PAPEETE, le 12 mars 2018 - Dans le cadre du festival du 'uru et de la banane, des conférences vont être proposées. Marc Fabresse, ingénieur agronome à la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire de la Polynésie française (CAPL), s'intéressera à l'aspect pratique du sujet, à savoir la culture, la prévention biologique des plants…
"Je vais aborder des aspects techniques, de manière simple et pratique", annonce Marc Fabresse ingénieur agronome à la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire de la Polynésie française (CAPL). "Je répondrai à des questions que tout le monde peut se poser : comment planter un bananier, de quoi ai-je besoin, quels sont les problèmes qui peuvent se poser, mes bananiers tombent dès qu'il y a un coup de vent, pourquoi, mes bananes sont toutes petites est-ce que je peux changer ça et comment ?" Tout le monde, c'est-à-dire, les professionnels et amateurs, les enfants et adultes.
Une présentation en 4 temps
La conférence se déroulera en quatre temps, avec en premier lieu comment planter? Puis, il sera question des traitements. Les traitements présentés seront des traitements biologiques. Autrement dit, sans pesticides, ni engrais chimiques de synthèse.
"La banane et le 'uru comptent parmi les seules fruits et légumes qui poussent très bien sans. Ils n'ont pas beaucoup de prédateurs." Marc Fabresse listera les méthodes de lutte biologiques contre les charançons et cochenilles par exemple. Des méthodes de lutte qui peuvent être réutilisées pour d'autres cultures.
Permaculture, un modèle extrême du bio
Il présentera aussi le concept de permaculture, "qui un modèle extrême de l'agriculture biologique où l'on respecte en tout premier lieu le sol car il est vivant", précise-t-il. "L'idée étant de prendre en compte le design de l'exploitation dans son ensemble et d'établir les cultures en fonction de leurs besoins." Plus précisément, les cultures qui ont besoin d'être visitées le plus souvent sont installées au premier plan. "En permaculture, tout est fait à la main. On essaie d'être le plus efficace et le plus organisé possible."
Troisième point : la multiplication des plans. Il existe deux techniques pour les bananiers et trois pour le 'uru dont une ne se pratique pas sur le territoire car elle est trop complexe.
Enfin, Marc Fabresse, présentera les différentes variétés avec leurs utilisations. Dans les sciences du vivant, il existe une classification scientifique des espèces en fonction de leurs caractéristiques, apparences... Au sein d'une même espèce, il peut exister plusieurs variétés. Au fenua, il existe une cinquantaine de variétés de bananes, une petite centaine de 'uru. Les principales d'entre elles seront détaillées lors de la conférence.
"Je vais aborder des aspects techniques, de manière simple et pratique", annonce Marc Fabresse ingénieur agronome à la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire de la Polynésie française (CAPL). "Je répondrai à des questions que tout le monde peut se poser : comment planter un bananier, de quoi ai-je besoin, quels sont les problèmes qui peuvent se poser, mes bananiers tombent dès qu'il y a un coup de vent, pourquoi, mes bananes sont toutes petites est-ce que je peux changer ça et comment ?" Tout le monde, c'est-à-dire, les professionnels et amateurs, les enfants et adultes.
Une présentation en 4 temps
La conférence se déroulera en quatre temps, avec en premier lieu comment planter? Puis, il sera question des traitements. Les traitements présentés seront des traitements biologiques. Autrement dit, sans pesticides, ni engrais chimiques de synthèse.
"La banane et le 'uru comptent parmi les seules fruits et légumes qui poussent très bien sans. Ils n'ont pas beaucoup de prédateurs." Marc Fabresse listera les méthodes de lutte biologiques contre les charançons et cochenilles par exemple. Des méthodes de lutte qui peuvent être réutilisées pour d'autres cultures.
Permaculture, un modèle extrême du bio
Il présentera aussi le concept de permaculture, "qui un modèle extrême de l'agriculture biologique où l'on respecte en tout premier lieu le sol car il est vivant", précise-t-il. "L'idée étant de prendre en compte le design de l'exploitation dans son ensemble et d'établir les cultures en fonction de leurs besoins." Plus précisément, les cultures qui ont besoin d'être visitées le plus souvent sont installées au premier plan. "En permaculture, tout est fait à la main. On essaie d'être le plus efficace et le plus organisé possible."
Troisième point : la multiplication des plans. Il existe deux techniques pour les bananiers et trois pour le 'uru dont une ne se pratique pas sur le territoire car elle est trop complexe.
Enfin, Marc Fabresse, présentera les différentes variétés avec leurs utilisations. Dans les sciences du vivant, il existe une classification scientifique des espèces en fonction de leurs caractéristiques, apparences... Au sein d'une même espèce, il peut exister plusieurs variétés. Au fenua, il existe une cinquantaine de variétés de bananes, une petite centaine de 'uru. Les principales d'entre elles seront détaillées lors de la conférence.
Le bio, depuis quand?
2002 : l'association BioFenua est créée pour soutenir le mouvement bio qui a éclot dans les années 1980.
2011 : la loi du pays sur l'agriculture biologique est promulguée. La CAB, commission pour l'agriculture biologique est créée ainsi qu'une cellule bio au sein de l'agriculture.
2012 : création du premier SPG biofetia. Ce groupement de producteurs et de consommateurs a pour objet d'auto-certifier les petites exploitations bio. Ainsi, le nombre d'exploitations agricoles biologiques, a fortement augmenté.
2002 : l'association BioFenua est créée pour soutenir le mouvement bio qui a éclot dans les années 1980.
2011 : la loi du pays sur l'agriculture biologique est promulguée. La CAB, commission pour l'agriculture biologique est créée ainsi qu'une cellule bio au sein de l'agriculture.
2012 : création du premier SPG biofetia. Ce groupement de producteurs et de consommateurs a pour objet d'auto-certifier les petites exploitations bio. Ainsi, le nombre d'exploitations agricoles biologiques, a fortement augmenté.
Pratique
Festival du ‘uru et de la banane à la Maison de la culture du 15 à 17 mars, de 9 heures à 17 heure. Au programme : démonstrations culinaires et dégustations, expositions de livres, artisanat, produits transformés, exposition variétale, marcottage, bouturage, médecine traditionnelle, contes et légendes…
Marc Fabresse animera une conférence le vendredi 16 mars à 12h30 et le samedi 17 mars à 14 heures sur le pae pae a Hiro.
Festival du ‘uru et de la banane à la Maison de la culture du 15 à 17 mars, de 9 heures à 17 heure. Au programme : démonstrations culinaires et dégustations, expositions de livres, artisanat, produits transformés, exposition variétale, marcottage, bouturage, médecine traditionnelle, contes et légendes…
Marc Fabresse animera une conférence le vendredi 16 mars à 12h30 et le samedi 17 mars à 14 heures sur le pae pae a Hiro.