Paris, France | AFP | vendredi 01/12/2023 - Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), a classé "cancérogène pour les humains" et "cancérogène possible" deux polluants éternels, dans un article qui vient d'être publié.
Cette agence de lutte contre le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), basée à Lyon, a évalué la cancérogénicité de l'acide perfluorooctanoïque (PFOA) et de l'acide perfluorooctanesulfonique (PFOS). Ces produits chimiques sont largement utilisés dans un grand groupe de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), parfois appelées "produits chimiques éternels" parce qu'elles ne se dégradent pas facilement.
La production et l'utilisation des PFOS et PFOA ont été interdites respectivement en Europe en 2009 et 2019.
Après un examen approfondi, un groupe de travail convoqué par le CIRC en novembre a classé le PFOA comme "cancérogène" pour l'homme (groupe 1) et le PFOS comme "potentiellement cancérogène pour l'homme" (groupe 2B).
Leurs travaux ont été publiés jeudi dans la revue "The Lancet Oncology".
Le PFOA a notamment été jugé cancérogène pour l'homme "sur la base de preuves suffisantes" sur des animaux en laboratoire et chez les humains exposés.
Les deux substances sont omniprésentes dans l'environnement, même dans les régions les plus reculées. Elles sont retrouvées dans une large gamme de produits, tels que les emballages alimentaires, les tapis, les matériaux de construction, les cosmétiques, les ustensiles de cuisine, les vêtements imperméables et les mousses anti-incendie, et ont de nombreuses autres applications industrielles.
Elles ont également été trouvées dans des réserves d'eau potable.
Le CIRC dit s'attendre à ce que les travailleurs qui produisent du PFOA ou du PFOS ou qui utilisent ces produits chimiques directement dans la fabrication d'autres produits soient les plus exposés.
Depuis l'entrée en vigueur des restrictions à l'utilisation de ces agents dans certains pays, l'exposition professionnelle a probablement diminué, estime toutefois l'agence.
La classification du CIRC met en évidence des preuves tendant à montrer que telle ou telle substance peut causer le cancer, précise l'agence.
Mais le risque de cancer peut être très différent en fonction de différents facteurs tels que le niveau d'exposition à cette substance, ajoute-t-elle.
Cette agence de lutte contre le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), basée à Lyon, a évalué la cancérogénicité de l'acide perfluorooctanoïque (PFOA) et de l'acide perfluorooctanesulfonique (PFOS). Ces produits chimiques sont largement utilisés dans un grand groupe de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), parfois appelées "produits chimiques éternels" parce qu'elles ne se dégradent pas facilement.
La production et l'utilisation des PFOS et PFOA ont été interdites respectivement en Europe en 2009 et 2019.
Après un examen approfondi, un groupe de travail convoqué par le CIRC en novembre a classé le PFOA comme "cancérogène" pour l'homme (groupe 1) et le PFOS comme "potentiellement cancérogène pour l'homme" (groupe 2B).
Leurs travaux ont été publiés jeudi dans la revue "The Lancet Oncology".
Le PFOA a notamment été jugé cancérogène pour l'homme "sur la base de preuves suffisantes" sur des animaux en laboratoire et chez les humains exposés.
Les deux substances sont omniprésentes dans l'environnement, même dans les régions les plus reculées. Elles sont retrouvées dans une large gamme de produits, tels que les emballages alimentaires, les tapis, les matériaux de construction, les cosmétiques, les ustensiles de cuisine, les vêtements imperméables et les mousses anti-incendie, et ont de nombreuses autres applications industrielles.
Elles ont également été trouvées dans des réserves d'eau potable.
Le CIRC dit s'attendre à ce que les travailleurs qui produisent du PFOA ou du PFOS ou qui utilisent ces produits chimiques directement dans la fabrication d'autres produits soient les plus exposés.
Depuis l'entrée en vigueur des restrictions à l'utilisation de ces agents dans certains pays, l'exposition professionnelle a probablement diminué, estime toutefois l'agence.
La classification du CIRC met en évidence des preuves tendant à montrer que telle ou telle substance peut causer le cancer, précise l'agence.
Mais le risque de cancer peut être très différent en fonction de différents facteurs tels que le niveau d'exposition à cette substance, ajoute-t-elle.