone
Plus de 1700 personnes sont attendues sur la fan zone, sur le site de l’ancienne salle Aorai Tini Hau, qui proposera des stands, un va’a center, un centre culturel, une boutique officielle, un espace dédié à la restauration…L’accès à cette fan zone sera gratuit.
En plus des gradins installés face à la mer, il sera possible de suivre les courses pendant le live retransmis sur un écran géant. Orero et remise des prix viendront animer la scène après les courses. Des documentaires du FIFO ainsi que la version tahitienne du film « Vaiana » seront projetés sur le grand écran.
Une application mobile permettra l’accès à de nombreuses informations. Qu’il s’agisse de la compétition (programme, avancement, résultats) ou encore des animations de la fan zone (ateliers, projections, forum culturel, jeux...), l’objectif est que le plus grand nombre de personnes puissent être informées en temps réel.
Le « Va’a mata’eina’a Contest » permettra aux quartiers prioritaires des 13 communes de Tahiti et Moorea de prendre part aux championnats du monde de va’a à travers une course. Douze d’entre elles ont confirmé leur participation : Arue, Faaa, Mahina, Moorea-Maiao, Paea, Papara, Papeete, Pirae, Punaauia, Taiarapu-Est, Taiarapu-Ouest, Teva i uta et Hitia’a o te ra. Cet évènement se tiendra le 23 juin dans la baie de Taaone pendant les championnats et sera également retransmis en live. SB / COL
Plus de 1700 personnes sont attendues sur la fan zone, sur le site de l’ancienne salle Aorai Tini Hau, qui proposera des stands, un va’a center, un centre culturel, une boutique officielle, un espace dédié à la restauration…L’accès à cette fan zone sera gratuit.
En plus des gradins installés face à la mer, il sera possible de suivre les courses pendant le live retransmis sur un écran géant. Orero et remise des prix viendront animer la scène après les courses. Des documentaires du FIFO ainsi que la version tahitienne du film « Vaiana » seront projetés sur le grand écran.
Une application mobile permettra l’accès à de nombreuses informations. Qu’il s’agisse de la compétition (programme, avancement, résultats) ou encore des animations de la fan zone (ateliers, projections, forum culturel, jeux...), l’objectif est que le plus grand nombre de personnes puissent être informées en temps réel.
Le « Va’a mata’eina’a Contest » permettra aux quartiers prioritaires des 13 communes de Tahiti et Moorea de prendre part aux championnats du monde de va’a à travers une course. Douze d’entre elles ont confirmé leur participation : Arue, Faaa, Mahina, Moorea-Maiao, Paea, Papara, Papeete, Pirae, Punaauia, Taiarapu-Est, Taiarapu-Ouest, Teva i uta et Hitia’a o te ra. Cet évènement se tiendra le 23 juin dans la baie de Taaone pendant les championnats et sera également retransmis en live. SB / COL
Parole au Président du Pays Mr Edouard Fritch :
Quelles sont vos impressions après cette réunion ?
« Je suis venu voir si ce que me disait Mr Jean Chicou, le coordinateur du COL, tenait la route. Je ne peux que constater qu’au niveau du traitement des sportifs, accueil, repas, hébergement, tout semble bien calé par une équipe de très jeunes, comme on peut le voir. Certains sont encore des stagiaires, mais l’attaque des problèmes s’est faite dans les détails, je crois qu’il n’y aura pas de surprise. Je suis étonné, cela m’a bluffé de voir une équipe aussi jeune monter une opération aussi grosse. 2000 sportifs, 4000 personnes sur le site avec les coachs et les accompagnateurs…Cela a l’air de tenir la route, chapeau, c’est bien. »
Le Pays mise sur la promotion du va’a ?
« Sur le côté communication, on met le paquet en interne avec les télévisions locales mais nous avons également les télévisions étrangères avec l’Afrique du Sud, Hawai’i, la Nouvelle Zélande…Sur internet également avec des newsletter…Il faut communiquer parce que je pense que les images prises pendant cette semaine de compétition devraient convaincre ceux qui hésitent encore à choisir la Polynésie comme destination. Il faut souhaiter qu’il fasse très beau, que le site soit coloré, que tout se passe dans une bonne ambiance parce que, malgré tout, ce qui touche nos touristes, c’est surtout la sympathie des gens, c’est cette fête permanente de la communauté polynésienne. » Propos recueillis par SB
Quelles sont vos impressions après cette réunion ?
« Je suis venu voir si ce que me disait Mr Jean Chicou, le coordinateur du COL, tenait la route. Je ne peux que constater qu’au niveau du traitement des sportifs, accueil, repas, hébergement, tout semble bien calé par une équipe de très jeunes, comme on peut le voir. Certains sont encore des stagiaires, mais l’attaque des problèmes s’est faite dans les détails, je crois qu’il n’y aura pas de surprise. Je suis étonné, cela m’a bluffé de voir une équipe aussi jeune monter une opération aussi grosse. 2000 sportifs, 4000 personnes sur le site avec les coachs et les accompagnateurs…Cela a l’air de tenir la route, chapeau, c’est bien. »
Le Pays mise sur la promotion du va’a ?
