ANGOULEME, 28 janvier 2012 (AFP) - L'auteur belge François Schuiten se lance, avec la complicité de Dassault Systèmes, sur des rails inédits avec "La Douce" (Casterman), la première BD bénéficiant de la réalité augmentée, qui permet de faire naître un univers virtuel à partir de l'album papier.
"Il suffit d'ouvrir la page de garde du livre et de la mettre devant la webcam de son ordinateur pour donner vie, comme un +pop-up+ virtuel, à la locomotive 12.004, héroïne de l'album et icône industrielle des années 30", explique François Schuiten, créateur des célèbres "Cités Obscures" avec Benoît Peeters, et qui fait cette fois cavalier seul.
"Vous voyez la locomotive à vapeur avancer vers vous avec son panache de fumée, tourner... La manipulation s'effectue avec la BD pour seule manette", poursuit cet amoureux des trains lors d'une présentation au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
A partir d'avril, date de sortie de la BD, les lecteurs pourront découvrir cette expérience sur le site www.12-ladouce.com, ainsi qu'une autre, en réalité virtuelle, qui proposera un voyage d'immersion en 3D pour découvrir tous les secrets des mécanismes et la technologie de l'époque.
Cette locomotive franco-belge a existé. Elle était la plus rapide de son temps (165 km/h). Mais les plans de cette merveille de technologie ont été en grande partie perdus.
"En se basant sur les rares plans exploitables et en numérisant la vraie 12.0004, une équipe de passionnés de notre société a créé une maquette industrielle numérique en 3D", indique à l'AFP Mehdi Tayoubi, directeur de la stratégie digitale de Dassault Systèmes, spécialiste de la 3D interactive.
Cette reconstitution sera aussi "un élément clé du site web, avec un côté ludique et une dimension pédagogique, faisant revivre un joyau industriel méconnu", ajoute-t-il.
Mais au-delà de la technique, "La Douce", anticipation dessinée avec maestria par Schuiten, Grand Prix d'Angoulême en 2002, est aussi une histoire humaine, celle de son mécanicien-chauffeur qui ne supporte pas de voir sa machine partir à la casse dans un pays où la montée des eaux entraîne le remplacement des rails submergés par des téléphériques... Pour lui, ce serait mourir.
"Il suffit d'ouvrir la page de garde du livre et de la mettre devant la webcam de son ordinateur pour donner vie, comme un +pop-up+ virtuel, à la locomotive 12.004, héroïne de l'album et icône industrielle des années 30", explique François Schuiten, créateur des célèbres "Cités Obscures" avec Benoît Peeters, et qui fait cette fois cavalier seul.
"Vous voyez la locomotive à vapeur avancer vers vous avec son panache de fumée, tourner... La manipulation s'effectue avec la BD pour seule manette", poursuit cet amoureux des trains lors d'une présentation au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
A partir d'avril, date de sortie de la BD, les lecteurs pourront découvrir cette expérience sur le site www.12-ladouce.com, ainsi qu'une autre, en réalité virtuelle, qui proposera un voyage d'immersion en 3D pour découvrir tous les secrets des mécanismes et la technologie de l'époque.
Cette locomotive franco-belge a existé. Elle était la plus rapide de son temps (165 km/h). Mais les plans de cette merveille de technologie ont été en grande partie perdus.
"En se basant sur les rares plans exploitables et en numérisant la vraie 12.0004, une équipe de passionnés de notre société a créé une maquette industrielle numérique en 3D", indique à l'AFP Mehdi Tayoubi, directeur de la stratégie digitale de Dassault Systèmes, spécialiste de la 3D interactive.
Cette reconstitution sera aussi "un élément clé du site web, avec un côté ludique et une dimension pédagogique, faisant revivre un joyau industriel méconnu", ajoute-t-il.
Mais au-delà de la technique, "La Douce", anticipation dessinée avec maestria par Schuiten, Grand Prix d'Angoulême en 2002, est aussi une histoire humaine, celle de son mécanicien-chauffeur qui ne supporte pas de voir sa machine partir à la casse dans un pays où la montée des eaux entraîne le remplacement des rails submergés par des téléphériques... Pour lui, ce serait mourir.