WASHINGTON, 19 septembre 2011 (AFP) - La squalamine, une substance que les requins produisent dans leur foie, pourrait permettre de combattre certains virus humains, allant de l'hépatite à la fièvre jaune, ont annoncé lundi des chercheurs aux Etats-Unis.
Les propriétés antibiotiques de la squalamine étaient déjà connues depuis la découverte de cette substance en 1993. Mais l'étude publiée par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences est la première à examiner son impact potentiel contre des virus.
Les chercheurs du Centre médical de l'Université de Georgetown, à Washington, ont découvert que cette substance parvenait à limiter la progression d'infections virales chez les animaux et même dans certains cas à la guérir.
Des cultures en laboratoire ont montré que la squalamine pouvait "inhiber l'infection de cellules sanguines par le virus de la dengue ainsi que l'infection de cellules du foie humain par l'hépatite B et D", selon les conclusions de l'étude.
Des tests effectués sur des animaux ont montré des résultats similaires en ce qui concerne la fièvre jaune et le virus de l'encéphalite équine de l'Est (la "maladie du sommeil") ainsi qu'un type d'herpès qui touche les rongeurs.
"Il s'agit d'une substance prometteuse qui, dans son principe actif et sa structure chimique, n'a rien de commun avec d'autres matières actuellement à l'étude pour traiter les virus", a observé le professeur Michael Zasloff, le découvreur de la squalamine.
Le professeur Zasloff a indiqué que le dosage idéal de la squalamine n'était pas encore déterminé avec précision mais qu'il entendait procéder à des essais sur l'être humain.
La squalamine est sans danger pour l'homme et a déjà été envisagée pour combattre le cancer et des maladies des yeux. Des recherches en ce sens sont en cours.
ksh/bar/gde
Les propriétés antibiotiques de la squalamine étaient déjà connues depuis la découverte de cette substance en 1993. Mais l'étude publiée par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences est la première à examiner son impact potentiel contre des virus.
Les chercheurs du Centre médical de l'Université de Georgetown, à Washington, ont découvert que cette substance parvenait à limiter la progression d'infections virales chez les animaux et même dans certains cas à la guérir.
Des cultures en laboratoire ont montré que la squalamine pouvait "inhiber l'infection de cellules sanguines par le virus de la dengue ainsi que l'infection de cellules du foie humain par l'hépatite B et D", selon les conclusions de l'étude.
Des tests effectués sur des animaux ont montré des résultats similaires en ce qui concerne la fièvre jaune et le virus de l'encéphalite équine de l'Est (la "maladie du sommeil") ainsi qu'un type d'herpès qui touche les rongeurs.
"Il s'agit d'une substance prometteuse qui, dans son principe actif et sa structure chimique, n'a rien de commun avec d'autres matières actuellement à l'étude pour traiter les virus", a observé le professeur Michael Zasloff, le découvreur de la squalamine.
Le professeur Zasloff a indiqué que le dosage idéal de la squalamine n'était pas encore déterminé avec précision mais qu'il entendait procéder à des essais sur l'être humain.
La squalamine est sans danger pour l'homme et a déjà été envisagée pour combattre le cancer et des maladies des yeux. Des recherches en ce sens sont en cours.
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