Tahiti, le 22 juillet 2024 – Un vigile de 27 ans a été condamné, lundi en comparution immédiate, à 18 mois de prison ferme et au retrait de l’exercice de l’autorité parentale pour des violences commises sur sa compagne. En mars dernier, l’homme avait déjà été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir porté des coups à la même victime.
Déjà condamné en mars dernier pour avoir frappé sa compagne et lui avoir occasionné dix jours d’incapacité totale de travail (ITT), un vigile de 27 ans a de nouveau été jugé lundi en comparution immédiate pour de nouvelles violences commises sur la même victime qui s’est, cette fois encore, vu prescrire dix jours d’ITT.
Les faits s’étaient déroulés dans la soirée du 20 juin à Mahina lorsque les gendarmes avaient été appelés pour intervenir au domicile du couple. Arrivés sur place, ils avaient tout d’abord échangé avec le prévenu qui leur avait expliqué que sa compagne n’était pas disponible. La victime, et mère de leur fille de trois ans, était finalement apparue avec le visage tuméfié et les deux yeux gonflés en expliquant qu’elle avait fait une chute de vélo. Les médecins de l’Unité médico-judiciaire avaient pourtant constaté plus tard qu’elle avait bien reçu de nombreux coups au visage et avaient pris soin de préciser dans leur rapport que ces “lésions faciales” auraient pu entraîner des “lésions encéphaliques” du fait de leur extrême violence.
Une victime “coupable”
Jugé en état de récidive légale, le prévenu a expliqué à la barre lundi qu’il regrettait “amèrement” les faits sans toutefois convaincre la présidente du tribunal qui lui a rappelé qu’il aurait pu se retrouver devant “une autre juridiction”, la cour d’assises. Entendue à son tour, la victime, sous emprise, a déclaré qu’elle était “coupable” de l’avoir poussé à bout. “Un cas d’école” de la situation d’emprise pour la procureure de la République qui s’est indignée lors de ses réquisitions du fait que le jeune homme, déjà condamné en mars, exerce la profession d’agent de sécurité. Un an de prison ferme a finalement été requis à son encontre.
Pour la défense du prévenu, Me May Gaymann a rappelé que son client, qui se trouvait sous le coup d’un sursis probatoire lors des faits, n’était pas réfractaire à l’aide que l’on pouvait lui apporter. “Il a du mal à comprendre sa violence mais il essaie pourtant”, a-t-elle poursuivi.
Après en avoir délibéré, le tribunal a outrepassé les réquisitions du ministère public en condamnant le vigile à deux ans de prison dont un an avec sursis assortis de la révocation des six mois de sursis auxquels il avait été condamné en mars. Il a également ordonné le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.
Déjà condamné en mars dernier pour avoir frappé sa compagne et lui avoir occasionné dix jours d’incapacité totale de travail (ITT), un vigile de 27 ans a de nouveau été jugé lundi en comparution immédiate pour de nouvelles violences commises sur la même victime qui s’est, cette fois encore, vu prescrire dix jours d’ITT.
Les faits s’étaient déroulés dans la soirée du 20 juin à Mahina lorsque les gendarmes avaient été appelés pour intervenir au domicile du couple. Arrivés sur place, ils avaient tout d’abord échangé avec le prévenu qui leur avait expliqué que sa compagne n’était pas disponible. La victime, et mère de leur fille de trois ans, était finalement apparue avec le visage tuméfié et les deux yeux gonflés en expliquant qu’elle avait fait une chute de vélo. Les médecins de l’Unité médico-judiciaire avaient pourtant constaté plus tard qu’elle avait bien reçu de nombreux coups au visage et avaient pris soin de préciser dans leur rapport que ces “lésions faciales” auraient pu entraîner des “lésions encéphaliques” du fait de leur extrême violence.
Une victime “coupable”
Jugé en état de récidive légale, le prévenu a expliqué à la barre lundi qu’il regrettait “amèrement” les faits sans toutefois convaincre la présidente du tribunal qui lui a rappelé qu’il aurait pu se retrouver devant “une autre juridiction”, la cour d’assises. Entendue à son tour, la victime, sous emprise, a déclaré qu’elle était “coupable” de l’avoir poussé à bout. “Un cas d’école” de la situation d’emprise pour la procureure de la République qui s’est indignée lors de ses réquisitions du fait que le jeune homme, déjà condamné en mars, exerce la profession d’agent de sécurité. Un an de prison ferme a finalement été requis à son encontre.
Pour la défense du prévenu, Me May Gaymann a rappelé que son client, qui se trouvait sous le coup d’un sursis probatoire lors des faits, n’était pas réfractaire à l’aide que l’on pouvait lui apporter. “Il a du mal à comprendre sa violence mais il essaie pourtant”, a-t-elle poursuivi.
Après en avoir délibéré, le tribunal a outrepassé les réquisitions du ministère public en condamnant le vigile à deux ans de prison dont un an avec sursis assortis de la révocation des six mois de sursis auxquels il avait été condamné en mars. Il a également ordonné le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.