Paris, France | AFP | jeudi 09/12/2021 - La comète Leonard, venue des confins du système solaire, s'apprête à passer "au plus près" de la Terre, à 35 millions de kilomètres, et sa longue chevelure sera visible dans l'hémisphère nord, a annoncé jeudi l'Observatoire de Paris-PSL.
Depuis début décembre, le petit corps rocheux et glacé peut s'observer avant les premières lueurs de l'aube, avec une "bonne paire de jumelles ou un télescope", détaille l'Observatoire dans un communiqué.
Dimanche, la comète passera au plus près de la Terre, à un peu plus de 35 millions de kilomètres, soit un quart de la distance Terre-Soleil. Puis, à partir de la mi-décembre et jusqu'à fin décembre, elle sera visible dans l'hémisphère sud "mais comme elle foncera en direction du Soleil, il sera de plus en plus difficile de l'observer", puisqu'elle sera "rapidement noyée dans les lueurs de l'aube".
Ces jours-ci, les conditions d'observation sont particulièrement favorables étant donné que le ciel est "exempt de Lune" et que la comète est particulièrement brillante: en s'approchant du Soleil, la glace contenue dans la comète se sublime en gaz, créant une longue traîne sur plusieurs millions de kilomètres.
Elle brille cependant moins que la comète Neowise passée deux fois plus près du Soleil à l'été 2020, et qui était, elle, visible à l'oeil nu, a expliqué à l'AFP Nicolas Biver, astrophysicien CNRS à l'Observatoire.
L'objet céleste fut détecté en janvier 2021 par l'astronome Greg Leonard, avec un télescope en Arizona (Etats-Unis).
En étudiant son orbite, les astronomes ont déduit qu'elle provenait du nuage de Oort, un réservoir de plusieurs centaines de milliards de comètes situé à la limite du système solaire.
Il s'agit d'une comète "à longue période", qui aurait "déjà fait un tour du Soleil il y a environ 83.000 ans", selon Nicolas Biver.
Le 18 décembre, elle passera près de Vénus. Avant de s'en "retourner vers son berceau d'origine", puis d'être probablement définitivement éjectée du système solaire.
Depuis début décembre, le petit corps rocheux et glacé peut s'observer avant les premières lueurs de l'aube, avec une "bonne paire de jumelles ou un télescope", détaille l'Observatoire dans un communiqué.
Dimanche, la comète passera au plus près de la Terre, à un peu plus de 35 millions de kilomètres, soit un quart de la distance Terre-Soleil. Puis, à partir de la mi-décembre et jusqu'à fin décembre, elle sera visible dans l'hémisphère sud "mais comme elle foncera en direction du Soleil, il sera de plus en plus difficile de l'observer", puisqu'elle sera "rapidement noyée dans les lueurs de l'aube".
Ces jours-ci, les conditions d'observation sont particulièrement favorables étant donné que le ciel est "exempt de Lune" et que la comète est particulièrement brillante: en s'approchant du Soleil, la glace contenue dans la comète se sublime en gaz, créant une longue traîne sur plusieurs millions de kilomètres.
Elle brille cependant moins que la comète Neowise passée deux fois plus près du Soleil à l'été 2020, et qui était, elle, visible à l'oeil nu, a expliqué à l'AFP Nicolas Biver, astrophysicien CNRS à l'Observatoire.
L'objet céleste fut détecté en janvier 2021 par l'astronome Greg Leonard, avec un télescope en Arizona (Etats-Unis).
En étudiant son orbite, les astronomes ont déduit qu'elle provenait du nuage de Oort, un réservoir de plusieurs centaines de milliards de comètes situé à la limite du système solaire.
Il s'agit d'une comète "à longue période", qui aurait "déjà fait un tour du Soleil il y a environ 83.000 ans", selon Nicolas Biver.
Le 18 décembre, elle passera près de Vénus. Avant de s'en "retourner vers son berceau d'origine", puis d'être probablement définitivement éjectée du système solaire.