CRETEIL, 12 février 2012 (AFP) - Le maire UMP de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) souhaite ériger une statue à l'effigie de Carla Bruni-Sarkozy, projet qui fait polémique dans les rangs de l'opposition, a-t-on appris dimanche auprès d'élus d'opposition et de l'entourage de la Première dame.
Selon Le Parisien, cette statue représenterait une ouvrière en tenue de travail, en hommage aux plumassières, des femmes d'origine italienne pour la plupart, qui travaillaient dans une ancienne fabrique de plumes de la ville.
Contacté par l'AFP, le maire Jacques Martin n'était pas joignable dans l'immédiat.
Dans l'entourage de Mme Bruni-Sarkozy, on confirme que celle-ci a accepté de poser pour l'artiste qui a sculpté cette statue, Elisabeth Cibot, dont elle apprécie l'oeuvre, mais on souligne qu'il "n'a jamais été question que son nom apparaisse".
Etre modèle, "c'était son ancien métier, elle ne le fait plus de façon commerciale, mais on lui demande souvent de le faire, et elle dit souvent oui, et toujours de façon bénévole", explique-t-on de même source.
Pour l'entourage de la Première dame, cette polémique, "c'est utiliser de façon politique quelque chose qui n'a rien à voir avec la politique".
Ce projet de statue "est grotesque", a réagi l'élu socialiste William Geib, dénonçant une "lubie" du maire. "Et c'est une insulte pour les plumassières italiennes, de leur donner le visage d'une personne richissime. Je n'ai rien contre Carla Bruni-Sarkozy, mais elle ne représente pas le monde ouvrier", a-t-il ajouté.
L'élu DVD Michel Gilles s'est pour sa part insurgé contre ce qu'il estime être un "coup politique du maire" à l'approche de l'élection présidentielle.
Selon les deux élus, Jacques Martin a fait voter la réalisation de la statue lors d'un conseil municipal en 2011. "Mais il n'a jamais été précisé qu'elle aurait les traits de Carla Bruni-Sarkozy", fait remarquer Michel Gilles.
Selon les élus d'opposition, la mairie a financé la réalisation de la statue à hauteur de 41.000 euros pour un coût prévisionnel estimé à 82.000 euros.
ll-vdr/tes/df
Selon Le Parisien, cette statue représenterait une ouvrière en tenue de travail, en hommage aux plumassières, des femmes d'origine italienne pour la plupart, qui travaillaient dans une ancienne fabrique de plumes de la ville.
Contacté par l'AFP, le maire Jacques Martin n'était pas joignable dans l'immédiat.
Dans l'entourage de Mme Bruni-Sarkozy, on confirme que celle-ci a accepté de poser pour l'artiste qui a sculpté cette statue, Elisabeth Cibot, dont elle apprécie l'oeuvre, mais on souligne qu'il "n'a jamais été question que son nom apparaisse".
Etre modèle, "c'était son ancien métier, elle ne le fait plus de façon commerciale, mais on lui demande souvent de le faire, et elle dit souvent oui, et toujours de façon bénévole", explique-t-on de même source.
Pour l'entourage de la Première dame, cette polémique, "c'est utiliser de façon politique quelque chose qui n'a rien à voir avec la politique".
Ce projet de statue "est grotesque", a réagi l'élu socialiste William Geib, dénonçant une "lubie" du maire. "Et c'est une insulte pour les plumassières italiennes, de leur donner le visage d'une personne richissime. Je n'ai rien contre Carla Bruni-Sarkozy, mais elle ne représente pas le monde ouvrier", a-t-il ajouté.
L'élu DVD Michel Gilles s'est pour sa part insurgé contre ce qu'il estime être un "coup politique du maire" à l'approche de l'élection présidentielle.
Selon les deux élus, Jacques Martin a fait voter la réalisation de la statue lors d'un conseil municipal en 2011. "Mais il n'a jamais été précisé qu'elle aurait les traits de Carla Bruni-Sarkozy", fait remarquer Michel Gilles.
Selon les élus d'opposition, la mairie a financé la réalisation de la statue à hauteur de 41.000 euros pour un coût prévisionnel estimé à 82.000 euros.
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