PAPEETE, 9 novembre 2018 – Plusieurs manifestations sont organisées un peu partout en Polynésie française, jusqu’à dimanche, dans le cadre de la semaine de lutte contre le diabète. Cette maladie non-transmissible concerne potentiellement une personne sur cinq au Fenua.
"Le diabète se soigne d’autant mieux qu’il est diagnostiqué de manière précoce". Le principe est exposé par la directrice de la Santé, le docteur Laurence Bonnac-Théron. Et il apparaît d’autant plus intéressant qu’on estime que la prévalence du diabète de type 2 est de près de 22 % dans la population des 20 à 79 ans en Polynésie française. Surtout, la moitié d’entre-elles ignorent être malade, parce que non diagnostiquées. Manque d’activité physique, alimentation déséquilibrée, surpoids, etc. : l’hyperglycémie chronique concerne plus de 45 000 personnes adultes en Polynésie et ne cesse de progresser dans la population.
C’est dans ce cadre et pour sensibiliser le plus grand nombre aux méfaits de cette maladie silencieuse qu’est le diabète, afin de promouvoir des habitudes de vie plus saines aussi, que le ministère de la Prévention et de la Santé organise cette année encore une semaine dédiée à la lutte contre le diabète en Polynésie. Cet événement est ponctué de diverses manifestations un peu partout au Fenua, du 12 au 18 novembre.
Sensibilisation et prévention
Plusieurs messages seront promus à cette occasion. Il s’agit d’abord de bien communiquer sur la gravité de cette maladie métabolique. Le diabète se caractérise par un excès chronique de sucre dans le sang. Ce mal apparaît silencieusement et a des conséquences déterminantes sur la santé : risques cardiovasculaires graves, insuffisance rénale, cécité, neuropathie des membres inférieurs, etc.
On sait en outre que le surpoids, qui concerne 70 % de la population polynésienne (dont 40 % au stade d’obésité), est un facteur de risque majeur (80 %) pour le diabète. Or 70 % des cas de diabète de type 2 peuvent être évités en adoptant une alimentation saine et en ayant une activité physique régulière (au moins 150 minutes par semaine).
Dépistage
Par ailleurs, qu’il s’agisse de négligence, de déni ou d’une absence de diagnostic, de nombreux diabétiques polynésiens agissent comme s’ils n’étaient pas atteints par la maladie. Et c’est à leur intention qu’un accent tout particulier sera mis un peu partout cette semaine sur le dépistage. S’il est possible de faire un test gratuit toute l’année dans les structures de santé publiques (dispensaires, centres médicaux, infirmeries, etc.), des dépistages seront proposés à la population dans tous les dispensaires de Tahiti du 12 au 16 novembre de même qu’au marché de Papeete, devant la cathédrale, mercredi 14, à Moorea du 12 au 14, ainsi que dans les cinq îles australes, aux îles Sous-le-vent et au Tuamotu à Kaukura, Faaite et Reao.
En marge des manifestations organisées lors de cette semaine de lutte contre le diabète, une projection gratuite du film documentaire Sugarland est programmée au cinéma Majestic, mercredi 14 novembre. Elle sera suivie d’un débat avec des professionnels de santé. L’entrée est gratuite ; mais les places sont limitées à 240.
Autre action de sensibilisation : une opération Caddie santé est organisée dans les halls des grandes surfaces, vendredi 16 et samedi 17 novembre. A cette occasion, des animateurs proposeront aux passants de découvrir le contenu d’un Caddie santé, avec le nécessaire pour une semaine de repas équilibrés. Un livret de recettes sera d'ailleurs remis aux chalands.
Le point d’orgue de la semaine se tiendra aux jardins de Paofai, avec la cinquième édition des EA’ttitude, lors d’une manifestation baptisée cette année Healthy night fever.
Tout cela est mis en œuvre pour inciter tout un chacun à se prendre en main, face à ce risque diabète : "Nous n’avons pas de solution toute faite, déplore le Dr. Bonnac-Théron face à cette maladie comportementale. Il faut vraiment que chacun y mette du sien".
"Le diabète se soigne d’autant mieux qu’il est diagnostiqué de manière précoce". Le principe est exposé par la directrice de la Santé, le docteur Laurence Bonnac-Théron. Et il apparaît d’autant plus intéressant qu’on estime que la prévalence du diabète de type 2 est de près de 22 % dans la population des 20 à 79 ans en Polynésie française. Surtout, la moitié d’entre-elles ignorent être malade, parce que non diagnostiquées. Manque d’activité physique, alimentation déséquilibrée, surpoids, etc. : l’hyperglycémie chronique concerne plus de 45 000 personnes adultes en Polynésie et ne cesse de progresser dans la population.
