PIRAE, 9 septembre 2014 – Le Grand Conseil du Tahoera’a Huira’atira s’est réuni mardi soir pour acter les candidats du parti majoritaire à la Présidence du Pays et à celle de l’Assemblée de Polynésie française. L’occasion pour le parti orange de lancer des signes d’unité alors que se pose désormais la question de la succession de Gaston Flosse.
Les 350 élus, cadres actifs et militants du parti orange ont entériné, mardi soir à la mairie de Pirae, lors de l’assemblée du Grand conseil du parti, les fondements de l’après-Flosse. Le scrutin a été un vote de type "debout-assis". Il s’est tenu dans un contexte où le leader autonomiste historique a été déchu de ses mandats locaux, pour observer une peine d’inéligibilité de trois ans rendue définitive le 23 juillet et exécutable de fait le 5 septembre derniers.
A l’unanimité, Edouard Fritch est le candidat du parti pour succéder à Gaston Flosse à la Présidence de la Polynésie française. Son élection aura lieu vendredi matin 12 septembre et ne fait pas de doute, compte tenu de la majorité de 38 représentants sur les 57 qui siègent à Tarahoi.
Même plébiscite pour Marcel Tuihani qui se présentera, lundi matin 15 septembre pour être élu par ses pairs à la présidence de l’Assemblée territoriale.
"Tous des pro-Tahoera’a"
L’unanimité s’est également exprimée en faveur d’un engagement solennelle qui s’impose dorénavant à tous, de refuser toute alliance avec quiconque étranger au Tahoera'a, pour la gestion des affaires du Pays. Interrogé sur la portée de cette décision, Gaston Flosse a expliqué qu'il s'agissait de "repousser les demandes d'alliance de Teva Rohfritsch et d'Oscar Temaru" : "Ils ont critiqué tous les projets, se sont comportés dans une opposition systématique au Tahoera'a et on ne voit pas comment, tout d'un coup, ils pourraient devenir [nos] partenaires", a-t-il tranché fermement, privant son successeur de toute velléité d’alliance avec le leader autonomiste d'A Ti'a Porinetia, faute de parjure.
L'assemblée du parti s'est enfin exprimée en faveur d'un positionnement politique d'ordre national : "Le Tahoera'a demande aux trois députés de voter contre la confiance à Manuel Valls, premier ministre", présice Gaston Flosse.
Une unité monolithique du parti qui s’affiche alors que les autonomistes de la majorité connaissent actuellement des tensions larvées tandis que les Orange recomposent leurs rangs en pro-Flosse et pro-Fritch, que les appétits s’aiguisent et que de grandes interrogations demeurent sur le rôle qu’entend jouer le leader naturel qu’est Gaston Flosse durant les trois prochaines années. Mais "ce sont tous des pro-Tahoera’a" assure le "metua".
Edouard Fritch a entamé ce jeudi officiellement les consultations pour la composition d’un gouvernement qu’il envisage de 10 ministres et qu'il souhaite "cohérent". Le nouvel exécutif polynésien devrait être révélé mardi 16 septembre.
En attendant, l’intérim à la tête du Pays est assuré par Nuihau Laurey, les ministres se bornant à gérer les affaires courantes.
Les 350 élus, cadres actifs et militants du parti orange ont entériné, mardi soir à la mairie de Pirae, lors de l’assemblée du Grand conseil du parti, les fondements de l’après-Flosse. Le scrutin a été un vote de type "debout-assis". Il s’est tenu dans un contexte où le leader autonomiste historique a été déchu de ses mandats locaux, pour observer une peine d’inéligibilité de trois ans rendue définitive le 23 juillet et exécutable de fait le 5 septembre derniers.
A l’unanimité, Edouard Fritch est le candidat du parti pour succéder à Gaston Flosse à la Présidence de la Polynésie française. Son élection aura lieu vendredi matin 12 septembre et ne fait pas de doute, compte tenu de la majorité de 38 représentants sur les 57 qui siègent à Tarahoi.
Même plébiscite pour Marcel Tuihani qui se présentera, lundi matin 15 septembre pour être élu par ses pairs à la présidence de l’Assemblée territoriale.
"Tous des pro-Tahoera’a"
L’unanimité s’est également exprimée en faveur d’un engagement solennelle qui s’impose dorénavant à tous, de refuser toute alliance avec quiconque étranger au Tahoera'a, pour la gestion des affaires du Pays. Interrogé sur la portée de cette décision, Gaston Flosse a expliqué qu'il s'agissait de "repousser les demandes d'alliance de Teva Rohfritsch et d'Oscar Temaru" : "Ils ont critiqué tous les projets, se sont comportés dans une opposition systématique au Tahoera'a et on ne voit pas comment, tout d'un coup, ils pourraient devenir [nos] partenaires", a-t-il tranché fermement, privant son successeur de toute velléité d’alliance avec le leader autonomiste d'A Ti'a Porinetia, faute de parjure.
L'assemblée du parti s'est enfin exprimée en faveur d'un positionnement politique d'ordre national : "Le Tahoera'a demande aux trois députés de voter contre la confiance à Manuel Valls, premier ministre", présice Gaston Flosse.
Une unité monolithique du parti qui s’affiche alors que les autonomistes de la majorité connaissent actuellement des tensions larvées tandis que les Orange recomposent leurs rangs en pro-Flosse et pro-Fritch, que les appétits s’aiguisent et que de grandes interrogations demeurent sur le rôle qu’entend jouer le leader naturel qu’est Gaston Flosse durant les trois prochaines années. Mais "ce sont tous des pro-Tahoera’a" assure le "metua".
Edouard Fritch a entamé ce jeudi officiellement les consultations pour la composition d’un gouvernement qu’il envisage de 10 ministres et qu'il souhaite "cohérent". Le nouvel exécutif polynésien devrait être révélé mardi 16 septembre.
En attendant, l’intérim à la tête du Pays est assuré par Nuihau Laurey, les ministres se bornant à gérer les affaires courantes.
