Fengxian, Chine | AFP | vendredi 15/06/2017 - L'explosion qui a eu lieu jeudi devant une école maternelle en Chine, tuant huit personnes, a été provoquée par une bombe artisanale construite par un jeune homme atteint d'une maladie nerveuse qui est mort dans la déflagration, ont indiqué vendredi les autorités locales.
"Du matériel explosif a été retrouvé dans l'appartement" de cet homme de 22 ans, ont précisé dans un communiqué les autorités de Fengxian (est), ville dans laquelle a eu lieu le drame.
L'explosion, devant une école maternelle située dans cette petite ville de la province du Jiangsu, a fait également 65 blessés.
Selon des images diffusées par la presse chinoise, plusieurs personnes étaient allongées par terre après la déflagration, dont certaines visiblement inconscientes ou les vêtements déchirés. Une dame serrait dans ses bras une fillette en pleurs.
Plusieurs médias chinois avaient rapporté que l'explosion avait été causée par une bonbonne de gaz utilisée par un restaurateur de rue.
Vendredi, des policiers avec des protège-chaussures bleus en plastique enquêtaient sur les lieux de l'explosion devant l'école, sur laquelle est peinte une fresque d'enfants contemplant la Terre.
Un riverain a déclaré à l'AFP que des centaines d'enfants sont scolarisés dans l'école et que les victimes sont principalement des personnes venues chercher les élèves à la sortie des classes.
Depuis son lit d'hôpital, une survivante a raconté à la télévision nationale que les portes de l'école venaient juste d'ouvrir vers 16h50 locales (08H50 GMT) lorsque l'explosion s'est produite. Mais les enfants n'avaient pas encore commencé à quitter l'établissement.
La femme, tenant un bébé dans ses bras, a dit avoir perdu connaissance et ne s'être réveillée que plus tard, lorsqu'elle recevait des soins.
Les élèves et les instituteurs étaient en classe au moment du drame et aucun n'a été touché, ont assuré les autorités locales.
Le ministre de la Sécurité publique Guo Shengkun a ordonné une enquête "rapide" sur les causes du drame et "exigé des contrôles renforcés des risques potentiels dans les lieux densément peuplés", selon Chine nouvelle. Un de ses vice-ministres a été dépêché sur place pour mener l'enquête.
Les attentats à la bombe ne sont pas exceptionnels en Chine. L'an dernier, un homme de 29 ans criblé de dettes a blessé quatre personnes dans un aéroport de Shanghai en jetant une bombe artisanale près d'un comptoir d'enregistrement, avant de se taillader le cou à l'aide d'un couteau.
En 2015, un chômeur avait provoqué une explosion dans un parc de la province orientale du Shandong, se tuant, provoquant la mort d'une autre personne et en blessant 24 autres.
En 2013, un homme en fauteuil roulant avait fait exploser une bombe de fabrication artisanale à l'aéroport international de Pékin, affirmant protester contre la brutalité de la police. Il a été condamné à six ans de prison.
Plusieurs attentats impliquant des explosions et imputés par les autorités à des "extrémistes" ouïghours (une minorité musulmane peuplant le Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine) ont également eu lieu ces dernières années, dont un attentat suicide au camion piégé place Tiananmen à Pékin en 2013.
"Du matériel explosif a été retrouvé dans l'appartement" de cet homme de 22 ans, ont précisé dans un communiqué les autorités de Fengxian (est), ville dans laquelle a eu lieu le drame.
L'explosion, devant une école maternelle située dans cette petite ville de la province du Jiangsu, a fait également 65 blessés.
Selon des images diffusées par la presse chinoise, plusieurs personnes étaient allongées par terre après la déflagration, dont certaines visiblement inconscientes ou les vêtements déchirés. Une dame serrait dans ses bras une fillette en pleurs.
Plusieurs médias chinois avaient rapporté que l'explosion avait été causée par une bonbonne de gaz utilisée par un restaurateur de rue.
Vendredi, des policiers avec des protège-chaussures bleus en plastique enquêtaient sur les lieux de l'explosion devant l'école, sur laquelle est peinte une fresque d'enfants contemplant la Terre.
Un riverain a déclaré à l'AFP que des centaines d'enfants sont scolarisés dans l'école et que les victimes sont principalement des personnes venues chercher les élèves à la sortie des classes.
Depuis son lit d'hôpital, une survivante a raconté à la télévision nationale que les portes de l'école venaient juste d'ouvrir vers 16h50 locales (08H50 GMT) lorsque l'explosion s'est produite. Mais les enfants n'avaient pas encore commencé à quitter l'établissement.
La femme, tenant un bébé dans ses bras, a dit avoir perdu connaissance et ne s'être réveillée que plus tard, lorsqu'elle recevait des soins.
- 'Contrôles renforcés' -
Les élèves et les instituteurs étaient en classe au moment du drame et aucun n'a été touché, ont assuré les autorités locales.
Le ministre de la Sécurité publique Guo Shengkun a ordonné une enquête "rapide" sur les causes du drame et "exigé des contrôles renforcés des risques potentiels dans les lieux densément peuplés", selon Chine nouvelle. Un de ses vice-ministres a été dépêché sur place pour mener l'enquête.
Les attentats à la bombe ne sont pas exceptionnels en Chine. L'an dernier, un homme de 29 ans criblé de dettes a blessé quatre personnes dans un aéroport de Shanghai en jetant une bombe artisanale près d'un comptoir d'enregistrement, avant de se taillader le cou à l'aide d'un couteau.
En 2015, un chômeur avait provoqué une explosion dans un parc de la province orientale du Shandong, se tuant, provoquant la mort d'une autre personne et en blessant 24 autres.
En 2013, un homme en fauteuil roulant avait fait exploser une bombe de fabrication artisanale à l'aéroport international de Pékin, affirmant protester contre la brutalité de la police. Il a été condamné à six ans de prison.
Plusieurs attentats impliquant des explosions et imputés par les autorités à des "extrémistes" ouïghours (une minorité musulmane peuplant le Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine) ont également eu lieu ces dernières années, dont un attentat suicide au camion piégé place Tiananmen à Pékin en 2013.