PAPEETE, le 17 février 2017. La ministre des Outre-mer a modifié ce matin son programme. Elle s'est rendu à la cellule de crise, qui a été activée au haut-commissariat.
Interview avec le lieutenant-colonel Masson, directeur adjoint de la défense et de la protection civile au haut-commissariat de la République.
Quelle est la situation à 10 h 30 ?
"La situation tend à revenir passagèrement à la normale. Mais nous avons connu une situation critique notamment entre 8 et 9 heures, qui a nécessité l'engagement d'un certain nombre de moyens de l'agglomération de Papeete, renforcés par d'autres corps de sapeur-pompiers venant d'autres communes de Tahiti. Une trentaine d'interventions ont été réalisées notamment pour des inondations, et des opérations de mise en sécurité qui ont été réalisées à la demande du haut-commissaire rapidement ce matin.
Il y a eu une diffusion par automate d'appel du haut-commissariat à l'attention des maires des communes pour qu'ils adoptent une posture de vigilance. Il a aussi été demandé aux maires qu'il y ait des reconnaissances et de la surveillance le long des cours d'eau et notamment les ponts, pour éviter les embâcles qui comme on l'a vu le 22 janvier dernier ont provoqué de nombreux dégâts sur Tahiti.
Autre action réalisée à la demande du haut-commissaire la diffusion d'un communiqué de presse à l'attention des populations rappelant les consignes à adopter. Compte tenu de l'heure, 8 heures, il a été demandé aux personnes qui n'avaient pas la nécessité de se déplacer de reporter leur mouvement sur l'agglomération.
Quels bilans faites-vous des dégâts aux Tuamotu ?
Concernant les intempéries des Tuamotu, des dégâts ont été relevés notamment sur les pontons, les appontements maritimes, des poteaux téléphoniques et électriques renversés. Il a fallu mettre en sécurité deux centrales électriques. Jeudi, huit personnes ont été mises en sécurité à Nihiru, grâce à l'hélicoptère. Les personnes ont été emmenées à Makemo après avoir été hélitreuillées dans des conditions très délicates.
Les fortes pluies des 21 et 22 janvier ont eu lieu il y a moins de trois semaines. Cela rend-il la situation plus délicate ?
"Le fait que le sol soit chargé d'eau depuis trois semaines rend forcément les choses plus délicates dans la mesure où il aborbe moins l'eau, où les mouvements de terrain et notamment les éboulements sont plus susceptibles de se produire. Il est donc très important de rester très vigilant sur l'environnement global des habitations et sur les axes routiers.
Interview avec le lieutenant-colonel Masson, directeur adjoint de la défense et de la protection civile au haut-commissariat de la République.
Quelle est la situation à 10 h 30 ?
"La situation tend à revenir passagèrement à la normale. Mais nous avons connu une situation critique notamment entre 8 et 9 heures, qui a nécessité l'engagement d'un certain nombre de moyens de l'agglomération de Papeete, renforcés par d'autres corps de sapeur-pompiers venant d'autres communes de Tahiti. Une trentaine d'interventions ont été réalisées notamment pour des inondations, et des opérations de mise en sécurité qui ont été réalisées à la demande du haut-commissaire rapidement ce matin.
Il y a eu une diffusion par automate d'appel du haut-commissariat à l'attention des maires des communes pour qu'ils adoptent une posture de vigilance. Il a aussi été demandé aux maires qu'il y ait des reconnaissances et de la surveillance le long des cours d'eau et notamment les ponts, pour éviter les embâcles qui comme on l'a vu le 22 janvier dernier ont provoqué de nombreux dégâts sur Tahiti.
Autre action réalisée à la demande du haut-commissaire la diffusion d'un communiqué de presse à l'attention des populations rappelant les consignes à adopter. Compte tenu de l'heure, 8 heures, il a été demandé aux personnes qui n'avaient pas la nécessité de se déplacer de reporter leur mouvement sur l'agglomération.
Quels bilans faites-vous des dégâts aux Tuamotu ?
Concernant les intempéries des Tuamotu, des dégâts ont été relevés notamment sur les pontons, les appontements maritimes, des poteaux téléphoniques et électriques renversés. Il a fallu mettre en sécurité deux centrales électriques. Jeudi, huit personnes ont été mises en sécurité à Nihiru, grâce à l'hélicoptère. Les personnes ont été emmenées à Makemo après avoir été hélitreuillées dans des conditions très délicates.
Les fortes pluies des 21 et 22 janvier ont eu lieu il y a moins de trois semaines. Cela rend-il la situation plus délicate ?
"Le fait que le sol soit chargé d'eau depuis trois semaines rend forcément les choses plus délicates dans la mesure où il aborbe moins l'eau, où les mouvements de terrain et notamment les éboulements sont plus susceptibles de se produire. Il est donc très important de rester très vigilant sur l'environnement global des habitations et sur les axes routiers.