« Sur le côté communication, on met le paquet en interne avec les télévisions locales mais nous avons également les télévisions étrangères avec l’Afrique du Sud, Hawai’i, la Nouvelle Zélande…Sur internet également avec des newsletter…Il faut communiquer parce que je pense que les images prises pendant cette semaine de compétition devraient convaincre ceux qui hésitent encore à choisir la Polynésie comme destination. Il faut souhaiter qu’il fasse très beau, que le site soit coloré, que tout se passe dans une bonne ambiance parce que, malgré tout, ce qui touche nos touristes, c’est surtout la sympathie des gens, c’est cette fête permanente de la communauté polynésienne. » Propos recueillis par SB
Parole à Jean Chicou :
Comment se passe la dernière ligne droite ?
« Les gros soucis que l’on a pu avoir, financiers comme techniques, sont résolus. Il reste des détails à régler comme dans toute organisation. Globalement, on est confiants. Cela se passe bien dans tous les domaines notamment au niveau fréquentation. On a 2050 athlètes inscrits, cela fait environ 1700-1800 étrangers qui vont venir sur le site. On aura 33 Pays. Le COL va héberger 500-600 athlètes, les autres seront hébergés un peu partout. Cela va faire marcher l’économie du Pays avec les hôtels, Airbnb, les pensions…Ça, c’est calé. Le matériel est prêt, toutes les pirogues sont prêtes, l’installation du plan d’eau commence à se faire depuis quelques jours. »
Vous avez une équipe très jeune ?
« C’est un challenge. L’idée c’était de faire confiance à nos jeunes, de les motiver à venir travailler pour voir ce qu’est le monde du travail. On a pris un gros risque, on a eu beaucoup plus de travail en tant que responsables parce qu’il a fallu les former mais l’efficacité, le rendement est vraiment à la hauteur de ce qu’on attendait de ces jeunes. Ces jeunes des quartiers ont cru à la réussite de ce projet exceptionnel. On les a mis en situation de se rendre utile. On est pas le ministère du travail mais on espère que les formations vont leur ouvrir les yeux vers quelque chose de plus intéressant plus tard. On essaye déjà d’imaginer la suite pour eux, pour éviter qu’ils ne retombent dans l’oisiveté. C’est le côté solidaire du projet. »
Vous avez pu bénéficier d’un budget de plus de 300 millions ?
« Oui, cette année c’est plus de 300 millions et en 2017 également. C’est un gros budget mais c’est un événement mondial. C’est le plus gros événement sportif en Polynésie française depuis 1995. La répartition se fait quasiment à part égales entre le Pays, l’Etat, les communes et les partenaires privés, on ne ponctionne pas 300 millions, comme certains on a pu le dire, au Pays. On a une subvention du Pays qui représente 1/3 ou ¼ du montant global, on a des fonds propres, on met en place des systèmes pour constituer notre budget. Il y a les dépenses mais aussi les retombées économiques. Ces 1800 personnes qui vont venir à Tahiti sur huit jours vont dépenser de l’argent et faire tourner l’économie. Cela va équilibrer un peu l’argent reçu. » Propos recueillis par SB
Comment se passe la dernière ligne droite ?
« Les gros soucis que l’on a pu avoir, financiers comme techniques, sont résolus. Il reste des détails à régler comme dans toute organisation. Globalement, on est confiants. Cela se passe bien dans tous les domaines notamment au niveau fréquentation. On a 2050 athlètes inscrits, cela fait environ 1700-1800 étrangers qui vont venir sur le site. On aura 33 Pays. Le COL va héberger 500-600 athlètes, les autres seront hébergés un peu partout. Cela va faire marcher l’économie du Pays avec les hôtels, Airbnb, les pensions…Ça, c’est calé. Le matériel est prêt, toutes les pirogues sont prêtes, l’installation du plan d’eau commence à se faire depuis quelques jours. »
Vous avez une équipe très jeune ?
« C’est un challenge. L’idée c’était de faire confiance à nos jeunes, de les motiver à venir travailler pour voir ce qu’est le monde du travail. On a pris un gros risque, on a eu beaucoup plus de travail en tant que responsables parce qu’il a fallu les former mais l’efficacité, le rendement est vraiment à la hauteur de ce qu’on attendait de ces jeunes. Ces jeunes des quartiers ont cru à la réussite de ce projet exceptionnel. On les a mis en situation de se rendre utile. On est pas le ministère du travail mais on espère que les formations vont leur ouvrir les yeux vers quelque chose de plus intéressant plus tard. On essaye déjà d’imaginer la suite pour eux, pour éviter qu’ils ne retombent dans l’oisiveté. C’est le côté solidaire du projet. »
Vous avez pu bénéficier d’un budget de plus de 300 millions ?
« Oui, cette année c’est plus de 300 millions et en 2017 également. C’est un gros budget mais c’est un événement mondial. C’est le plus gros événement sportif en Polynésie française depuis 1995. La répartition se fait quasiment à part égales entre le Pays, l’Etat, les communes et les partenaires privés, on ne ponctionne pas 300 millions, comme certains on a pu le dire, au Pays. On a une subvention du Pays qui représente 1/3 ou ¼ du montant global, on a des fonds propres, on met en place des systèmes pour constituer notre budget. Il y a les dépenses mais aussi les retombées économiques. Ces 1800 personnes qui vont venir à Tahiti sur huit jours vont dépenser de l’argent et faire tourner l’économie. Cela va équilibrer un peu l’argent reçu. » Propos recueillis par SB