Paris, France | AFP | mardi 22/09/2015 - "Grâce à Fadja, j'ai repris confiance, osé sortir, recommencé à travailler. Mon labrador, c'est mon ange gardien", dit Élisabeth, à l'occasion de la 4e Semaine du chien guide et du lancement d'un pictogramme rappelant l'obligation de les accueillir partout.
"Le coup de cœur a été immédiat, un lien fusionnel s'est créé avec ma chienne. Elle est mes yeux, mon autonomie retrouvée", confie à l'AFP cette mère de trois enfants, atteinte d'une rétinite pigmentaire qui l'a progressivement rendue non-voyante depuis 2008.
Élisabeth et Fadja, comme Fabienne et Finlay ou Sylvain et Canaille font partie des 12 superbes portraits de "couples" maîtres/chiens guides réalisés par la photographe Joëlle Dollé, exposés sur les grilles du Palais Brongniart, à Paris, et en région.
Mais Élisabeth et son chien guide, comme beaucoup d'autres, rencontrent des barrières à leur libre circulation: "On empêche Fadja d'entrer dans beaucoup de magasins, surtout d'alimentation, ou même à La Poste. Il faut se justifier, parlementer."
Pourtant, la loi du 11 février 2005 rend obligatoire l'accès des chiens guides d'aveugles et d'assistance aux transports, lieux ouverts au public, ainsi qu'à ceux permettant une activité professionnelle ou éducative. Un refus peut entraîner une amende allant jusqu'à 450 euros.
"Nous avons choisi de privilégier la pédagogie et la sensibilisation du grand public et des commerçants", a expliqué la secrétaire d’État chargée du Commerce Martine Pinville, en inaugurant mardi, au côté de la Fédération française des associations de chiens guides d'aveugles (FFAC), un pictogramme à apposer à l'entrée des établissements recevant du public.
Un côté bleu, représentant un chien guide, signifie que son accueil est obligatoire, l'autre côté, rouge, rappelle que les autres chiens sont interdits.
"Il est regrettable que les personnes en situation de handicap soient obligées d'afficher leurs droits. Mon vœu le plus cher serait l'inutilité de ce pictogramme!", a dit le président de la FFAC Paul Charles avant de fixer, avec Martine Pinville, l'autocollant sur plusieurs commerces du quartier de la Bourse.
Quelque 1.500 chiens guides sont aujourd'hui en activité en France. Mais moins de 1% des personnes déficientes visuelles bénéficient d'un tel compagnon, faute de disponibilités. Le chien "diplômé" sait éviter les obstacles, trouver le passage piéton ou l'arrêt de bus et obéit à 50 ordres grâce à sa formation.
La semaine du chien guide se déroule dans toute la France jusqu'au 27 septembre. Les différents rendez-vous se retrouvent sur le site www.semaine-chiensguides.fr.
"Le coup de cœur a été immédiat, un lien fusionnel s'est créé avec ma chienne. Elle est mes yeux, mon autonomie retrouvée", confie à l'AFP cette mère de trois enfants, atteinte d'une rétinite pigmentaire qui l'a progressivement rendue non-voyante depuis 2008.
Élisabeth et Fadja, comme Fabienne et Finlay ou Sylvain et Canaille font partie des 12 superbes portraits de "couples" maîtres/chiens guides réalisés par la photographe Joëlle Dollé, exposés sur les grilles du Palais Brongniart, à Paris, et en région.
Mais Élisabeth et son chien guide, comme beaucoup d'autres, rencontrent des barrières à leur libre circulation: "On empêche Fadja d'entrer dans beaucoup de magasins, surtout d'alimentation, ou même à La Poste. Il faut se justifier, parlementer."
Pourtant, la loi du 11 février 2005 rend obligatoire l'accès des chiens guides d'aveugles et d'assistance aux transports, lieux ouverts au public, ainsi qu'à ceux permettant une activité professionnelle ou éducative. Un refus peut entraîner une amende allant jusqu'à 450 euros.
"Nous avons choisi de privilégier la pédagogie et la sensibilisation du grand public et des commerçants", a expliqué la secrétaire d’État chargée du Commerce Martine Pinville, en inaugurant mardi, au côté de la Fédération française des associations de chiens guides d'aveugles (FFAC), un pictogramme à apposer à l'entrée des établissements recevant du public.
Un côté bleu, représentant un chien guide, signifie que son accueil est obligatoire, l'autre côté, rouge, rappelle que les autres chiens sont interdits.
"Il est regrettable que les personnes en situation de handicap soient obligées d'afficher leurs droits. Mon vœu le plus cher serait l'inutilité de ce pictogramme!", a dit le président de la FFAC Paul Charles avant de fixer, avec Martine Pinville, l'autocollant sur plusieurs commerces du quartier de la Bourse.
Quelque 1.500 chiens guides sont aujourd'hui en activité en France. Mais moins de 1% des personnes déficientes visuelles bénéficient d'un tel compagnon, faute de disponibilités. Le chien "diplômé" sait éviter les obstacles, trouver le passage piéton ou l'arrêt de bus et obéit à 50 ordres grâce à sa formation.
La semaine du chien guide se déroule dans toute la France jusqu'au 27 septembre. Les différents rendez-vous se retrouvent sur le site www.semaine-chiensguides.fr.