Le chirurgien a opéré sur la même cicatrice, presque invisible après une semaine.
"Je n'ai même pas discuté du prix". Pour L., c'était une urgence. Cette mère de trois enfants, âgée de 34 ans, n'avait qu'une hâte : se faire retirer le plus rapidement possible ses prothèses PIP posées en 2005 à Tahiti. L. a été opérée la semaine dernière par le même chirurgien, et accepte de nous montrer ses cicatrices sous les aisselles: elles sont déjà presque invisibles. "Contrairement à ce que j'ai pu entendre dire, on peut se faire opérer par la voie axillaire la seconde fois aussi, si la prothèse n'est pas rompue" témoigne-t-elle. Cette nouvelle a été un grand soulagement pour la jeune femme, qui redoutait cette seconde opération au point d'en pleurer au bloc, avant l'anesthésie.
Inquiète, c'est avec son mari qu'elle s'était rendue peu avant à son rendez-vous chez le chirurgien esthétique. Entrepreneur, il tenait à assister à l'entretien. "Sur le coup, j'étais très remonté car quand j'ai un problème avec un client, c'est à moi d'assumer, et ensuite de me retourner vers mon fournisseur" explique-t-il.
Face à eux, selon leurs propres mots, un praticien qui n'est "pas insensible à la situation" et qui leur rappelle les responsabilités de chacun. "Maintenant, on se met à sa place, ces prothèses avaient été certifiées conformes par l'Afssaps" expliquent aujourd'hui L. et son mari, qui n'en veulent plus au chirurgien.
La jeune femme encourage toutes les porteuses de prothèses PIP à se faire opérer rapidement.
"Je témoigne aujourd'hui pour dire à toutes les femmes concernées et qui ont la chance d'avoir les moyens de ne pas attendre, car on ne sait pas du tout si la CPS prendra en charge le retrait, ni quand. Pendant ce temps, on risque des ruptures, des fissures, avec des conséquences qu'on ignore sur la santé. Je ne pouvais pas vivre avec ce risque" explique L., à qui il en a coûté 400 000 F. Car le chirurgien a renoncé à une partie de ses honoraires. Une partie seulement.
L. a opté pour les prothèses en hydrogel. "Elles ne sont pas plus chères et le résultat est beaucoup plus naturel", explique-t-elle. Mais pour elle, l'essentiel est ailleurs : "si jamais elles se rompaient, je le saurais immédiatement car le chirurgien m'a expliqué que les seins gonfleraient. Et ça, c'est rassurant". Avec une prothèse en silicone en revanche, la rupture est n'est pas forcément visible à l'oeil nu. C'est pourquoi le seul moyen pour les porteuses de prothèses PIP d'être fixées sur leur état est de réaliser une échographie tous les six mois.
Et la chirurgie esthétique, qu'en pense L. aujourd'hui, suite à cette expérience douloureuse? "Il n'y a pas de risque zéro. Cela fait réfléchir" avoue la jeune femme.
Inquiète, c'est avec son mari qu'elle s'était rendue peu avant à son rendez-vous chez le chirurgien esthétique. Entrepreneur, il tenait à assister à l'entretien. "Sur le coup, j'étais très remonté car quand j'ai un problème avec un client, c'est à moi d'assumer, et ensuite de me retourner vers mon fournisseur" explique-t-il.
Face à eux, selon leurs propres mots, un praticien qui n'est "pas insensible à la situation" et qui leur rappelle les responsabilités de chacun. "Maintenant, on se met à sa place, ces prothèses avaient été certifiées conformes par l'Afssaps" expliquent aujourd'hui L. et son mari, qui n'en veulent plus au chirurgien.
La jeune femme encourage toutes les porteuses de prothèses PIP à se faire opérer rapidement.
"Je témoigne aujourd'hui pour dire à toutes les femmes concernées et qui ont la chance d'avoir les moyens de ne pas attendre, car on ne sait pas du tout si la CPS prendra en charge le retrait, ni quand. Pendant ce temps, on risque des ruptures, des fissures, avec des conséquences qu'on ignore sur la santé. Je ne pouvais pas vivre avec ce risque" explique L., à qui il en a coûté 400 000 F. Car le chirurgien a renoncé à une partie de ses honoraires. Une partie seulement.
L. a opté pour les prothèses en hydrogel. "Elles ne sont pas plus chères et le résultat est beaucoup plus naturel", explique-t-elle. Mais pour elle, l'essentiel est ailleurs : "si jamais elles se rompaient, je le saurais immédiatement car le chirurgien m'a expliqué que les seins gonfleraient. Et ça, c'est rassurant". Avec une prothèse en silicone en revanche, la rupture est n'est pas forcément visible à l'oeil nu. C'est pourquoi le seul moyen pour les porteuses de prothèses PIP d'être fixées sur leur état est de réaliser une échographie tous les six mois.
Et la chirurgie esthétique, qu'en pense L. aujourd'hui, suite à cette expérience douloureuse? "Il n'y a pas de risque zéro. Cela fait réfléchir" avoue la jeune femme.
Constitution d'une association de porteuses de prothèses PIP
Les porteuses de prothèses PIP sont attendues mercredi à 17H30 à la CCISM pour participer à la constitution de l'association qui leur permettra de faire valoir leurs droits et d'engager d'éventuelles poursuites.
Projet d'ordre du jour :
1- Constitution du statut de l'association : les différents membres du bureau et leur rôle
2-Election du bureau avec vote
3-Définition des objectifs à atteindre, surtout dans la participation au comité de suivi
4-Donner un nom à cette association et définir le prix de la cotisation
5-Distribution d'autres rôles importants dans l'association
6-Questions diverses
Projet d'ordre du jour :
1- Constitution du statut de l'association : les différents membres du bureau et leur rôle
2-Election du bureau avec vote
3-Définition des objectifs à atteindre, surtout dans la participation au comité de suivi
4-Donner un nom à cette association et définir le prix de la cotisation
5-Distribution d'autres rôles importants dans l'association
6-Questions diverses