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Un nouveau voilier secouru en mer entre la Nouvelle-Zélande et Fidji


Un nouveau voilier secouru en mer entre la Nouvelle-Zélande et Fidji
WELLINGTON, mercredi 21 novembre 2012 (Flash d’Océanie) – Une nouvelle opération de secours en mer cordonnée par les autorités néo-zélandaises a permis mercredi de tirer d’affaire les trois personnes à bord du voilier Freedom Hunter, dans des eaux situées entre la Nouvelle-Zélande et Fidji, a annoncé mercredi l’agence gouvernementale Maritime New Zealand.
Ce sloop néo-zélandais de treize mètres avait rencontré des difficultés en début de semaine, alors qu’il se dirigeait vers Fidji et prenait l’eau, après une panne de moteur.
Dans la nuit de mardi à mercredi, l’équipage a réussi à maintenir le navire à flot grâce à une pompe manuelle.
Alerté au milieu de la nuit par un signal de détresse émanant du navire en difficulté, le centre de coordination des secours néo-zélandais (Rescue Coordination Centre New Zealand, RCCNZ) a alors dépêché sur place un navire des garde-côtes.
Un voilier français, le Confiance, qui se trouvait non loin de là, a aussi été contacté et a pu se rendre sur site afin de veiller sur le Freedom Hunter.
Le navire a finalement été pris en remorque et ses trois occupants, fatigués après une nuit d’exercice forcé, mais en bonne santé, ont été secourus mercredi tôt dans la matinée (heure locale, GMT+13), précise Maritime New Zealand.

Ces dernières semaines, plusieurs navires ont été secourus dans le cadre d’actions cordonnées par le RCCNZ.
Le 9 novembre 2012, les deux passagers du voilier Windigo, qui avait lancé un signal de détresse deux jours avant entre Tonga et la Nouvelle-Zélande, ont été secourus et recueillis à bord d’un porte-conteneurs, le Chengtu.
Les deux rescapés étaient un Britannique de 52 ans et une Néo-zélandaise de 43 ans.
Leur état de santé a été jugé sans gravité, malgré quelques blessures occasionnées par leur mésaventure, lorsque le voilier s’est retourné par gros temps.
L’homme, en particulier, a été blessé au dos.
Un autre voilier, Adventure Bound, avait été contacté à environ 70 kilomètres de la position du Windigo.
La veille, dans le cadre de cette opération, les autorités françaises avaient été sollicitées par les autorités de Nouvelle-Zélande, responsable pour cette zone.
L’assistance est venue de Nouméa par le déploiement d’un avion Gardian (Jet Falcon) de la Marine Nationale et qui a effectué deux rotations en survol au-dessus du Windigo.
Le Windigo, depuis sa mésaventure, était resté à flot mais prenait l’eau.
Il dérivait aussi à quelque 700 kilomètres au Sud-ouest de Tonga, dans des conditions météorologiques particulièrement difficiles : des vents forts pouvant atteindre les 75 kilomètres heure en rafales et des creux de dix mètres.
Le Windigo (11 mètres), qui avait quitté Tonga mardi 6 novembre 2012, a émis un signal de détresse le lendemain de son appareillage, aux alentours de 18h30 (GMT+13) mercredi.
En attendant les secours, les deux personnes à bord du Windigo avaient dû se réfugier dans la partie arrière du voilier, sans quitter le navire ni déployer le radeau largué, à moins de nécessité absolue.
« C’est tout à fait ce qu’il faut faire en pareilles circonstances », avait approuvé jeudi le coordinateur de la mission, Keith Allen.
Avant cela, un Orion P3 de l’armée de l’air néo-zélandaise était arrivé sur zone vers une heure du matin (GMT+13) et était parvenu à établir un contact visuel avec le voilier, ainsi qu’à larguer un canot de sauvetage gonflable.

Sauvetage récent d’un voilier français entre Fidji et Wallis-et-Futuna

Tout dernièrement, vendredi 26 octobre 2012, le Gardian basé en Nouvelle-Calédonie a été une nouvelle fois sollicité, dans le cadre d’une opération de sauvetage d’un trimaran en difficulté entre Fidji et Wallis, avec à son bord un ressortissant français, André Rambaud, âgé de 79 ans.
L’opération a été menée en coordination entre les autorités fidjiennes et leur centre de secours en mer.
Elle a abouti au sauvetage du seul occupant d’un trimaran, le « Clin d’œil », en difficulté au Nord-est des îles Fidji.
L’opération a été déclenchée à la suite de la réception par le PC secours en mer (MRCC) Nouméa d’un signal de détresse émis par le navire, dont deux des trois flotteurs prenaient l’eau, a précisé le Centre de sauvetage en mer MRCC Nouméa.
Le centre de Nouméa a alors contacté son homologue à Fidji, compétent pour cette zone.
À la suite de quoi, une opération a été lancée, en coordination, jeudi 25 octobre 2012 dans la soirée.
La mise en place du dispositif (impliquant un avion Gardian [Jet Falcon] de la marine nationale française en Nouvelle-Calédonie, mais aussi le déroutage par les autorités fidjiennes d’un navire de pêche, le « Solander 4 », qui croisait dans la zone) a rapidement débouché vendredi 26 octobre 2012 sur la localisation du trimaran, avec à son bord le seul occupant, André Rambaud, âgé de 79 ans.
Dans un premier temps, le Gardian a pu larguer une embarcation de survie, avant que le naufragé puisse peu après être secouru et pris en charge à bord du « Solander 4 », précisent les mêmes sources.
Un transfert a ensuite eu lieu en mer à bord d’un navire de la marine fidjienne, qui a ensuite débarqué le ressortissant français à Suva.
Le trimaran a été laissé sur place.
Depuis, M. Rambaud, dont l’état de santé est jugé satisfaisant, a bénéficié d’une assistance consulaire de la part de l’Ambassade de France à Suva, qui lui a délivré les attestations nécessaires à la poursuite de son voyage vers Nouméa sur un vol régulier via Auckland.
Le trimaran « Clin d’œil » avait quitté Moorea (Polynésie française) quelques jours auparavant et faisait route sur Nouméa.
Il a avait rencontré des difficultés dans une zone située entre Futuna (70 nautiques) et Fidji (130 nautiques).

pad

Rédigé par PAD le Mercredi 21 Novembre 2012 à 18:45 | Lu 843 fois