Le sénateur Richard Tuheiava a annoncé vendredi 25 janvier l’organisation d’un séminaire, financé par l’Union européenne, sur le thème du renforcement des capacités des autorités locales des PTOM du Pacifique. Cet événement s’adresse aux maires de Polynésie française et aux représentants de l’exécutif du Pays. Il est organisé du 28 au 30 janvier prochains, à la présidence Broche de Papeete. Son objectif est d’informer sur les arcanes du montage de dossiers d’aide et l’esprit de l’engagement du Fonds européen de développement, le Fed.
Sur les 48 communes de Polynésie française, 36 seront représentées à ce séminaire.
Depuis 1958, le Fed a contribué pour près de 9 milliards Fcfp à des projets d’aménagement en Polynésie française. Le Centre hospitalier de Mamao, le quai des goélettes du port de Papeete, le premier tronçon de la RDO, le sauvetage archéologique de la vallée de Papenoo, l’assainissement des communes de Punaauia, de Bora Bora, de Moorea, sont autant de réalisations financées grâce au concours financier du Fed.
En juin 2011, le Bureau des affaires européennes a été créé à Fare Ute, sous la tutelle de la présidence de Polynésie française, pour servir de relai entre les collectivités locales et les instances européennes. Cette cellule technique, dirigée par Charles Garnier, a la double mission d’informer les demandeurs sur la nature des projets de demande d’aide éligibles au Fed et de mettre en forme les dossiers de demande pour les rendre conformes aux attentes européennes.
"A partir de 2014, la manière dont les enveloppes budgétaires dédiées à tel ou tel secteur est appelée à changer", explique le sénateur Tuheiava. "(…) Ce séminaire a pour vocation de donner la base méthodologique pour aborder ces demandes et d’indiquer les secteurs éligibles à l’aide."
Sur les 48 communes de Polynésie française, 36 seront représentées à ce séminaire.
Depuis 1958, le Fed a contribué pour près de 9 milliards Fcfp à des projets d’aménagement en Polynésie française. Le Centre hospitalier de Mamao, le quai des goélettes du port de Papeete, le premier tronçon de la RDO, le sauvetage archéologique de la vallée de Papenoo, l’assainissement des communes de Punaauia, de Bora Bora, de Moorea, sont autant de réalisations financées grâce au concours financier du Fed.
En juin 2011, le Bureau des affaires européennes a été créé à Fare Ute, sous la tutelle de la présidence de Polynésie française, pour servir de relai entre les collectivités locales et les instances européennes. Cette cellule technique, dirigée par Charles Garnier, a la double mission d’informer les demandeurs sur la nature des projets de demande d’aide éligibles au Fed et de mettre en forme les dossiers de demande pour les rendre conformes aux attentes européennes.
"A partir de 2014, la manière dont les enveloppes budgétaires dédiées à tel ou tel secteur est appelée à changer", explique le sénateur Tuheiava. "(…) Ce séminaire a pour vocation de donner la base méthodologique pour aborder ces demandes et d’indiquer les secteurs éligibles à l’aide."
Charles Garnier : "il ne faut pas confondre outil et objectif"
Le directeur du Bureau des affaires européennes précise l’objectif du séminaire sur le renforcement des capacités des autorités locales des PTOM du Pacifique.
Quel est la vocation de ce séminaire ?
Charles Garnier : Le FED n’est pas un guichet, il est très important qui nous faisions passer ce message. Nous devons avoir une cohérence dans les projets présentés. (…) Les projets doivent êtres mis en forme avec une grille de lecture européenne, pour que l’Europe puisse constater quelle est la politique du Pays par rapport à ses normes. Il y a, dans le Pacifique, des pays qui sont en avance sur nous, sur ce point là. (…) Aujourd’hui, par exemple, le pays du Pacifique à l’avant-garde dans la politique de l’eau, c’est les Samoa. L’union européenne finance quasiment à 100% ses projets dans ce domaine. Nous allons donc organiser des séminaires pour partager cette expérience, ici.
Concernant la problématique de l’Energie, tout le monde vient avec des projets. L’idée est de recueillir ces projets et de les transmettre en Europe, où ils seront analysés : sont-ils crédibles ? L’Europe peut-elle financer ? Cela fonctionnera-t-il ? (…)
Potentiellement quel apport financier cette aide peut-elle représenter pour le Pays ?
Charles Garnier : L’Europe intervient en cofinancement. Si on prend le cas du SWAC (le système Salt water air conditioning, étudié pour la climatisation du centre hospitalier de Taaone, ndlr), le Pays s’engage aussi en partenariat avec d’autres co-financeurs et l’Europe aime cela car c’est un gage de pérennité. (…).
Le FED s’intéresse plutôt à des projets de longs termes.
Charles Garnier : L’Europe attend une politique. (…) Il est urgent que les institutions locales viennent nous dire quels sont leurs projets, et commencent à parler le vocabulaire européen. Notre rôle sera de définir sur quel axe il nous faut travailler. La démarche de l’Europe consiste à s’intéresser à l’objectif et au résultat attendu : il ne faut pas confondre outil et objectif. C’est un peu le problème que nous avons ici. Et cette idée est le message central adressé aux maires, lors de ce séminaire. (…)
Le directeur du Bureau des affaires européennes précise l’objectif du séminaire sur le renforcement des capacités des autorités locales des PTOM du Pacifique.
Quel est la vocation de ce séminaire ?
Charles Garnier : Le FED n’est pas un guichet, il est très important qui nous faisions passer ce message. Nous devons avoir une cohérence dans les projets présentés. (…) Les projets doivent êtres mis en forme avec une grille de lecture européenne, pour que l’Europe puisse constater quelle est la politique du Pays par rapport à ses normes. Il y a, dans le Pacifique, des pays qui sont en avance sur nous, sur ce point là. (…) Aujourd’hui, par exemple, le pays du Pacifique à l’avant-garde dans la politique de l’eau, c’est les Samoa. L’union européenne finance quasiment à 100% ses projets dans ce domaine. Nous allons donc organiser des séminaires pour partager cette expérience, ici.
Concernant la problématique de l’Energie, tout le monde vient avec des projets. L’idée est de recueillir ces projets et de les transmettre en Europe, où ils seront analysés : sont-ils crédibles ? L’Europe peut-elle financer ? Cela fonctionnera-t-il ? (…)
Potentiellement quel apport financier cette aide peut-elle représenter pour le Pays ?
Charles Garnier : L’Europe intervient en cofinancement. Si on prend le cas du SWAC (le système Salt water air conditioning, étudié pour la climatisation du centre hospitalier de Taaone, ndlr), le Pays s’engage aussi en partenariat avec d’autres co-financeurs et l’Europe aime cela car c’est un gage de pérennité. (…).
Le FED s’intéresse plutôt à des projets de longs termes.
Charles Garnier : L’Europe attend une politique. (…) Il est urgent que les institutions locales viennent nous dire quels sont leurs projets, et commencent à parler le vocabulaire européen. Notre rôle sera de définir sur quel axe il nous faut travailler. La démarche de l’Europe consiste à s’intéresser à l’objectif et au résultat attendu : il ne faut pas confondre outil et objectif. C’est un peu le problème que nous avons ici. Et cette idée est le message central adressé aux maires, lors de ce séminaire. (…)
