PAPEETE, le 26 novembre 2018 - Le lori ultramarin (Vini ultramarina), encore connu sous le nom de Pihiti reste peu connu. Pour sortir de l’ombre cet oiseau menacé et en voie d’extinction, des étudiants de 2e année de licence géographie et aménagement de Polynésie proposent une exposition la bibliothèque universitaire. Cette exposition a été inaugurée vendredi dernier.
Le Omama’o (monarque de Tahiti) est bien connu du grand public. Ce qui n’est pas le cas du lori ultramarin (Vini ultramarina) connu aussi sous le nom de Pihiti.
Le Pihiti est une perruche endémique de Polynésie, de la famille des Psittacidae, qui arbore différentes couleurs : bleus, verts et blancs. Il est aujourd’hui menacé et en voie d’extinction. En effet, autrefois présent dans six îles des Marquises (Ua Huka, Hiva Oa, Nuku Hiva, Ua Pou, Tahuata et réintroduit à Fatu Hiva) le Pihiti ne survit plus que sur celle de Ua Huka, la dernière île exempte de rat noir (Rattus rattus).
Classée en tant qu’espèce "en danger" sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cette perruche endémique compte parmi les trois Loris vivant en Polynésie, mais qui reste, encore, méconnue du grand public.
Pour faire connaître la perruche et surtout sa situation, les étudiants de 2ème année inscrits en licence géographie & aménagement à l’Université de Polynésie française ont monté une exposition qui vient d’être inaugurée à la bibliothèque universitaire. Ils espèrent avec ce projet : "améliorer de façon significative l’avenir de cet oiseau menacé".
Ce projet de sensibilisation a vu le jour il y a deux ans grâce à la rencontre entre Anthony Tchékémian, maître de conférences en Géographie et Aménagement du territoire à l’UPF, et David Proia, initiateur d’un projet global de sensibilisation autour des oiseaux endémiques et menacés : Vik'ura & Co.
Un travail de recherche a été mené en 2016 sur le Lori de Kulh, Vini kuhlii, ou encore ‘Ura de Rimatara, travail qui est ensuite exposé à la bibliothèque universitaire fin 2016. Deux ans plus tard, les porteurs de projet ont décidé de conforter ce projet avec un deuxième volet sur le Pihiti.
C’est dans le cadre d’un cours en deuxième année de licence de géographie, intitulé « Acquisition de données environnementales et techniques d’enquête qualitative » dispensé par Anthony Tchékémian, que les étudiants ont conçu ce projet.
Sept équipes pluridisciplinaires ont été composées : histoire, arts et culture, environnement, agriculture et sylviculture, santé et éducation, économie, aménagement et urbanisme. Après un travail de recherche documentaire, les étudiants se sont prêtés à l’exercice des entretiens semi-directifs auprès de personnes-ressources : universitaires, historiens, associations locales, guides de montagne, écrivains, élus…
Le Omama’o (monarque de Tahiti) est bien connu du grand public. Ce qui n’est pas le cas du lori ultramarin (Vini ultramarina) connu aussi sous le nom de Pihiti.
Le Pihiti est une perruche endémique de Polynésie, de la famille des Psittacidae, qui arbore différentes couleurs : bleus, verts et blancs. Il est aujourd’hui menacé et en voie d’extinction. En effet, autrefois présent dans six îles des Marquises (Ua Huka, Hiva Oa, Nuku Hiva, Ua Pou, Tahuata et réintroduit à Fatu Hiva) le Pihiti ne survit plus que sur celle de Ua Huka, la dernière île exempte de rat noir (Rattus rattus).
Classée en tant qu’espèce "en danger" sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cette perruche endémique compte parmi les trois Loris vivant en Polynésie, mais qui reste, encore, méconnue du grand public.
Pour faire connaître la perruche et surtout sa situation, les étudiants de 2ème année inscrits en licence géographie & aménagement à l’Université de Polynésie française ont monté une exposition qui vient d’être inaugurée à la bibliothèque universitaire. Ils espèrent avec ce projet : "améliorer de façon significative l’avenir de cet oiseau menacé".
Ce projet de sensibilisation a vu le jour il y a deux ans grâce à la rencontre entre Anthony Tchékémian, maître de conférences en Géographie et Aménagement du territoire à l’UPF, et David Proia, initiateur d’un projet global de sensibilisation autour des oiseaux endémiques et menacés : Vik'ura & Co.
Un travail de recherche a été mené en 2016 sur le Lori de Kulh, Vini kuhlii, ou encore ‘Ura de Rimatara, travail qui est ensuite exposé à la bibliothèque universitaire fin 2016. Deux ans plus tard, les porteurs de projet ont décidé de conforter ce projet avec un deuxième volet sur le Pihiti.
C’est dans le cadre d’un cours en deuxième année de licence de géographie, intitulé « Acquisition de données environnementales et techniques d’enquête qualitative » dispensé par Anthony Tchékémian, que les étudiants ont conçu ce projet.
Sept équipes pluridisciplinaires ont été composées : histoire, arts et culture, environnement, agriculture et sylviculture, santé et éducation, économie, aménagement et urbanisme. Après un travail de recherche documentaire, les étudiants se sont prêtés à l’exercice des entretiens semi-directifs auprès de personnes-ressources : universitaires, historiens, associations locales, guides de montagne, écrivains, élus…
Pratique
Les 7 thèmes capitaux du Pihiti est une exposition qui durera jusqu’au 19 décembre.
Elle est accessible gratuitement dans le hall de la bibliothèque universitaire sur le campus d’Outumaoro.
Horaires : du lundi au vendredi de 7h30 à 19 heures et le samedi de 8 heures à 16 heures.
Les 7 thèmes capitaux du Pihiti est une exposition qui durera jusqu’au 19 décembre.
Elle est accessible gratuitement dans le hall de la bibliothèque universitaire sur le campus d’Outumaoro.
Horaires : du lundi au vendredi de 7h30 à 19 heures et le samedi de 8 heures à 16 heures.