L'Université Stanford en Californie.
Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 01/09/2016 - Des chercheurs américains ont créé un textile bon marché à base de matière plastique qui permet de mieux résister à la chaleur.
Selon les inventeurs, cette avancée, publiée jeudi dans la revue américaine Science, devrait permettre aux personnes vivant dans les pays chauds de rester plus au frais sans air climatisé.
"Si nous parvenons à rafraîchir les personnes plutôt que les bâtiments où elles vivent et travaillent, nous pourrions faire des économies d'énergie", explique Yi Cui, professeur adjoint de science des matériaux et ingénierie à l'Université Stanford en Californie.
Ce nouveau matériau, résultat du mariage de la nanotechnologie, de l'optique et de la chimie, permet à l'organisme de décharger la chaleur.
Selon les scientifiques, le corps peut ainsi se rafraîchir de deux degrés Celsius de plus que s'il portait un vêtement de coton.
Comme le coton ou le lin, ce nouveau matériau permet l'évaporation de la sueur. Mais il est en plus doté d'un mécanisme inédit qui laisse passer les radiations infrarouges émises par le corps.
Tous les objets, y compris notre organisme, rejettent de la chaleur sous cette forme d'ondes lumineuses invisibles.
Les couvertures nous permettent de rester au chaud en piégeant ces émissions de chaleur. Ce sont ces radiations thermiques qui nous rendent visibles dans l'obscurité avec des lunettes de vision nocturne.
"Entre 40 à 60% de la chaleur corporelle se dissipe sous forme de radiations infrarouges quand nous sommes assis au bureau", explique Shanhui Fan, professeur d’ingénierie électrique et l'un des co-auteurs.
Selon lui, "très peu d'études, voire aucune, n'avaient été menées jusqu'alors pour concevoir un textile favorisant la dissipation des radiations infrarouges".
Pour tester la capacité à rafraîchir de ce tissu expérimental comparativement à un linge de coton de la même épaisseur, les chercheurs ont placé un petit morceau de ces étoffes sur une superficie ayant la même température que la peau et mesuré la quantité de chaleur retenue par chacun des échantillons.
Selon Shanhui Fan, cette étude ouvre la voie à de nouvelles façons de refroidir ou de chauffer des objets sans recourir à des sources d'énergie extérieures.
Selon les inventeurs, cette avancée, publiée jeudi dans la revue américaine Science, devrait permettre aux personnes vivant dans les pays chauds de rester plus au frais sans air climatisé.
"Si nous parvenons à rafraîchir les personnes plutôt que les bâtiments où elles vivent et travaillent, nous pourrions faire des économies d'énergie", explique Yi Cui, professeur adjoint de science des matériaux et ingénierie à l'Université Stanford en Californie.
Ce nouveau matériau, résultat du mariage de la nanotechnologie, de l'optique et de la chimie, permet à l'organisme de décharger la chaleur.
Selon les scientifiques, le corps peut ainsi se rafraîchir de deux degrés Celsius de plus que s'il portait un vêtement de coton.
Comme le coton ou le lin, ce nouveau matériau permet l'évaporation de la sueur. Mais il est en plus doté d'un mécanisme inédit qui laisse passer les radiations infrarouges émises par le corps.
Tous les objets, y compris notre organisme, rejettent de la chaleur sous cette forme d'ondes lumineuses invisibles.
Les couvertures nous permettent de rester au chaud en piégeant ces émissions de chaleur. Ce sont ces radiations thermiques qui nous rendent visibles dans l'obscurité avec des lunettes de vision nocturne.
"Entre 40 à 60% de la chaleur corporelle se dissipe sous forme de radiations infrarouges quand nous sommes assis au bureau", explique Shanhui Fan, professeur d’ingénierie électrique et l'un des co-auteurs.
Selon lui, "très peu d'études, voire aucune, n'avaient été menées jusqu'alors pour concevoir un textile favorisant la dissipation des radiations infrarouges".
Pour tester la capacité à rafraîchir de ce tissu expérimental comparativement à un linge de coton de la même épaisseur, les chercheurs ont placé un petit morceau de ces étoffes sur une superficie ayant la même température que la peau et mesuré la quantité de chaleur retenue par chacun des échantillons.
Selon Shanhui Fan, cette étude ouvre la voie à de nouvelles façons de refroidir ou de chauffer des objets sans recourir à des sources d'énergie extérieures.