Pour les porteuses d'implants PIP, la chirurgie esthétique a tourné au cauchemar. Un nouveau cas de cancer du sein chez une femme ayant eu ces prothèses mammaires a été enregistré vendredi à l'agence française des produits de santé (Afssaps). Il s’agit d’une femme originaire de Toulon. Ce cas est le 4e connu chez les 30.000 porteuses de ces implants frauduleux.
Selon les spécialistes, la relation de cause à effet n'est pas établie entre ces prothèses et l'apparition de ces cancers, cependant l’inquiétude se fait grandissante chez les femmes opérées, y compris au Fenua, où 250 femmes sont porteuses de ces prothèses mammaires PIP. Seules 80 ont eu droit à la prise en charge de leur explantation depuis que le scandale a éclaté début 2010.
« Les patientes dont la fuite a été objectivée par une échographie peuvent demander la prise en charge de leur remplacement, c'est-à-dire le remboursement de la journée d’hospitalisation, des frais de retrait et de l’anesthésie » précise-t-on à la CPS. Seule la nouvelle prothèse reste à leur charge, ce qui représente une somme de 70 000 à 80 000 F.
Pour celles qui n’ont pas encore de problème apparent avec leurs prothèses, aucune prise en charge n’est prévue. Il leur est juste conseillé de les faire surveiller de près, en réalisant une mammographie et des examens cliniques tous les six mois (dernières recommandations de l'Afssaps en date du 29/11/11). Mais certaines refusent de vivre avec ce risque.
Maeva*, qui a deux enfants, a pris sa décision. Elle va se faire retirer ses implants PIP par le chirurgien qui les lui avait posés il y a quatre ans. « Pour l’instant je n’ai pas vraiment de complications, même si j'ai une prothèse qui gondole. Mais je vais les faire changer quand même. Je n’ai pas envie d’avoir une maladie et je me sentirai mieux dans ma peau. Car depuis que j’entends parler de ces cas de cancer, j’y pense toute la journée ».
La jeune femme a donc demandé à être opérée le plus rapidement possible. Le coût : 400 000 F, à additionner aux 520 000 F de la première opération. « Et encore, le chirurgien me fait un prix » explique Maeva, qui avoue qu’elle aura du mal à réunir la somme.
Elle en appelle donc aux autres porteuses d’implants PIP. « Si on était plus de femmes, et qu'on formait un collectif par exemple, on aurait plus de poids pour demander une opération moins chère » explique-t-elle.
Selon les spécialistes, la relation de cause à effet n'est pas établie entre ces prothèses et l'apparition de ces cancers, cependant l’inquiétude se fait grandissante chez les femmes opérées, y compris au Fenua, où 250 femmes sont porteuses de ces prothèses mammaires PIP. Seules 80 ont eu droit à la prise en charge de leur explantation depuis que le scandale a éclaté début 2010.
« Les patientes dont la fuite a été objectivée par une échographie peuvent demander la prise en charge de leur remplacement, c'est-à-dire le remboursement de la journée d’hospitalisation, des frais de retrait et de l’anesthésie » précise-t-on à la CPS. Seule la nouvelle prothèse reste à leur charge, ce qui représente une somme de 70 000 à 80 000 F.
Pour celles qui n’ont pas encore de problème apparent avec leurs prothèses, aucune prise en charge n’est prévue. Il leur est juste conseillé de les faire surveiller de près, en réalisant une mammographie et des examens cliniques tous les six mois (dernières recommandations de l'Afssaps en date du 29/11/11). Mais certaines refusent de vivre avec ce risque.
Maeva*, qui a deux enfants, a pris sa décision. Elle va se faire retirer ses implants PIP par le chirurgien qui les lui avait posés il y a quatre ans. « Pour l’instant je n’ai pas vraiment de complications, même si j'ai une prothèse qui gondole. Mais je vais les faire changer quand même. Je n’ai pas envie d’avoir une maladie et je me sentirai mieux dans ma peau. Car depuis que j’entends parler de ces cas de cancer, j’y pense toute la journée ».
La jeune femme a donc demandé à être opérée le plus rapidement possible. Le coût : 400 000 F, à additionner aux 520 000 F de la première opération. « Et encore, le chirurgien me fait un prix » explique Maeva, qui avoue qu’elle aura du mal à réunir la somme.
Elle en appelle donc aux autres porteuses d’implants PIP. « Si on était plus de femmes, et qu'on formait un collectif par exemple, on aurait plus de poids pour demander une opération moins chère » explique-t-elle.
Quel accompagnement pour les victimes?
En Polynésie, rien n'a été prévu pour répondre aux interrogations des porteurs de prothèses PIP. En métropole, un comité de suivi comprenant l'ensemble des parties prenantes (autorités sanitaires, professionnels de santé, sociétés savantes, associations de patients et victimes...) se réunira mercredi. Il s'agit de voir avec les associations de quels types d'informations, de précisions et d'accompagnement les victimes ont besoin, a indiqué dimanche Xavier Bertrand, ministre de la Santé. Un numéro vert - 0800 636 636 - (du lundi au samedi, de 9h00 à 19h00) a été mise en place pour répondre aux interrogations des femmes concernées.
Vous êtes porteur d'implants PIP et vous souhaitez entrer en contact avec Maeva, écrivez à [email protected] , nous lui transmettrons vos messages.
*Nom d'emprunt
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