Le syndicat des pêcheurs professionnels polynésiens, mené par Jaros Otcenasek, a manifesté lundi matin dans la rade de Papeete de 8H à 10H. 7 thoniers et une quinzaine de Poti Marara ont participé à ce mouvement de protestation, qui n’a pas perturbé le trafic maritime.
Ces pêcheurs demandent au ministère d’aller plus loin dans le statut du marin pêcheur, adopté jeudi 16 juin par l’assemblée de Polynésie. Ils demandent notamment la mise en place d’un prix plancher pour le poisson, l’interdiction de la vente de poisson par les plaisanciers, la mise en place de formations de pêche, et la délivrance de certificats reconnus à l’international.
Selon Jaros Otcenasek, son syndicat, créé en juin 2009, regrouperait entre 80 et 90% des pêcheurs sur bonitiers et Poti Marara. Il n’a toutefois pas donné le chiffre exact de ses adhérents.
Pour le syndicat des armateurs pêcheurs professionnels hauturiers et lagonaires « Syndicat Rava’ai Rau » (S2R) présidé par Marc Atiu, il s’agit juste d’un « coup de pub » de la part d’un syndicat qui cherche à recruter. « Il a assisté à toutes nos réunions de travail sur le statut du marin pêcheur au CESC, et se disait d’accord », s’étonne Marc Atiu.
Du côté du ministère de la pêche, on dit n’avoir reçu aucune lettre de revendications de la part du syndicat des pêcheurs professionnels polynésiens. « On va rencontrer ce syndicat d’ici peu » affirme un collaborateur du ministre de la pêche, Temauri Foster. « Si on n’a aucune réponse d’ici quinze jours, on durcira nos actions » prévient de son côté Jaros Otcenasek.
Ces pêcheurs demandent au ministère d’aller plus loin dans le statut du marin pêcheur, adopté jeudi 16 juin par l’assemblée de Polynésie. Ils demandent notamment la mise en place d’un prix plancher pour le poisson, l’interdiction de la vente de poisson par les plaisanciers, la mise en place de formations de pêche, et la délivrance de certificats reconnus à l’international.
Selon Jaros Otcenasek, son syndicat, créé en juin 2009, regrouperait entre 80 et 90% des pêcheurs sur bonitiers et Poti Marara. Il n’a toutefois pas donné le chiffre exact de ses adhérents.
Pour le syndicat des armateurs pêcheurs professionnels hauturiers et lagonaires « Syndicat Rava’ai Rau » (S2R) présidé par Marc Atiu, il s’agit juste d’un « coup de pub » de la part d’un syndicat qui cherche à recruter. « Il a assisté à toutes nos réunions de travail sur le statut du marin pêcheur au CESC, et se disait d’accord », s’étonne Marc Atiu.
Du côté du ministère de la pêche, on dit n’avoir reçu aucune lettre de revendications de la part du syndicat des pêcheurs professionnels polynésiens. « On va rencontrer ce syndicat d’ici peu » affirme un collaborateur du ministre de la pêche, Temauri Foster. « Si on n’a aucune réponse d’ici quinze jours, on durcira nos actions » prévient de son côté Jaros Otcenasek.
