Au vu de la recrudescence de l'épidémie de Covid-19, certains clubs ont décidé de repousser leur rentrée sur les terrains d'entraînement.
Tahiti, le 17 août 2021 - A l'image des établissements scolaires, les fédérations sportives et leurs clubs effectuent elles aussi leur rentrée en août. Une période propice en temps normal au renouvellement des licences et à la préparation de la saison à venir, mais qui est aujourd'hui fortement perturbée par le contexte sanitaire.
Le mois d'août est en général propice au renouvellement des licences et à la relance des activités sportives au sein des fédérations et des clubs. Une rentrée sportive plus que perturbée cette année avec la recrudescence explosive de l'épidémie de Covid-19.
Si la pratique des “activités sportives encadrées” est toujours autorisée, certains clubs ont décidé de reporter leur rentrée. C'est le cas par exemple du club de football de l'AS JT, présidé par Thierry Ariiotima, qui a reporté au mois de septembre la rentrée de son école de football et les entraînements de ses différentes équipes. “On voit tous l'évolution des chiffres de l'épidémie et on est tous dans l'attente de mesures sanitaires encore plus restrictives. On ne voulait pas relancer les activités et puis tout arrêter dans le cadre d'un éventuel confinement”, a expliqué celui qui est également le président de la Fédération tahitienne de football (FTF).
Un autre club de foot, l'AS Central, a lui aussi décidé de repousser sa rentrée. Dans d'autres disciplines sportives, au rugby, les clubs de Pirae et de Arue, ont également décidé de reporter jusqu'à nouvel ordre leurs entraînements. Et certains clubs d'escrime sont également dans la même situation.
“Les licenciés reviendront dans leur club une fois la crise passée”
Dans ces conditions comment remobiliser les licenciés à revenir dans leur club ? Thierry Ariiotima, le patron de la FTF, fort de ses quelques 9 000 licenciés, ne doute pas lui du retour des joueurs dans leur structure. “Les licenciés reviendront dans leur club une fois la crise passée. Maintenant ce qui pose problème c'est l'organisation de la prochaine saison et quand on pourra reprendre les compétitions. Sachant qu'il faut laisser au moins quatre semaines aux équipes pour effectuer une bonne préparation”, indique l'intéressé. Ariiotima a précisé par ailleurs que l'épidémie de Covid-19 et les restrictions sanitaires avaient finalement eu peu d'incidence sur son nombre de licenciés qui s'est globalement maintenu. “Mais il faudra attendre la fin du mois d'août et le retour des engagements des clubs pour savoir où on en est.”
Pour le rugby, l'arrêt des compétitions entre novembre 2020 et février 2021 avait grandement fragilisé certains clubs, comme le Rugby Club de Pirae qui avait eu du mal à aligner une équipe compétitive. Laurent Tardieu, président de la Fédération polynésienne de rugby, avait noté alors une baisse de 20 % du nombre de licenciés.
Pour la Fédération tahitienne de natation et son président Michel Sommers, le contexte sanitaire a également causé une baisse de 15 % du nombre de licenciés. “On est aujourd'hui aux alentours des 2 000 licenciés. La crise est là mais on a réussi quand même à se maintenir grâce notamment à l'activité dans les îles”, indique le patron de la FTN.
Mais les disciplines qui ont le plus pâti de la situation sanitaire sont sans aucun doute les sports de combats. A la Fédération polynésienne de lutte, arts martiaux mixtes, jiu-jitsu brésilien et disciplines associées (FPLAJDA) on a enregistré en 2020 une perte de 30% de licenciés. “On était bien reparti cette année grâce notamment à l'émergence du MMA”, précise le cadre technique Yannick Hartmann. “Pour le moment les entraînements continuent dans les clubs parce que beaucoup de coachs gagnent leur vie comme ça. Mais on s'inquiète évidemment, comme tout le monde, des prochaines mesures qui pourraient interdire les entraînements.”
