Tahiti, le 9 janvier 2022 – Lors de ses traditionnels vœux à la presse lundi, le président du Pays, Édouard Fritch, a annoncé que le métier de journaliste allait être réinscrit dans la liste des professions pouvant bénéficier d'une bourse majorée car il “est de plus en plus difficile de trouver localement des journalistes qui soient formés et expérimentés”. Il a par ailleurs évoqué les élections territoriales, une bataille qui “ne sera pas des plus faciles”.
Comme il l'avait déjà déjà fait en janvier 2020, le président du Pays, Édouard Fritch, a profité de ses traditionnels vœux à la presse lundi pour aborder le rôle médiatique d'un “acteur envahissant” : les réseaux sociaux. “Les réseaux s'imposent désormais comme des médias qui se libèrent des exigences journalistiques et déontologiques, ils échappent à la presse elle-même et la devance en s'affranchissant de toute vérification préalable, semant ainsi la confusion et surtout, les fausses nouvelles.” Selon Édouard Fritch, ces réseaux sociaux se “substituent aux décideurs et s'inscrivent en tant que tribunal public”. Tout le monde devient ainsi “expert en tout”. Il en veut pour preuve que “ce fut le cas pendant la crise du Covid où tout le monde était médecin”.
Face au “flux des fake news et aux contre-vérités qui circulent abondamment”, le président du Pays estime “que nos démocraties ont plus que jamais besoin d'une véritable presse, celle qui s'honore de sa déontologie et qui place au premier plan de ses valeurs la vérification des faits et le respect des personnes et de la présomption d'innocence si facilement mise à mal.” A quelques mois des élections territoriales, Édouard Fritch a donc annoncé lundi que le métier de journaliste allait être réinscrit dans la liste des professions pouvant bénéficier d'une bourse majorée afin que des professionnels “formés” et “expérimentés” soient disponibles sur le territoire. Cette bourse, accordée sans limitation de revenus, oscillera entre 60 et 150 000 Fcfp. Les étudiants qui en auront bénéficié devront revenir exercer en Polynésie.
“Part de responsabilité”
Revenant plus largement sur l'année écoulée, Édouard Fritch a reconnu des “hauts et des bas” dans ses relations avec les médias du territoire. Même si ces rapports n'ont pas “été un long fleuve tranquille”, chacun a, selon le président du Pays, “tenu son rôle respectif”. “Le vent des critiques a parfois soufflé si fort qu'il était devenu tempête. Lorsque ces critiques étaient amplifiées par les réseaux sociaux, je les ai ressenties comme étant exagérées voire injustes. Quoi que nous fassions, j'ai conscience que diriger, c'est aussi accepter de ne pas toujours faire l'unanimité.”
Sur un plan plus politique et alors que les élections territoriales approchent, Édouard Fritch a conclu son allocution lundi en concédant qu'il “aurait souhaité que le clan autonomiste parte unie dans cette bataille qui ne s'annonce pas des plus faciles.” Se référant notamment à Teva Rohfristch et Nicole Bouteau qui ont récemment quitté le Tapura pour créer Ia ora Te Nuna, le président a répété que ceux qui avaient quitté son parti l'avaient fait pour “répondre à des ambitions personnelles”. “Je leur demande toutefois de respecter leurs anciens compagnons de route, c’est-à-dire ceux et celles qui ont continué de travailler pour leur pays et qui œuvrent vers un objectif commun”. S'il portera “l'étendard autonomiste aussi haut et loin que possible”, Édouard Fritch laissera cependant à chacun “la part de responsabilité qui sera la sienne”. Quant au “principal adversaire du Tapura”, “l'indépendance”, le président a assuré que cette dernière pourrait causer des “déséquilibres”, voire des “désordres” sur les plans, notamment, de l'emploi, la santé et l'économie globale.
Comme il l'avait déjà déjà fait en janvier 2020, le président du Pays, Édouard Fritch, a profité de ses traditionnels vœux à la presse lundi pour aborder le rôle médiatique d'un “acteur envahissant” : les réseaux sociaux. “Les réseaux s'imposent désormais comme des médias qui se libèrent des exigences journalistiques et déontologiques, ils échappent à la presse elle-même et la devance en s'affranchissant de toute vérification préalable, semant ainsi la confusion et surtout, les fausses nouvelles.” Selon Édouard Fritch, ces réseaux sociaux se “substituent aux décideurs et s'inscrivent en tant que tribunal public”. Tout le monde devient ainsi “expert en tout”. Il en veut pour preuve que “ce fut le cas pendant la crise du Covid où tout le monde était médecin”.
Face au “flux des fake news et aux contre-vérités qui circulent abondamment”, le président du Pays estime “que nos démocraties ont plus que jamais besoin d'une véritable presse, celle qui s'honore de sa déontologie et qui place au premier plan de ses valeurs la vérification des faits et le respect des personnes et de la présomption d'innocence si facilement mise à mal.” A quelques mois des élections territoriales, Édouard Fritch a donc annoncé lundi que le métier de journaliste allait être réinscrit dans la liste des professions pouvant bénéficier d'une bourse majorée afin que des professionnels “formés” et “expérimentés” soient disponibles sur le territoire. Cette bourse, accordée sans limitation de revenus, oscillera entre 60 et 150 000 Fcfp. Les étudiants qui en auront bénéficié devront revenir exercer en Polynésie.
“Part de responsabilité”
Revenant plus largement sur l'année écoulée, Édouard Fritch a reconnu des “hauts et des bas” dans ses relations avec les médias du territoire. Même si ces rapports n'ont pas “été un long fleuve tranquille”, chacun a, selon le président du Pays, “tenu son rôle respectif”. “Le vent des critiques a parfois soufflé si fort qu'il était devenu tempête. Lorsque ces critiques étaient amplifiées par les réseaux sociaux, je les ai ressenties comme étant exagérées voire injustes. Quoi que nous fassions, j'ai conscience que diriger, c'est aussi accepter de ne pas toujours faire l'unanimité.”
Sur un plan plus politique et alors que les élections territoriales approchent, Édouard Fritch a conclu son allocution lundi en concédant qu'il “aurait souhaité que le clan autonomiste parte unie dans cette bataille qui ne s'annonce pas des plus faciles.” Se référant notamment à Teva Rohfristch et Nicole Bouteau qui ont récemment quitté le Tapura pour créer Ia ora Te Nuna, le président a répété que ceux qui avaient quitté son parti l'avaient fait pour “répondre à des ambitions personnelles”. “Je leur demande toutefois de respecter leurs anciens compagnons de route, c’est-à-dire ceux et celles qui ont continué de travailler pour leur pays et qui œuvrent vers un objectif commun”. S'il portera “l'étendard autonomiste aussi haut et loin que possible”, Édouard Fritch laissera cependant à chacun “la part de responsabilité qui sera la sienne”. Quant au “principal adversaire du Tapura”, “l'indépendance”, le président a assuré que cette dernière pourrait causer des “déséquilibres”, voire des “désordres” sur les plans, notamment, de l'emploi, la santé et l'économie globale.