Nouméa | LNC | lundi 27/12/2021 - Plus de 6 kilos de cannabis saisis, des chambres de culture découvertes et de l'argent liquide : la brigade de recherche a mis un coup d'arrêt à l'activité de trois trafiquants qui faisaient leur publicité sur les réseaux sociaux.
Trois clics sur Internet, deux messages privés et voilà la drogue livrée au point de rendez-vous. De la rue, le trafic de drogue s'invite désormais sur les réseaux sociaux. Cette nouvelle donne de la vente 2.0, une Mondorienne de 26 ans l'a bien assimilé. Elle en avait fait la pierre angulaire de son commerce illégal.
Depuis des mois, les enquêteurs de la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Nouméa la traquaient, surveillaient son activité et compilaient des informations pour tout connaître de son trafic.
Dans son domicile, les gendarmes ont retrouvé deux chambres de culture d'herbe. Lampes chauffantes, armoires en papier réfléchissant, ventilateurs... : les plantations n'avaient rien d'improvisé. Pour écouler sa marchandise, la Mondorienne vantait la qualité de son produit en postant des annonces sur les réseaux sociaux. Le client n'avait plus qu'à la contacter par message privé ou SMS. “Elle a estimé le montant de ses ventes à 150 000 Fcfp par semaine, son bénéfice mensuel pouvant atteindre 400 000 Fcfp depuis des mois au vu d'un trafic croissant”, précise le procureur de la République, Yves Dupas. Son concubin, déjà connu pour trafic de stupéfiants, participait lui aussi en jouant “le rôle d'intermédiaire pour certaines livraisons illicites”.
Déférée en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) à l'issue des quarante-huit heures d'interrogatoire, la cheffe de réseau a été condamnée à deux ans de prison, dont la moitié avec sursis (sans mandat de dépôt). Son concubin a quant à lui accepté la peine proposée par le parquet : six mois de prison ferme.
La justice n'a fait aucun cadeau puisqu'elle a sans surprise ordonné la confiscation ce qui avait été retrouvé à leur domicile pendant la perquisition : 3,423 kg d'herbe, dont 930 grammes déjà conditionnés à la vente, et plus de 80 000 Fcfp en espèces.
Deux millions de bénéfices
Mais le trafic ne s'arrêtait évidemment pas aux portes du Mont-Dore. Au fil de leurs investigations, les enquêteurs de la gendarmerie ont découvert qu'une troisième personne participait au deal. Âgé de 44 ans et domicilié à Nouméa, l'homme alimentait en cannabis le couple depuis mars 2020 grâce à l'installation de trois mini-laboratoires de culture d'herbe dans son domicile. Son bénéfice total reconnu ? Plus de 2 millions de Fcfp. Dans son appartement, les forces de l'ordre découvriront 2,9 kg de cannabis et 310 000 Fcfp en espèces. Sans aucun antécédent judiciaire, le trafiquant a écopé de deux ans de prison, dont la moitié avec sursis.
Trois clics sur Internet, deux messages privés et voilà la drogue livrée au point de rendez-vous. De la rue, le trafic de drogue s'invite désormais sur les réseaux sociaux. Cette nouvelle donne de la vente 2.0, une Mondorienne de 26 ans l'a bien assimilé. Elle en avait fait la pierre angulaire de son commerce illégal.
Depuis des mois, les enquêteurs de la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Nouméa la traquaient, surveillaient son activité et compilaient des informations pour tout connaître de son trafic.
Dans son domicile, les gendarmes ont retrouvé deux chambres de culture d'herbe. Lampes chauffantes, armoires en papier réfléchissant, ventilateurs... : les plantations n'avaient rien d'improvisé. Pour écouler sa marchandise, la Mondorienne vantait la qualité de son produit en postant des annonces sur les réseaux sociaux. Le client n'avait plus qu'à la contacter par message privé ou SMS. “Elle a estimé le montant de ses ventes à 150 000 Fcfp par semaine, son bénéfice mensuel pouvant atteindre 400 000 Fcfp depuis des mois au vu d'un trafic croissant”, précise le procureur de la République, Yves Dupas. Son concubin, déjà connu pour trafic de stupéfiants, participait lui aussi en jouant “le rôle d'intermédiaire pour certaines livraisons illicites”.
Déférée en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) à l'issue des quarante-huit heures d'interrogatoire, la cheffe de réseau a été condamnée à deux ans de prison, dont la moitié avec sursis (sans mandat de dépôt). Son concubin a quant à lui accepté la peine proposée par le parquet : six mois de prison ferme.
La justice n'a fait aucun cadeau puisqu'elle a sans surprise ordonné la confiscation ce qui avait été retrouvé à leur domicile pendant la perquisition : 3,423 kg d'herbe, dont 930 grammes déjà conditionnés à la vente, et plus de 80 000 Fcfp en espèces.
Deux millions de bénéfices
Mais le trafic ne s'arrêtait évidemment pas aux portes du Mont-Dore. Au fil de leurs investigations, les enquêteurs de la gendarmerie ont découvert qu'une troisième personne participait au deal. Âgé de 44 ans et domicilié à Nouméa, l'homme alimentait en cannabis le couple depuis mars 2020 grâce à l'installation de trois mini-laboratoires de culture d'herbe dans son domicile. Son bénéfice total reconnu ? Plus de 2 millions de Fcfp. Dans son appartement, les forces de l'ordre découvriront 2,9 kg de cannabis et 310 000 Fcfp en espèces. Sans aucun antécédent judiciaire, le trafiquant a écopé de deux ans de prison, dont la moitié avec sursis.