Paris, France | AFP | samedi 06/12/2014 - Une photo du président François Hollande en chapka et pelisse en fourrure offerts par le président du Kazakhstan a provoqué une rafale de tweets moqueurs ou agressifs sur Twitter samedi matin.
La photo, qui montre François Hollande ainsi vêtu, à côté de son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaiev en costume-cravate, a été prise par le photographe officiel du président kazakh, selon France Info, lors de leur rencontre vendredi au palais présidentiel, à Astana.
La photo, publiée à l'origine vendredi soir sur le compte Instagram du service de presse kazakh, a finalement été retirée samedi matin.
Mais depuis vendredi soir elle a très vite tourné très largement sur les réseaux sociaux. "9h27. La photo de Hollande en tenue traditionnelle kazakhe apparaît pour la 3.945e fois sur ma timeline depuis hier. On a fait le tour là, non ?", a tweeté samedi matin Christophe Carron, journaliste de La Nouvelle Edition sur Canal+.
La presse faisait largement état de l'embarras de l'Elysée: "L'Élysée furieux après la diffusion de la photo de François Hollande en costume traditionnel kazakh", titrait Le Lab d'Europe 1 samedi. "Hollande en fourrure au Kazakhstan: la photo qui gêne l'Elysée" commentait le site du JDD.
Les moqueurs s'en donnaient à coeur joie, avec une surenchère de jeux de mots et de photos détournées. "Hollande tourne kazakh... que fait la pelisse ?", s'amusait un blogueur. "Un vrai tabac pour Noël : la poupée #Hollande que les enfants pourront habiller comme ils veulent", a lancé l'historien des médias Christian Delporte, qui y voit une erreur de communication et ajoute: "Il n'est pas interdit aux communicants de l'Elysée de franchir les frontières".
Interrogé en marge d'un déplacement dans l'Essonne sur ce "Hollande bashing", le Premier ministre, Manuel Valls, a estimé que "les Français sont très éloignés de ça".
"Le président de la République vient de faire un déplacement important. Il rencontre cet après-midi Vladimir Poutine, il assume pleinement son rôle de chef de l'Etat. La France à l'extérieur est regardée, parfois avec envie et en tout cas avec respect. Il faut que tout le monde se rende compte que le président de la République dirige un grand pays et ce grand pays doit être respecté par tous et son chef de l'Etat également", a insisté Manuel Valls.
Des militants de l'UMP ou d'extrême-droite ont largement saisi l’occasion d'ironiser. A l'inverse, certains relativisaient, comme le journaliste politique Olivier Biffaud qui a tweeté "C'est vrai que la photo de Hollande en chapka, c'est 1.000 fois plus important que sa rencontre politique avec Poutine ! #legrandnimportequoi". Des défenseurs de Hollande diffusaient des photos d’autres présidents eux aussi affublés d'un costume traditionnel lors de visites à l'étranger, comme Vladimir Poutine, Barack Obama et Nicolas Sarkozy.
La photo, qui montre François Hollande ainsi vêtu, à côté de son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaiev en costume-cravate, a été prise par le photographe officiel du président kazakh, selon France Info, lors de leur rencontre vendredi au palais présidentiel, à Astana.
La photo, publiée à l'origine vendredi soir sur le compte Instagram du service de presse kazakh, a finalement été retirée samedi matin.
Mais depuis vendredi soir elle a très vite tourné très largement sur les réseaux sociaux. "9h27. La photo de Hollande en tenue traditionnelle kazakhe apparaît pour la 3.945e fois sur ma timeline depuis hier. On a fait le tour là, non ?", a tweeté samedi matin Christophe Carron, journaliste de La Nouvelle Edition sur Canal+.
La presse faisait largement état de l'embarras de l'Elysée: "L'Élysée furieux après la diffusion de la photo de François Hollande en costume traditionnel kazakh", titrait Le Lab d'Europe 1 samedi. "Hollande en fourrure au Kazakhstan: la photo qui gêne l'Elysée" commentait le site du JDD.
Les moqueurs s'en donnaient à coeur joie, avec une surenchère de jeux de mots et de photos détournées. "Hollande tourne kazakh... que fait la pelisse ?", s'amusait un blogueur. "Un vrai tabac pour Noël : la poupée #Hollande que les enfants pourront habiller comme ils veulent", a lancé l'historien des médias Christian Delporte, qui y voit une erreur de communication et ajoute: "Il n'est pas interdit aux communicants de l'Elysée de franchir les frontières".
Interrogé en marge d'un déplacement dans l'Essonne sur ce "Hollande bashing", le Premier ministre, Manuel Valls, a estimé que "les Français sont très éloignés de ça".
"Le président de la République vient de faire un déplacement important. Il rencontre cet après-midi Vladimir Poutine, il assume pleinement son rôle de chef de l'Etat. La France à l'extérieur est regardée, parfois avec envie et en tout cas avec respect. Il faut que tout le monde se rende compte que le président de la République dirige un grand pays et ce grand pays doit être respecté par tous et son chef de l'Etat également", a insisté Manuel Valls.
Des militants de l'UMP ou d'extrême-droite ont largement saisi l’occasion d'ironiser. A l'inverse, certains relativisaient, comme le journaliste politique Olivier Biffaud qui a tweeté "C'est vrai que la photo de Hollande en chapka, c'est 1.000 fois plus important que sa rencontre politique avec Poutine ! #legrandnimportequoi". Des défenseurs de Hollande diffusaient des photos d’autres présidents eux aussi affublés d'un costume traditionnel lors de visites à l'étranger, comme Vladimir Poutine, Barack Obama et Nicolas Sarkozy.
Le déluge s'abat sur Hollande à l'île de Sein
Ruisselant sous une pluie diluvienne, François Hollande, impassible, rend hommage le 25 août aux Résistants de l'île de Sein, à l'occasion du 70e anniversaire de la Libération.
"Le message de l'île de Sein, c'est qu'il n'y a pas de péril, pas de difficulté que nous ne puissions surmonter, dès lors que la volonté existe, dès lors que le rassemblement se fait", déclare le président de la République, qui vient de charger Manuel Valls de former un nouveau gouvernement, après les critiques au vitriol de plusieurs ministres contre sa politique.
Le cliché, peu avenant pour le chef de l'Etat, suscite de nouvelles critiques sur la gestion de son image, donnant lieu à nombre d'exégèses sur un président rincé, au sens propre comme au figuré.
M. Hollande est poursuivi par les intempéries depuis le début de son mandat, qu'il avait inauguré en remontant sous la pluie les Champs-Elysées à bord d'une décapotable.
"Le message de l'île de Sein, c'est qu'il n'y a pas de péril, pas de difficulté que nous ne puissions surmonter, dès lors que la volonté existe, dès lors que le rassemblement se fait", déclare le président de la République, qui vient de charger Manuel Valls de former un nouveau gouvernement, après les critiques au vitriol de plusieurs ministres contre sa politique.
Le cliché, peu avenant pour le chef de l'Etat, suscite de nouvelles critiques sur la gestion de son image, donnant lieu à nombre d'exégèses sur un président rincé, au sens propre comme au figuré.
M. Hollande est poursuivi par les intempéries depuis le début de son mandat, qu'il avait inauguré en remontant sous la pluie les Champs-Elysées à bord d'une décapotable.