Tahiti, le 26 juin 2024 - Chaque mois depuis le début de l'année, la Direction de la santé organise une journée de promotion de la santé. Un moment d'échange et de débat autour des bonnes habitudes de santé entre passants et spécialistes. Ce mercredi 26 juin au parc Bougainville, l'Institut du cancer en Polynésie française s'est fait une place parmi les stands dans le cadre de Juin vert, mois de sensibilisation contre le cancer du col de l'utérus. Son objectif : sensibiliser au dépistage et à la vaccination contre le papillomavirus, responsable de ce cancer.
Ce mercredi 26 juin au parc Bougainville, la santé est sur le devant de la scène. Que ce soit les bonnes habitudes sportives, avec des stands encourageant la pratique d'activités, ou bien alimentaires, avec un stand pour échanger sur les bonnes façons de s'alimenter, où de nombreux jeunes ont d'ailleurs pu, malgré la peur du public, dire haut et fort ce qu'il faut faire pour bien manger : “Au lieu de boire du Coca, on peut faire un jus avec les fruits du fa’a’apu”.
Et bien sûr, les bonnes habitudes médicales, avec de nombreux stands de prévention. Comme celui sur la sensibilisation au suicide et à la santé mentale et un autre qui permet de faire un check-up santé rapide : “On va vérifier le taux de glycémie pour le diabète, la tension pour voir si on n'a pas d'hypertension et aussi faire contrôler son IMC”, explique une organisatrice. Et d'autres stands sur la prévention des cancers, et la nécessité d'aller se faire dépister.
Philippe Biarez, Directeur de la santé présent sur place, profite de ces journées pour “donner envie aux gens d'être en bonne santé eux-mêmes”, raconte-t-il. “En les faisant discuter, on s'aperçoit que beaucoup de gens ont des idées très intéressantes.” Malheureusement, cet enthousiasme ne se répercute pas sur tous les stands. Notamment sur celui de l'Institut du cancer en Polynésie française (ICPF), présent exceptionnellement dans le cadre de Juin vert, pour sensibiliser au cancer du col de l'utérus, et sur le lancement de la prise en charge du vaccin contre le papillomavirus, responsable du cancer du col de l'utérus chez les femmes et d'autres cancers chez les hommes.
Le dépistage des cancers
Pourtant, beaucoup de gens viennent échanger avec le docteur Laurent Stien, responsable du pôle dépistage à l’ICPF. “Les gens sont très intéressés, surtout parce qu'ils ne connaissent pas le papillomavirus, ne font pas le lien avec le cancer et ne savent pas qu'un vaccin existe depuis 20 ans”, continue le taote. Le message qu'il souhaite faire passer aujourd'hui : “Le cancer du col de l'utérus est évitable. Premièrement, en faisant des frottis de dépistage régulièrement entre 25 et 65 ans pour les femmes, et deuxièmement, en vaccinant contre le papillomavirus, une vaccination qui doit se faire avant d'être en contact avec le virus, donc chez les garçons et filles entre 11 et 14 ans.”
Le cancer est un fléau que Patricia Grand connaît bien. Présente lors de cette journée de sensibilisation pour l'association Ligue contre le cancer, elle rappelle qu'il ne faut pas attendre qu'un malheur arrive pour se faire dépister. Alors elle appelle, encore et encore, au dépistage, même si cela peut faire peur. Et surtout, appelle à conscientiser les gens sur ce fait, et à ne pas baisser les bras face aux cancers. “Vous avez le droit d'avoir peur, mais vous n'avez pas le droit de ne rien faire.”
Ce mercredi 26 juin au parc Bougainville, la santé est sur le devant de la scène. Que ce soit les bonnes habitudes sportives, avec des stands encourageant la pratique d'activités, ou bien alimentaires, avec un stand pour échanger sur les bonnes façons de s'alimenter, où de nombreux jeunes ont d'ailleurs pu, malgré la peur du public, dire haut et fort ce qu'il faut faire pour bien manger : “Au lieu de boire du Coca, on peut faire un jus avec les fruits du fa’a’apu”.
Et bien sûr, les bonnes habitudes médicales, avec de nombreux stands de prévention. Comme celui sur la sensibilisation au suicide et à la santé mentale et un autre qui permet de faire un check-up santé rapide : “On va vérifier le taux de glycémie pour le diabète, la tension pour voir si on n'a pas d'hypertension et aussi faire contrôler son IMC”, explique une organisatrice. Et d'autres stands sur la prévention des cancers, et la nécessité d'aller se faire dépister.
Philippe Biarez, Directeur de la santé présent sur place, profite de ces journées pour “donner envie aux gens d'être en bonne santé eux-mêmes”, raconte-t-il. “En les faisant discuter, on s'aperçoit que beaucoup de gens ont des idées très intéressantes.” Malheureusement, cet enthousiasme ne se répercute pas sur tous les stands. Notamment sur celui de l'Institut du cancer en Polynésie française (ICPF), présent exceptionnellement dans le cadre de Juin vert, pour sensibiliser au cancer du col de l'utérus, et sur le lancement de la prise en charge du vaccin contre le papillomavirus, responsable du cancer du col de l'utérus chez les femmes et d'autres cancers chez les hommes.
Le dépistage des cancers
Pourtant, beaucoup de gens viennent échanger avec le docteur Laurent Stien, responsable du pôle dépistage à l’ICPF. “Les gens sont très intéressés, surtout parce qu'ils ne connaissent pas le papillomavirus, ne font pas le lien avec le cancer et ne savent pas qu'un vaccin existe depuis 20 ans”, continue le taote. Le message qu'il souhaite faire passer aujourd'hui : “Le cancer du col de l'utérus est évitable. Premièrement, en faisant des frottis de dépistage régulièrement entre 25 et 65 ans pour les femmes, et deuxièmement, en vaccinant contre le papillomavirus, une vaccination qui doit se faire avant d'être en contact avec le virus, donc chez les garçons et filles entre 11 et 14 ans.”
Le cancer est un fléau que Patricia Grand connaît bien. Présente lors de cette journée de sensibilisation pour l'association Ligue contre le cancer, elle rappelle qu'il ne faut pas attendre qu'un malheur arrive pour se faire dépister. Alors elle appelle, encore et encore, au dépistage, même si cela peut faire peur. Et surtout, appelle à conscientiser les gens sur ce fait, et à ne pas baisser les bras face aux cancers. “Vous avez le droit d'avoir peur, mais vous n'avez pas le droit de ne rien faire.”