GENEVE, 7 octobre 2011 (AFP) - Une personne sur quatre aura besoin de soins de santé mentale à un moment ou à un autre de sa vie, mais la plupart des pays ne consacrent que 2% des ressources du secteur de la santé aux services de santé mentale, a déploré vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Les dépenses moyennes mondiales pour la santé mentale sont encore inférieures à 3 dollars par habitant et par an", selon le nouvel Atlas de la santé mentale de l'OMS publié à l'occasion de la prochaine Journée mondiale de la Santé mentale (10 octobre).
Dans son atlas, qui étudie les investissements réalisés par 104 gouvernements, l'OMS constate que les dépenses sont souvent mal affectées.
"Les gouvernements ont tendance à dépenser l'essentiel de leurs maigres ressources pour la santé mentale dans les soins à long terme dans les hôpitaux psychiatriques", a déclaré le Dr Ala Alwan, sous-directeur général chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale à l'OMS.
"À l'heure actuelle, près de 70% des dépenses de santé mentale vont aux institutions psychiatriques. Si les pays dépensaient davantage au niveau des soins primaires, ils pourraient atteindre davantage de gens et commencer à s'attaquer aux problèmes suffisamment tôt pour réduire les besoins en soins hospitaliers plus coûteux", a-t-il estimé.
Le dernier Atlas de la santé mentale établi par l'OMS datait de 2005. Depuis seuls certains pays ont réalisé des progrès, selon l'organisation.
Pour le Dr Shekhar Saxena, directeur du département Santé mentale et abus de substances psychoactives à l'OMS, les pays qui ont amélioré leurs services pour les maladies mentales sont l'Ethiopie, la Jordanie, le Nigeria, Panama, ainsi que la Chine dans le domaine de l'épilepsie.
Il a également cité le Brésil, l'Inde et la Thaïlande, dont les autorités s'apprêtent à mettre en place des programmes adaptées à ces maladies.
Selon les estimations de l'OMS, quelque 150 millions de personnes souffrent de dépression dans le monde, 40 millions d'épilepsie tandis que 20 millions sont atteints de démence ou d'Alzheimer.
Mais "près de la moitié de la population mondiale vit dans des pays qui ne comptent en moyenne qu'un psychiatre ou moins pour 200.000 habitants", souligne le Dr Shekhar Saxena.
Et "de nombreux pays à revenu faible ou moyen comptent moins d'un spécialiste de santé mentale pour un million d'habitants", déplore-t-il.
"Les dépenses moyennes mondiales pour la santé mentale sont encore inférieures à 3 dollars par habitant et par an", selon le nouvel Atlas de la santé mentale de l'OMS publié à l'occasion de la prochaine Journée mondiale de la Santé mentale (10 octobre).
Dans son atlas, qui étudie les investissements réalisés par 104 gouvernements, l'OMS constate que les dépenses sont souvent mal affectées.
"Les gouvernements ont tendance à dépenser l'essentiel de leurs maigres ressources pour la santé mentale dans les soins à long terme dans les hôpitaux psychiatriques", a déclaré le Dr Ala Alwan, sous-directeur général chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale à l'OMS.
"À l'heure actuelle, près de 70% des dépenses de santé mentale vont aux institutions psychiatriques. Si les pays dépensaient davantage au niveau des soins primaires, ils pourraient atteindre davantage de gens et commencer à s'attaquer aux problèmes suffisamment tôt pour réduire les besoins en soins hospitaliers plus coûteux", a-t-il estimé.
Le dernier Atlas de la santé mentale établi par l'OMS datait de 2005. Depuis seuls certains pays ont réalisé des progrès, selon l'organisation.
Pour le Dr Shekhar Saxena, directeur du département Santé mentale et abus de substances psychoactives à l'OMS, les pays qui ont amélioré leurs services pour les maladies mentales sont l'Ethiopie, la Jordanie, le Nigeria, Panama, ainsi que la Chine dans le domaine de l'épilepsie.
Il a également cité le Brésil, l'Inde et la Thaïlande, dont les autorités s'apprêtent à mettre en place des programmes adaptées à ces maladies.
Selon les estimations de l'OMS, quelque 150 millions de personnes souffrent de dépression dans le monde, 40 millions d'épilepsie tandis que 20 millions sont atteints de démence ou d'Alzheimer.
Mais "près de la moitié de la population mondiale vit dans des pays qui ne comptent en moyenne qu'un psychiatre ou moins pour 200.000 habitants", souligne le Dr Shekhar Saxena.
Et "de nombreux pays à revenu faible ou moyen comptent moins d'un spécialiste de santé mentale pour un million d'habitants", déplore-t-il.