Le mouvement sportif polynésien pèserait 70 000 licenciés pour plus de 200 associations sportives affiliées au Comité olympique de Polynésie française (COPF). Des chiffres à prendre néanmoins avec des pincettes car aucune étude officielle ne vient les corroborer.
Le mois d'août est en général propice au renouvellement des licences et à la relance des activités sportives au sein des fédérations et des clubs. Une rentrée sportive plus que perturbée cette année avec la recrudescence explosive de l'épidémie de Covid-19.
Si la pratique des “activités sportives encadrées” est toujours autorisée, certains clubs ont décidé de reporter leur rentrée. C'est le cas par exemple du club de football de l'AS JT, présidé par Thierry Ariiotima, qui a reporté au mois de septembre la rentrée de son école de football et les entraînements de ses différentes équipes. “On voit tous l'évolution des chiffres de l'épidémie et on est tous dans l'attente de mesures sanitaires encore plus restrictives. On ne voulait pas relancer les activités et puis tout arrêter dans le cadre d'un éventuel confinement”, a expliqué celui qui est également le président de la Fédération tahitienne de football (FTF).
Un autre club de foot, l'AS Central, a lui aussi décidé de repousser sa rentrée. Dans d'autres disciplines sportives, au rugby, les clubs de Pirae et de Arue, ont également décidé de reporter jusqu'à nouvel ordre leurs entraînements. Et certains clubs d'escrime sont également dans la même situation.
“Les licenciés reviendront dans leur club une fois la crise passée”
Dans ces conditions comment remobiliser les licenciés à revenir dans leur club ? Thierry Ariiotima, le patron de la FTF, fort de ses quelques 9 000 licenciés, ne doute pas lui du retour des joueurs dans leur structure. “Les licenciés reviendront dans leur club une fois la crise passée. Maintenant ce qui pose problème c'est l'organisation de la prochaine saison et quand on pourra reprendre les compétitions. Sachant qu'il faut laisser au moins quatre semaines aux équipes pour effectuer une bonne préparation”, indique l'intéressé. Ariiotima a précisé par ailleurs que l'épidémie de Covid-19 et les restrictions sanitaires avaient finalement eu peu d'incidence sur son nombre de licenciés qui s'est globalement maintenu. “Mais il faudra attendre la fin du mois d'août et le retour des engagements des clubs pour savoir où on en est.”
Pour le rugby, l'arrêt des compétitions entre novembre 2020 et février 2021 avait grandement fragilisé certains clubs, comme le Rugby Club de Pirae qui avait eu du mal à aligner une équipe compétitive. Laurent Tardieu, président de la Fédération polynésienne de rugby, avait noté alors une baisse de 20 % du nombre de licenciés.
Pour la Fédération tahitienne de natation et son président Michel Sommers, le contexte sanitaire a également causé une baisse de 15 % du nombre de licenciés. “On est aujourd'hui aux alentours des 2 000 licenciés. La crise est là mais on a réussi quand même à se maintenir grâce notamment à l'activité dans les îles”, indique le patron de la FTN.
Mais les disciplines qui ont le plus pâti de la situation sanitaire sont sans aucun doute les sports de combats. A la Fédération polynésienne de lutte, arts martiaux mixtes, jiu-jitsu brésilien et disciplines associées (FPLAJDA) on a enregistré en 2020 une perte de 30% de licenciés. “On était bien reparti cette année grâce notamment à l'émergence du MMA”, précise le cadre technique Yannick Hartmann. “Pour le moment les entraînements continuent dans les clubs parce que beaucoup de coachs gagnent leur vie comme ça. Mais on s'inquiète évidemment, comme tout le monde, des prochaines mesures qui pourraient interdire les entraînements.”
Le mouvement sportif polynésien pèserait 70 000 licenciés pour plus de 200 associations sportives affiliées au Comité olympique de Polynésie française (COPF). Des chiffres à prendre néanmoins avec des pincettes car aucune étude officielle ne vient les corroborer.