NUKU’ALOFA, mardi 13 janvier 2015 (Flash d’Océanie) – L’éruption soudaine du volcan Hunga Ha'apai, à Tonga, lundi, a d’ores et déjà entrainé d’importantes perturbations du trafic aérien régional, ainsi que plusieurs annulation de vols, notamment au départ de la Nouvelle-Zélande proche.
Ce volcan sous-marin est situé à une soixantaine de kilomètres au large des côtes de l’île principale et de la capitale, à la limite de la fosse tectonique des Kermadec qui touche Tonga et la Nouvelle-Zélande, zone à très forte sismicité.
Sa dernière éruption, en 2009, avait été à l’origine de la spectaculaire apparition d’une nouvelle île.
Selon les observations effectuées par les scientifiques, le Hunga Ha'apai est entré en phase éruptive intense fin décembre 2014.
Depuis, il projette des scories et un épais panache de fumée dans l’atmosphère, à des hauteurs frisant les dix mille mètres d’altitude.
Par ailleurs, la zone maritime où se trouve le cratère a pris une couleur décrite comme orange-rouge.
Du fait de ces projections acides et du danger qu’elles représentent pour les turbines de réacteurs, plusieurs compagnies aériennes de la région, à commencer par Air New Zealand, ont décidé d’annuler pour l’heure leurs vols à destination de la capitale tongienne Nuku’alofa.
Mardi, un vol de cette compagnie a été dérouté à l’atterrissage sur Apia (Samoa) et les vols de mercredi ont été annulés.
La compagnie australienne Virgin Australia avait elle aussi annulé deux vols mardi, au départ de Sydney et d’Auckland, pour les mêmes raisons.
Les vols pourraient reprendre mercredi si une accalmie durable et une stabilisation de l’activité volcanique est constatée et si la direction des vents (actuellement Est-Sud-est) ne menace pas les couloirs aériens.
Ces annulations concernent jusqu’ici les vols en partance non seulement de Nouvelle-Zélande, mais aussi d’Australie et de Fidji.
Les liaisons aériennes intérieures, elles aussi interrompues en début de semaine pour les aéroports les plus proches du phénomène, ne sont toutefois plus concernées, a précisé mardi la direction de l’aviation civile tongienne.
Entre-temps, l’institut géophysique néo-zélandais GNS Science a dépêché sur place, à la demande du royaume, une équipe de volcanologues afin de prêter main forte aux autorités locales dans le processus d’observation du phénomène éruptif, qui signifie aussi une nouvelle phase de croissance pour la nouvelle île surplombant le mont sous-marin.
Les services sanitaires tongiens ont par ailleurs conseillé aux personnes prédisposées à des maladies respiratoires (asthme) ainsi qu’aux personnes âgées et aux enfants en bas âge) de ne pas sortir.
pad
Ce volcan sous-marin est situé à une soixantaine de kilomètres au large des côtes de l’île principale et de la capitale, à la limite de la fosse tectonique des Kermadec qui touche Tonga et la Nouvelle-Zélande, zone à très forte sismicité.
Sa dernière éruption, en 2009, avait été à l’origine de la spectaculaire apparition d’une nouvelle île.
Selon les observations effectuées par les scientifiques, le Hunga Ha'apai est entré en phase éruptive intense fin décembre 2014.
Depuis, il projette des scories et un épais panache de fumée dans l’atmosphère, à des hauteurs frisant les dix mille mètres d’altitude.
Par ailleurs, la zone maritime où se trouve le cratère a pris une couleur décrite comme orange-rouge.
Du fait de ces projections acides et du danger qu’elles représentent pour les turbines de réacteurs, plusieurs compagnies aériennes de la région, à commencer par Air New Zealand, ont décidé d’annuler pour l’heure leurs vols à destination de la capitale tongienne Nuku’alofa.
Mardi, un vol de cette compagnie a été dérouté à l’atterrissage sur Apia (Samoa) et les vols de mercredi ont été annulés.
La compagnie australienne Virgin Australia avait elle aussi annulé deux vols mardi, au départ de Sydney et d’Auckland, pour les mêmes raisons.
Les vols pourraient reprendre mercredi si une accalmie durable et une stabilisation de l’activité volcanique est constatée et si la direction des vents (actuellement Est-Sud-est) ne menace pas les couloirs aériens.
Ces annulations concernent jusqu’ici les vols en partance non seulement de Nouvelle-Zélande, mais aussi d’Australie et de Fidji.
Les liaisons aériennes intérieures, elles aussi interrompues en début de semaine pour les aéroports les plus proches du phénomène, ne sont toutefois plus concernées, a précisé mardi la direction de l’aviation civile tongienne.
Entre-temps, l’institut géophysique néo-zélandais GNS Science a dépêché sur place, à la demande du royaume, une équipe de volcanologues afin de prêter main forte aux autorités locales dans le processus d’observation du phénomène éruptif, qui signifie aussi une nouvelle phase de croissance pour la nouvelle île surplombant le mont sous-marin.
Les services sanitaires tongiens ont par ailleurs conseillé aux personnes prédisposées à des maladies respiratoires (asthme) ainsi qu’aux personnes âgées et aux enfants en bas âge) de ne pas sortir.
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