PARIS, 28 octobre 2011 (AFP) - La plus grande marche d'éléphants contre le commerce de l'ivoire a commencé sur le réseau Facebook et compte déjà plus de 150.000 participants, à l'appel du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) qui a lancé cette pétition en ligne originale.
Chaque signature sur le site www.elephantmarch.com se transforme en un éléphant auquel on peut joindre un message personnel et vient grossir une file indienne virtuelle. Après deux semaines, la France apparaît comme le deuxième pays le plus mobilisé, après la Grande-Bretagne, avec plus de 11.000 signatures en date du 28 octobre.
"Depuis 2009, le braconnage des éléphants connaît un regain très inquiétant qui doit alerter nos responsables politiques quant à la nécessité de réinstaurer un embargo international total sur toute vente d'ivoire et veiller à son application", indique Céline Sissler-Bienvenu, directrice d'IFAW France et Afrique francophone, dans un communiqué.
"Tant qu'il existera des débouchés commerciaux pour l'ivoire, les éléphants seront tués pour leurs défenses", rappelle-t-elle. Au Tchad, souligne-t-elle, le Parc national de Zakouma comptait 3.885 éléphants en 2005 et en 2010 ils n'étaient plus que 542.
L'année 2011 pourrait marquer un nouveau record avec 4.759 défenses d'éléphant et 12,4 tonnes d'ivoire saisies depuis le début de l'année par les douanes dans le monde, selon l'IFAW qui précise que seul 10% du trafic est intercepté par les douaniers, selon les chiffres de l'Organisation mondiale des douanes.
Les éléphants sauvages bénéficient depuis 1989 de la plus haute protection inscrite dans la Convention des Nations unies sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES). L'achat et la vente d'ivoire et d'autres parties du corps des éléphants d'Afrique et d'Asie sont interdits.
Des dérogations ont toutefois permis récemment à quelques pays de vendre leurs stocks d'ivoire, relançant la contrebande et le braconnage.
gg/ah/cv
© 1994-2011 Agence France-Presse
Chaque signature sur le site www.elephantmarch.com se transforme en un éléphant auquel on peut joindre un message personnel et vient grossir une file indienne virtuelle. Après deux semaines, la France apparaît comme le deuxième pays le plus mobilisé, après la Grande-Bretagne, avec plus de 11.000 signatures en date du 28 octobre.
"Depuis 2009, le braconnage des éléphants connaît un regain très inquiétant qui doit alerter nos responsables politiques quant à la nécessité de réinstaurer un embargo international total sur toute vente d'ivoire et veiller à son application", indique Céline Sissler-Bienvenu, directrice d'IFAW France et Afrique francophone, dans un communiqué.
"Tant qu'il existera des débouchés commerciaux pour l'ivoire, les éléphants seront tués pour leurs défenses", rappelle-t-elle. Au Tchad, souligne-t-elle, le Parc national de Zakouma comptait 3.885 éléphants en 2005 et en 2010 ils n'étaient plus que 542.
L'année 2011 pourrait marquer un nouveau record avec 4.759 défenses d'éléphant et 12,4 tonnes d'ivoire saisies depuis le début de l'année par les douanes dans le monde, selon l'IFAW qui précise que seul 10% du trafic est intercepté par les douaniers, selon les chiffres de l'Organisation mondiale des douanes.
Les éléphants sauvages bénéficient depuis 1989 de la plus haute protection inscrite dans la Convention des Nations unies sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES). L'achat et la vente d'ivoire et d'autres parties du corps des éléphants d'Afrique et d'Asie sont interdits.
Des dérogations ont toutefois permis récemment à quelques pays de vendre leurs stocks d'ivoire, relançant la contrebande et le braconnage.
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