Tahiti, le 21 mars 2022 – Un nouveau projet d'hôtel, porté par le groupe City, se dessine à Bora Bora. L'emplacement de l'établissement, présenté sous le nom de "Luxury 5-star hotel motu Toopua", est prévu sur le site de l'ancien Bora Bora Lagoon Resort, fermé en 2010. Une étude d'impact est actuellement consultable à la mairie de Bora Bora et la population peut y déposer ses doléances.
Un nouveau projet d'hôtel émerge sur la Perle du Pacifique. Après avoir été reporté, abandonné, modifié, puis repris, cette fois le projet semble concret. Les détails du futur "Luxury 5-star hotel motu Toopua" sont compilés dans les quelque 400 pages de l'étude d'impact, relative aux travaux d'aménagement, consultable à la mairie de Bora Bora. Comme son nom le laisse deviner, il s'agira d'un hôtel de luxe cinq étoiles. Son emplacement est prévu sur la pointe Nord du motu Toopua, à l'emplacement de l'ancien Bora Bora Lagoon Resort, définitivement fermé en 2010 suite au passage du cyclone Oli. Depuis, toutes les installations ont été démolies à l'exception du logement du gardien.
Le bail a été signé avec les propriétaires et une demande d’occupation du domaine public maritime a été faite auprès de la Direction polynésienne des affaires maritimes. Le projet s'étale sur 105 342 m² et concerne deux sites : d'une part, le futur hôtel sur le motu en face de Vaitape, et de l'autre, la "base vie" sur l'île principale, dans la baie de Nunu’e. Selon les plans présentés, le projet prévoit huit grandes unités sur pilotis au-dessus du lagon, puis d'autres en bord de plage, de grand bâtiments sur trois étages aux toits végétalisés, des zones de restauration, un ponton et plusieurs piscines.
L'étude d'impact, consultable à la mairie de Bora Bora jusqu'au 18 avril, présente la situation géographique de l'hôtel, le voisinage, les règles d'urbanisme, l'étude géotechnique, l'étude des milieux naturel et humain, la sensibilité environnementale, l'utilisation des sols et aborde les différents impacts envisagés et traite des sujets comme l'accès, le cadre de vie ou encore la pêche. Des cahiers de doléances sont mis à disposition du public.
Un projet du groupe City
Le projet est porté par le groupe City, récemment implanté en Polynésie pour des projets d'investissement (dont notamment le rachat de l'ancien Hyatt du Tahara'a à Tahiti). L'étude d'impact précise que la maîtrise d’œuvre sera assurée par G70, le cabinet hawaïen qui rappelons-le, avait remporté l'appel à projets du Mahana Beach Tahiti en 2014, et le cabinet d'architecture local Infinity. Deux bureaux d'études locaux ont participé au projet : H2O Ingénieries et Vaihupe, qui avaient eux aussi travaillé sur le Mahana Beach. Le travail paysager a été confié à la société hawaïenne Walters Kimura Motoda.
Le développement touristique est donc toujours d'actualité à Bora Bora qui compte à ce jour 739 chambres d'hôtel –hors hôtels fermés. Rappelons que d'autres projets sont lancés sur l'île avec notamment l'hôtel du Bloody Mary's et sa cinquantaine d'unités. Puis, la construction de grandes villas hôtelières de luxe telles que la Villa Aquamaris sur le motu Roa (dont le permis de construire a été annulé en novembre) et celle sur le motu Terurumi (qui a fait l'objet d'accusations d'avoir détruit une lentille d'eau en creusant une lagune).
Un nouveau projet d'hôtel émerge sur la Perle du Pacifique. Après avoir été reporté, abandonné, modifié, puis repris, cette fois le projet semble concret. Les détails du futur "Luxury 5-star hotel motu Toopua" sont compilés dans les quelque 400 pages de l'étude d'impact, relative aux travaux d'aménagement, consultable à la mairie de Bora Bora. Comme son nom le laisse deviner, il s'agira d'un hôtel de luxe cinq étoiles. Son emplacement est prévu sur la pointe Nord du motu Toopua, à l'emplacement de l'ancien Bora Bora Lagoon Resort, définitivement fermé en 2010 suite au passage du cyclone Oli. Depuis, toutes les installations ont été démolies à l'exception du logement du gardien.
Le bail a été signé avec les propriétaires et une demande d’occupation du domaine public maritime a été faite auprès de la Direction polynésienne des affaires maritimes. Le projet s'étale sur 105 342 m² et concerne deux sites : d'une part, le futur hôtel sur le motu en face de Vaitape, et de l'autre, la "base vie" sur l'île principale, dans la baie de Nunu’e. Selon les plans présentés, le projet prévoit huit grandes unités sur pilotis au-dessus du lagon, puis d'autres en bord de plage, de grand bâtiments sur trois étages aux toits végétalisés, des zones de restauration, un ponton et plusieurs piscines.
L'étude d'impact, consultable à la mairie de Bora Bora jusqu'au 18 avril, présente la situation géographique de l'hôtel, le voisinage, les règles d'urbanisme, l'étude géotechnique, l'étude des milieux naturel et humain, la sensibilité environnementale, l'utilisation des sols et aborde les différents impacts envisagés et traite des sujets comme l'accès, le cadre de vie ou encore la pêche. Des cahiers de doléances sont mis à disposition du public.
Un projet du groupe City
Le projet est porté par le groupe City, récemment implanté en Polynésie pour des projets d'investissement (dont notamment le rachat de l'ancien Hyatt du Tahara'a à Tahiti). L'étude d'impact précise que la maîtrise d’œuvre sera assurée par G70, le cabinet hawaïen qui rappelons-le, avait remporté l'appel à projets du Mahana Beach Tahiti en 2014, et le cabinet d'architecture local Infinity. Deux bureaux d'études locaux ont participé au projet : H2O Ingénieries et Vaihupe, qui avaient eux aussi travaillé sur le Mahana Beach. Le travail paysager a été confié à la société hawaïenne Walters Kimura Motoda.
Le développement touristique est donc toujours d'actualité à Bora Bora qui compte à ce jour 739 chambres d'hôtel –hors hôtels fermés. Rappelons que d'autres projets sont lancés sur l'île avec notamment l'hôtel du Bloody Mary's et sa cinquantaine d'unités. Puis, la construction de grandes villas hôtelières de luxe telles que la Villa Aquamaris sur le motu Roa (dont le permis de construire a été annulé en novembre) et celle sur le motu Terurumi (qui a fait l'objet d'accusations d'avoir détruit une lentille d'eau en creusant une lagune).