PAPEETE, 18 octobre 2018 - Le code des postes et télécommunications est modifié afin de permettre à l’Office des postes et télécommunication de réaliser la restructuration prévue au plan Ambition 2020.
Une loi du Pays portant modification de certaines dispositions du code des postes et télécommunications a été adopté jeudi, en séance plénière à Tarahoi, avec les 40 voix de la majorité Tapura Huiraatira, soutenue par le non-inscrit Angélo Frébault. Les groupes d’opposition Tahoera’a et Tavini se sont abstenus.
Cet ajustement réglementaire doit permettre à l’établissement public Office des postes et télécommunication de restructurer ses services et filiales au sein de deux nouvelles sociétés, à compter du 1er janvier 2019, sous couvert d’une holding. Il s’agira de deux sociétés par actions simplifiées. L’une, dénommée Opérateur télécom intégré (OTI), rassemblant les activités de Vini et de la direction des télécoms de l’OPT, et l’autre prenant à sa charge les activités postales et bancaires de l’OPT, sous le nom Opérateur postal et des services financiers (OPSF).
>> Lire aussi : OPT : Deux sociétés seront créées au 1er janvier 2019
La stratégie d’entreprise adoptée en 2015 par l’Office des postes et télécommunications et traduite dans le plan Ambitions 2020, tente de faire face à une diminution constante du chiffre d’affaires du groupe OPT et de projections financières négatives. Une dégradation économique en lien avec le développement des nouvelles technologies et des communications par internet. La restructuration du groupe aujourd’hui rendue possible est présentée comme une "nécessité (…) afin de maintenir son équilibre économique et préserver les emplois de ses agents". L’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) emploie aujourd’hui 1300 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de 23 milliards Fcfp. Le groupe de télécommunications enregistre un déficit structurel de l’ordre de 3 milliards Fcfp par an dans l’exercice des activités qui seront confiées à partir du 1er janvier 2019 à sa filiale OPSF, en charge des missions de service public de l'OPT après cette restructuration.
Une loi du Pays portant modification de certaines dispositions du code des postes et télécommunications a été adopté jeudi, en séance plénière à Tarahoi, avec les 40 voix de la majorité Tapura Huiraatira, soutenue par le non-inscrit Angélo Frébault. Les groupes d’opposition Tahoera’a et Tavini se sont abstenus.
Cet ajustement réglementaire doit permettre à l’établissement public Office des postes et télécommunication de restructurer ses services et filiales au sein de deux nouvelles sociétés, à compter du 1er janvier 2019, sous couvert d’une holding. Il s’agira de deux sociétés par actions simplifiées. L’une, dénommée Opérateur télécom intégré (OTI), rassemblant les activités de Vini et de la direction des télécoms de l’OPT, et l’autre prenant à sa charge les activités postales et bancaires de l’OPT, sous le nom Opérateur postal et des services financiers (OPSF).
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La stratégie d’entreprise adoptée en 2015 par l’Office des postes et télécommunications et traduite dans le plan Ambitions 2020, tente de faire face à une diminution constante du chiffre d’affaires du groupe OPT et de projections financières négatives. Une dégradation économique en lien avec le développement des nouvelles technologies et des communications par internet. La restructuration du groupe aujourd’hui rendue possible est présentée comme une "nécessité (…) afin de maintenir son équilibre économique et préserver les emplois de ses agents". L’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) emploie aujourd’hui 1300 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de 23 milliards Fcfp. Le groupe de télécommunications enregistre un déficit structurel de l’ordre de 3 milliards Fcfp par an dans l’exercice des activités qui seront confiées à partir du 1er janvier 2019 à sa filiale OPSF, en charge des missions de service public de l'OPT après cette restructuration.