Tahiti, le 15 janvier 2024 – Florent, Carole et Félix Atem présenteront ce mercredi à l'Université de Polynésie française le second tome de leur ouvrage “Éléments pour une étude comparative du tahitien, du français et de l'anglais” qui vise à mettre en lumière les opérations énonciatives communes à ces trois langues.
Les maîtres de conférences Florent et Carole Atem ainsi que leur père, Félix, présentent ce mercredi à l'Université de Polynésie française le second tome de leur ouvrage “Éléments pour une étude comparative du tahitien, du français et de l'anglais” qui fait un parallèle entre l'anglais, le français et le tahitien dans la perspective de la théorie des “opérations énonciatives” du célèbre linguiste français, Antoine Culioli.
Tel que l'explique Florent Atem, la genèse de ce projet est liée à un parcours familial commun : “Ma sœur, Carole, a une formation en littérature, en grammaire stylistique. Elle enseigne à l'INSPé et est donc au centre de ces préoccupations de transmission, d'enseignement. Elle forme des candidats au Capes depuis des années. Je forme moi-même des candidats pour le Capes d'anglais. Notre père était maître de conférence en linguistique anglaise et sa langue maternelle est le tahitien.” En “conjuguant” leurs “efforts”, les membres de la famille Atem se sont rendu compte qu'ils pouvaient proposer quelque chose d'intéressant et d'inédit puisque “cela n'avait jamais été fait auparavant”.
“Hisser le tahitien”
Pour décrire cet ouvrage empreint d'une grande technicité, Florent Atem explique qu'il s'agit d'une “étude linguistique des trois langues”. “Il y a eu énormément d'ouvrages sur la linguistique anglaise et française, c'est ce qui sert de référence aux concours de l'enseignement. La grammaire traditionnelle est largement dépassée aujourd'hui. Ce que l'on appelle linguistique, c'est une autre façon de présenter non pas la langue de façon mécanique mais plutôt de prendre en compte la situation de communication. Qu'est-ce qu'un énonciateur peut vouloir dire à un coénonciateur, quels sont les différents rapports qui s'installent dans cet échange ?”
En comparant les trois langues, les trois maîtres de conférences ont voulu “hisser le tahitien” au niveau des deux autres langues. Si le tome 1 a “beaucoup plu dans les cercles de linguistes en métropole notamment”, il s'agit dans ce tome 2 de “mettre en évidence les fonctionnements communs sur le plan des opérations énonciatives entre le tahitien et les deux autres langues” et “montrer la complexité des structures de la langue tahitienne” dans une démarche de (re)valorisation des structures de la langue tahitienne.
Les maîtres de conférences Florent et Carole Atem ainsi que leur père, Félix, présentent ce mercredi à l'Université de Polynésie française le second tome de leur ouvrage “Éléments pour une étude comparative du tahitien, du français et de l'anglais” qui fait un parallèle entre l'anglais, le français et le tahitien dans la perspective de la théorie des “opérations énonciatives” du célèbre linguiste français, Antoine Culioli.
Tel que l'explique Florent Atem, la genèse de ce projet est liée à un parcours familial commun : “Ma sœur, Carole, a une formation en littérature, en grammaire stylistique. Elle enseigne à l'INSPé et est donc au centre de ces préoccupations de transmission, d'enseignement. Elle forme des candidats au Capes depuis des années. Je forme moi-même des candidats pour le Capes d'anglais. Notre père était maître de conférence en linguistique anglaise et sa langue maternelle est le tahitien.” En “conjuguant” leurs “efforts”, les membres de la famille Atem se sont rendu compte qu'ils pouvaient proposer quelque chose d'intéressant et d'inédit puisque “cela n'avait jamais été fait auparavant”.
“Hisser le tahitien”
Pour décrire cet ouvrage empreint d'une grande technicité, Florent Atem explique qu'il s'agit d'une “étude linguistique des trois langues”. “Il y a eu énormément d'ouvrages sur la linguistique anglaise et française, c'est ce qui sert de référence aux concours de l'enseignement. La grammaire traditionnelle est largement dépassée aujourd'hui. Ce que l'on appelle linguistique, c'est une autre façon de présenter non pas la langue de façon mécanique mais plutôt de prendre en compte la situation de communication. Qu'est-ce qu'un énonciateur peut vouloir dire à un coénonciateur, quels sont les différents rapports qui s'installent dans cet échange ?”
En comparant les trois langues, les trois maîtres de conférences ont voulu “hisser le tahitien” au niveau des deux autres langues. Si le tome 1 a “beaucoup plu dans les cercles de linguistes en métropole notamment”, il s'agit dans ce tome 2 de “mettre en évidence les fonctionnements communs sur le plan des opérations énonciatives entre le tahitien et les deux autres langues” et “montrer la complexité des structures de la langue tahitienne” dans une démarche de (re)valorisation des structures de la langue tahitienne.