PARIS, 03 juin 2013 (AFP) - Les gestionnaires des réseaux électriques français et irlandais vont étudier la faisabilité d'une liaison électrique sous-marine, de quelque 600 km, qui pourrait relier l'Irlande au nord-ouest de la France d'ici 2025, ont ils annoncé lundi.
RTE, filiale autonome d'EDF qui gère les lignes haute tension françaises, et son homologue EirGrid (groupe public irlandais qui exploite le réseau électrique sur l'ensemble de l'île, au nord comme au sud), ont annoncé dans un communiqué avoir conclu un protocole d'accord en ce sens.
Cette liaison électrique aurait une capacité d'environ 700 mégawatts (ce qui équivaut à l'alimentation en courant d'environ 450.000 foyers) et relierait la côte sud de l'Irlande au nord-ouest de la France, via un câble sous-marin, précisent les deux organismes.
RTE et EirGrid expliquent avoir mené ces derniers mois des "études préliminaires qui ont montré l'intérêt économique d'une telle interconnexion", et vont maintenant effectuer des "études détaillées de faisabilité". Pour commencer, ils vont analyser cette année les fonds marins afin d'identifier des tracés potentiels.
Ce projet pourrait paraître à première vue saugrenu, l'île d'Irlande, peu industrialisée et faiblement peuplée, ayant des besoins en électricité limités (ses capacités de production sont inférieures à 10 GW), et étant déjà reliée indirectement au continent via deux interconnexions de 500 MW chacune avec la Grande-Bretagne, dont la deuxième, achevée l'an dernier, entrera en service en 2017.
Mais comme les autres pays européens, le développement rapide des énergies renouvelables, au fonctionnement intermittent, pousse l'île à développer ses capacités d'échange d'électricité, pour compenser les inévitables déficits et excédents de production de courant que cela entraîne.
De nombreux projets dans les renouvelables sont en cours en Irlande, qui dispose d'atouts dans les éoliennes et les énergies marines (hydroliennes, turbines marémotrices...). L'île (nord et sud) vise 40% d'électricité d'origine renouvelable en 2020.
En outre, les interconnexions peuvent diminuer les coûts de l'électricité, en permettant aux opérateurs d'importer du courant lorsque c'est moins cher que d'en produire eux-mêmes.
RTE, filiale autonome d'EDF qui gère les lignes haute tension françaises, et son homologue EirGrid (groupe public irlandais qui exploite le réseau électrique sur l'ensemble de l'île, au nord comme au sud), ont annoncé dans un communiqué avoir conclu un protocole d'accord en ce sens.
Cette liaison électrique aurait une capacité d'environ 700 mégawatts (ce qui équivaut à l'alimentation en courant d'environ 450.000 foyers) et relierait la côte sud de l'Irlande au nord-ouest de la France, via un câble sous-marin, précisent les deux organismes.
RTE et EirGrid expliquent avoir mené ces derniers mois des "études préliminaires qui ont montré l'intérêt économique d'une telle interconnexion", et vont maintenant effectuer des "études détaillées de faisabilité". Pour commencer, ils vont analyser cette année les fonds marins afin d'identifier des tracés potentiels.
Ce projet pourrait paraître à première vue saugrenu, l'île d'Irlande, peu industrialisée et faiblement peuplée, ayant des besoins en électricité limités (ses capacités de production sont inférieures à 10 GW), et étant déjà reliée indirectement au continent via deux interconnexions de 500 MW chacune avec la Grande-Bretagne, dont la deuxième, achevée l'an dernier, entrera en service en 2017.
Mais comme les autres pays européens, le développement rapide des énergies renouvelables, au fonctionnement intermittent, pousse l'île à développer ses capacités d'échange d'électricité, pour compenser les inévitables déficits et excédents de production de courant que cela entraîne.
De nombreux projets dans les renouvelables sont en cours en Irlande, qui dispose d'atouts dans les éoliennes et les énergies marines (hydroliennes, turbines marémotrices...). L'île (nord et sud) vise 40% d'électricité d'origine renouvelable en 2020.
En outre, les interconnexions peuvent diminuer les coûts de l'électricité, en permettant aux opérateurs d'importer du courant lorsque c'est moins cher que d'en produire eux-mêmes.