Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | jeudi 06/08/2020 - La gigantesque mine d'or et de cuivre d'OK Tedi, très isolée dans l'extrême Ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a fermé en raison de la présence de plusieurs cas de Covid-19, a annoncé jeudi son opérateur.
Le groupe Ok Tedi Mining a décidé de "suspendre immédiatement les opérations pendant au moins 14 jours" en raison de l'apparition de sept cas de Covid-19 sur le site situé au coeur de l'Île de Nouvelle-Guinée, tout près de la frontière indonésienne.
Cette mine qui appartenait jadis au groupe BHP mais avait été nationalisée en 2013, emploie plusieurs milliers de personnes et ne pèse pas moins de 7% du PIB du pays, selon Ok Tedi Mining.
L'entreprise soupçonne que le coronavirus ait été apporté sur le site par un ouvrier récemment rentré de Port Moresby, la capitale située à 800 km qui est désormais soumise à d'importantes restrictions, les autorités peinant à contenir plusieurs foyers de contamination.
"L'employé travaille pour nous, il se rendait en bus sur son lieu de travail", a précisé Ok Tedi Mining dans un communiqué.
"Il est probable que davantage de personnes aient été contaminées, ce qui crée un risque inacceptable de contagion accélérée au sein des effectifs d'Ok Tedi."
La mine à ciel ouvert, qui était entrée en opération en 1984, est restée une source importante de revenus pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en dépit de graves problèmes environnementaux.
Les déchets de la mine d'or et de cuivre située dans les monts Star avaient été à l'origine d'une contamination des eaux riveraines en 1995.
Des villages entiers avaient été inondés après la rupture de bassins de décantation et de vastes surfaces forestières détruites.
En 2018, l'industrie extractive représentait 89% des exportations du pays en valeur, et un tiers de son PIB.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a annoncé jeudi 39 nouveaux cas, un record, portant le total à 153.
Le pays est longtemps demeuré exempt de toute épidémie majeure. Mais les experts pensent que la gravité de la situation est désormais très sous-évaluée, car le taux de dépistages est très faible. Les échantillons sont souvent envoyés en Australie ou à Singapour pour faire confirmer un diagnostic positif.
Le groupe Ok Tedi Mining a décidé de "suspendre immédiatement les opérations pendant au moins 14 jours" en raison de l'apparition de sept cas de Covid-19 sur le site situé au coeur de l'Île de Nouvelle-Guinée, tout près de la frontière indonésienne.
Cette mine qui appartenait jadis au groupe BHP mais avait été nationalisée en 2013, emploie plusieurs milliers de personnes et ne pèse pas moins de 7% du PIB du pays, selon Ok Tedi Mining.
L'entreprise soupçonne que le coronavirus ait été apporté sur le site par un ouvrier récemment rentré de Port Moresby, la capitale située à 800 km qui est désormais soumise à d'importantes restrictions, les autorités peinant à contenir plusieurs foyers de contamination.
"L'employé travaille pour nous, il se rendait en bus sur son lieu de travail", a précisé Ok Tedi Mining dans un communiqué.
"Il est probable que davantage de personnes aient été contaminées, ce qui crée un risque inacceptable de contagion accélérée au sein des effectifs d'Ok Tedi."
La mine à ciel ouvert, qui était entrée en opération en 1984, est restée une source importante de revenus pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en dépit de graves problèmes environnementaux.
Les déchets de la mine d'or et de cuivre située dans les monts Star avaient été à l'origine d'une contamination des eaux riveraines en 1995.
Des villages entiers avaient été inondés après la rupture de bassins de décantation et de vastes surfaces forestières détruites.
En 2018, l'industrie extractive représentait 89% des exportations du pays en valeur, et un tiers de son PIB.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a annoncé jeudi 39 nouveaux cas, un record, portant le total à 153.
Le pays est longtemps demeuré exempt de toute épidémie majeure. Mais les experts pensent que la gravité de la situation est désormais très sous-évaluée, car le taux de dépistages est très faible. Les échantillons sont souvent envoyés en Australie ou à Singapour pour faire confirmer un diagnostic positif.