PARIS, 30 mars 2011 (AFP) - "Bâtir une nouvelle société", thème de la 4e édition de l'Université de la Terre, samedi et dimanche à l'Unesco à Paris, s'inscrira dans l'actualité chaude avec l'accident nucléaire de Fukushima.
"Ce qui s'est passé au Japon met l'université de la Terre cette année plus que jamais au coeur des interrogations de la société", a indiqué mercredi à l'AFP le président-fondateur de l'université, François Lemarchand.
Le Japon fait face depuis le 11 mars à son plus grave accident nucléaire depuis la deuxième guerre mondiale avec les problèmes de refroidissement des réacteurs de la centrale de Fukushima frappée par un fort séisme suivi d'un tsunami dévastateur.
"Ce qui se passe au Japon est tellement caractéristique de ce vieux monde qui est empêtré dans ses problèmes technologiques, climatiques, humains et sociaux. C'est symptomatique de ce monde qu'on ne veut plus", a ajouté M. Lemarchand, président de Nature & Découvertes.
L'Université de la Terre réunit des acteurs des idées écologistes et le monde de l'entreprise "pour montrer des gens qui font du concret et sont déjà dans le monde de demain", selon lui.
Plusieurs débats sur les problématiques de l'énergie sont prévus avec la participation notamment de Thierry Salomon, président de l'association "négaWatt", l'unité qui mesure l'énergie économisée.
La discussion avec la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet samedi sur "les nouveaux modèles pour répondre aux nouveaux défis économiques et écologiques" sera aussi l'occasion de poser des questions sur le nucléaire en France.
Et si la question des responsabilités est abordée lors des débats, le président de l'Université de la Terre précise : "ce n'est pas un tribunal".
D'autres intervenants de divers horizons partageront leurs expériences, comme l'ancien champion du monde de skate Pierre-André Senizergues, fondateur de la marque Etnies qui a lancé une campagne de vente de chaussures de sports pour financer la reforestation du milieu naturel de la tribu des Maleku au Costa Rica.
Pour la première fois, les jeunes à partir de 5 ans auront, eux-aussi, leur programme à l'Université de la Terre avec des ateliers, spectacles et animations notamment pour savoir "d'où viennent les baskets à la mode que j'ai très envie de m'acheter?".
"Ce qui s'est passé au Japon met l'université de la Terre cette année plus que jamais au coeur des interrogations de la société", a indiqué mercredi à l'AFP le président-fondateur de l'université, François Lemarchand.
Le Japon fait face depuis le 11 mars à son plus grave accident nucléaire depuis la deuxième guerre mondiale avec les problèmes de refroidissement des réacteurs de la centrale de Fukushima frappée par un fort séisme suivi d'un tsunami dévastateur.
"Ce qui se passe au Japon est tellement caractéristique de ce vieux monde qui est empêtré dans ses problèmes technologiques, climatiques, humains et sociaux. C'est symptomatique de ce monde qu'on ne veut plus", a ajouté M. Lemarchand, président de Nature & Découvertes.
L'Université de la Terre réunit des acteurs des idées écologistes et le monde de l'entreprise "pour montrer des gens qui font du concret et sont déjà dans le monde de demain", selon lui.
Plusieurs débats sur les problématiques de l'énergie sont prévus avec la participation notamment de Thierry Salomon, président de l'association "négaWatt", l'unité qui mesure l'énergie économisée.
La discussion avec la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet samedi sur "les nouveaux modèles pour répondre aux nouveaux défis économiques et écologiques" sera aussi l'occasion de poser des questions sur le nucléaire en France.
Et si la question des responsabilités est abordée lors des débats, le président de l'Université de la Terre précise : "ce n'est pas un tribunal".
D'autres intervenants de divers horizons partageront leurs expériences, comme l'ancien champion du monde de skate Pierre-André Senizergues, fondateur de la marque Etnies qui a lancé une campagne de vente de chaussures de sports pour financer la reforestation du milieu naturel de la tribu des Maleku au Costa Rica.
Pour la première fois, les jeunes à partir de 5 ans auront, eux-aussi, leur programme à l'Université de la Terre avec des ateliers, spectacles et animations notamment pour savoir "d'où viennent les baskets à la mode que j'ai très envie de m'acheter?".