Tahiti, le 13 janvier 2024 – La commission de l'Équipement de l’assemblée a acté ce lundi matin la création d'une mission d'information relative au mouillage des navires de plaisance dans les eaux intérieures de la Polynésie. Une mission de quatre mois, menée par cinq élus et un agent de l'assemblée, pour un budget de deux millions de francs.
Après la problématique de la prise en charge des matahiapo en perte d'autonomie, c'est le mouillage des navires de plaisance dans nos lagons qui intéresse les élus de Tarahoi. Rien d'étonnant d'ailleurs puisque les voiliers sont dans le collimateur du Tavini depuis de nombreuses années. Le gouvernement a joint l'acte à la parole ensuite en décidant d'augmenter les tarifs de la marina Taina de façon très substantielle. Des redevances mensuelles majorées allant de 124 à 465 % et jugées “abusives” par l'association des voiliers qui avait saisi le tribunal administratif. Mais la juridiction a tranché en faveur du Pays pas plus tard qu'en décembre dernier, autorisant ainsi le Port autonome à appliquer ces nouveaux tarifs dès cette année.
Dans la même veine, ce lundi matin, la commission de l'Équipement de l'assemblée que préside l'élue Tavini Marielle Kohumoetini a donc validé une mission d'information sur ce sujet afin d'identifier la règlementation relative au mouillage et les modalités de contrôle et d'accueil des navires de plaisance de passage en Polynésie française.
Emmenée par cinq élus de la commission dont la présidente, et un agent du service des affaires juridiques, du contrôle et de l'évaluation (SAJCE) de l'assemblée, cette mission s'appuiera sur les informations qui auront été recueillies pendant quatre mois au travers d'auditions des autorités du Pays et de l'État, mais aussi des communes, des associations, des professionnels et même d'une “consultation citoyenne” comme le stipule la lettre de cadrage.
L'objectif est d'abord de faire un état des lieux des points de zones de mouillage pour ensuite proposer des pistes d'amélioration de la règlementation en vigueur. L'idée est aussi d'accompagner la mise en œuvre du téléservice Escales “dans la mesure où une loi du Pays est en cours de préparation” pour rendre son utilisation “obligatoire”. Lancée en 2022 par la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM), cette plateforme numérique permet de réguler, gérer et organiser les escales de tous les navires transitant dans nos eaux.
Le budget prévisionnel alloué par l'assemblée à cette mission d'information, qui “nécessitera des déplacements à Rangiroa et aux îles Marquises”, est de 2 millions de francs. Une enveloppe qui couvrira les frais de billets d'avion pour six personnes, ainsi que leurs frais d'hébergement et de restauration.
Après la problématique de la prise en charge des matahiapo en perte d'autonomie, c'est le mouillage des navires de plaisance dans nos lagons qui intéresse les élus de Tarahoi. Rien d'étonnant d'ailleurs puisque les voiliers sont dans le collimateur du Tavini depuis de nombreuses années. Le gouvernement a joint l'acte à la parole ensuite en décidant d'augmenter les tarifs de la marina Taina de façon très substantielle. Des redevances mensuelles majorées allant de 124 à 465 % et jugées “abusives” par l'association des voiliers qui avait saisi le tribunal administratif. Mais la juridiction a tranché en faveur du Pays pas plus tard qu'en décembre dernier, autorisant ainsi le Port autonome à appliquer ces nouveaux tarifs dès cette année.
Dans la même veine, ce lundi matin, la commission de l'Équipement de l'assemblée que préside l'élue Tavini Marielle Kohumoetini a donc validé une mission d'information sur ce sujet afin d'identifier la règlementation relative au mouillage et les modalités de contrôle et d'accueil des navires de plaisance de passage en Polynésie française.
Emmenée par cinq élus de la commission dont la présidente, et un agent du service des affaires juridiques, du contrôle et de l'évaluation (SAJCE) de l'assemblée, cette mission s'appuiera sur les informations qui auront été recueillies pendant quatre mois au travers d'auditions des autorités du Pays et de l'État, mais aussi des communes, des associations, des professionnels et même d'une “consultation citoyenne” comme le stipule la lettre de cadrage.
L'objectif est d'abord de faire un état des lieux des points de zones de mouillage pour ensuite proposer des pistes d'amélioration de la règlementation en vigueur. L'idée est aussi d'accompagner la mise en œuvre du téléservice Escales “dans la mesure où une loi du Pays est en cours de préparation” pour rendre son utilisation “obligatoire”. Lancée en 2022 par la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM), cette plateforme numérique permet de réguler, gérer et organiser les escales de tous les navires transitant dans nos eaux.
Le budget prévisionnel alloué par l'assemblée à cette mission d'information, qui “nécessitera des déplacements à Rangiroa et aux îles Marquises”, est de 2 millions de francs. Une enveloppe qui couvrira les frais de billets d'avion pour six personnes, ainsi que leurs frais d'hébergement et de restauration.