C’est dans ce cadre et pour sensibiliser le plus grand nombre aux méfaits de cette maladie silencieuse qu’est le diabète, afin de promouvoir des habitudes de vie plus saines aussi, que le ministère de la Prévention et de la Santé organise cette année encore une semaine dédiée à la lutte contre le diabète en Polynésie. Cet événement est ponctué de diverses manifestations un peu partout au Fenua, du 12 au 18 novembre.
Sensibilisation et prévention
Plusieurs messages seront promus à cette occasion. Il s’agit d’abord de bien communiquer sur la gravité de cette maladie métabolique. Le diabète se caractérise par un excès chronique de sucre dans le sang. Ce mal apparaît silencieusement et a des conséquences déterminantes sur la santé : risques cardiovasculaires graves, insuffisance rénale, cécité, neuropathie des membres inférieurs, etc.
On sait en outre que le surpoids, qui concerne 70 % de la population polynésienne (dont 40 % au stade d’obésité), est un facteur de risque majeur (80 %) pour le diabète. Or 70 % des cas de diabète de type 2 peuvent être évités en adoptant une alimentation saine et en ayant une activité physique régulière (au moins 150 minutes par semaine).
Dépistage
Par ailleurs, qu’il s’agisse de négligence, de déni ou d’une absence de diagnostic, de nombreux diabétiques polynésiens agissent comme s’ils n’étaient pas atteints par la maladie. Et c’est à leur intention qu’un accent tout particulier sera mis un peu partout cette semaine sur le dépistage. S’il est possible de faire un test gratuit toute l’année dans les structures de santé publiques (dispensaires, centres médicaux, infirmeries, etc.), des dépistages seront proposés à la population dans tous les dispensaires de Tahiti du 12 au 16 novembre de même qu’au marché de Papeete, devant la cathédrale, mercredi 14, à Moorea du 12 au 14, ainsi que dans les cinq îles australes, aux îles Sous-le-vent et au Tuamotu à Kaukura, Faaite et Reao.
En marge des manifestations organisées lors de cette semaine de lutte contre le diabète, une projection gratuite du film documentaire Sugarland est programmée au cinéma Majestic, mercredi 14 novembre. Elle sera suivie d’un débat avec des professionnels de santé. L’entrée est gratuite ; mais les places sont limitées à 240.
Autre action de sensibilisation : une opération Caddie santé est organisée dans les halls des grandes surfaces, vendredi 16 et samedi 17 novembre. A cette occasion, des animateurs proposeront aux passants de découvrir le contenu d’un Caddie santé, avec le nécessaire pour une semaine de repas équilibrés. Un livret de recettes sera d'ailleurs remis aux chalands.
Le point d’orgue de la semaine se tiendra aux jardins de Paofai, avec la cinquième édition des EA’ttitude, lors d’une manifestation baptisée cette année Healthy night fever.
Tout cela est mis en œuvre pour inciter tout un chacun à se prendre en main, face à ce risque diabète : "Nous n’avons pas de solution toute faite, déplore le Dr. Bonnac-Théron face à cette maladie comportementale. Il faut vraiment que chacun y mette du sien".
Healthy night fever, le 16 novembre de 17 h à 21 h
Les jardins de Paofai accueillent un événement EA'ttitude, vendredi 16 novembre en soirée en entrée libre et gratuite. De 17 heures à 21 h, de nombreuses animations sportives ainsi que des stands d'information sur le diabète sont mis en place pour l'occasion.
Au programme des activités "kids" : cours collectifs de Sh'bam, Body combat, Body attack ; stands découverte gustative ; stands d'information ; initiation à la gym ; initiation au hip-hop ; yoga "kids level" ; initiation aux sports de combat "kids level", etc.
Au programme des activités pour les plus grands : sessions de RPM ; cours collectifs de Sh'bam, Body combat, Body attack, Circuit training : Yoga ; Grit Mills strength ; Initiation aux arts martiaux ; Initiation au surfset fitness, etc.
Un challenge inter-administrations et un challenge inter-entreprises seront mis en place. L'esprit d'équipe et la bonne humeur sont attendus au rendez-vous.
Au programme des activités "kids" : cours collectifs de Sh'bam, Body combat, Body attack ; stands découverte gustative ; stands d'information ; initiation à la gym ; initiation au hip-hop ; yoga "kids level" ; initiation aux sports de combat "kids level", etc.
Au programme des activités pour les plus grands : sessions de RPM ; cours collectifs de Sh'bam, Body combat, Body attack, Circuit training : Yoga ; Grit Mills strength ; Initiation aux arts martiaux ; Initiation au surfset fitness, etc.
Un challenge inter-administrations et un challenge inter-entreprises seront mis en place. L'esprit d'équipe et la bonne humeur sont attendus au rendez-vous.