Inauguration du dispensaire de Silimauri sur l’île de Tongoa en présence du Général Jean-François Parlanti, commandant supérieur des Forces Armées françaises en Nouvelle-Calédonie et de l’ambassadeur de France à Vanuatu, Michel Djokovic.
PORT-VILA, jeudi 28 mars 2013 (Flash d’Océanie) – Un nouveau dispensaire, remis en état dans le cadre des opérations civilo-militaires « Castor », a été inauguré le 15 mars 2013 dans le village de Silimauri sur l’île de Tongoa (à une centaine de kilomètres au Nord de la capitale de Vanuatu, Port-Vila).
« Durant un mois, le détachement “Castor“, composé d’une section du régiment d’infanterie de marine du Pacifique, d’une équipe du groupement de soutien de la base de Défense et du service de santé des armées, d’un groupe de la Vanuatu Mobile Force et de six sapeurs néo-zélandais, a travaillé au sein d’un environnement rural, relativement isolée et dans des conditions climatiques tropicales difficiles », rapporte en milieu de semaine l’État-major des armées françaises dans un communiqué.
La cérémonie d’inauguration a eu lieu le 15 mars en présence notamment de l’ambassadeur de France en République de Vanuatu, M. Michel Djokovic, du Général de brigade Jean-François Parlanti, commandant supérieur des Forces Armées françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC), du Haut-commissaire (ambassadeur) de Nouvelle-Zélande M. Bill Dobbie, du député du district de Tongoa, d’un représentant du ministère de la Santé et des autorités coutumières locales, précisent les mêmes sources.
« “Castor“ est une opération importante des FANC qui est au cœur du dispositif de coopération régionale que conduit la France dans le Pacifique Sud. Renouvelée tous les ans, elle entre dans le cadre de la convention mixte (État et gouvernement de la Nouvelle-Calédonie) de coopération avec Vanuatu », estime le ministère de la défense.
En tête de pont : le bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier de la marine française (basé en Nouvelle-Calédonie voisine), arrivé sur zone début février 2013 et qui a acheminé matériel, engins et personnel (militaires français du Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique de Nouvelle-Calédonie -RIMAP-NC- et ni-Vanuatu de la Vanuatu Mobile Force -VMF-) sur Tongoa.
Ces effectifs ont été complétés par un petit contingent d’une demi-douzaine de militaires sapeurs néo-zélandais intégrés à l’unité de génie de la VMF.
Dans le cadre de cette opération, le ministère vanuatuan de la santé et la société Unelco (compagnie électrique filiale du groupe Suez) avaient signé le jeudi 14 février 2013, en présence de l’Ambassadeur de France, Michel Djokovic, un protocole d’accord renouvelant un partenariat entamé l’année précédente, pour une opération civilo-humanitaire similaire, sur l’île de Pentecôte, toujours sous le label « Castor ».
Dans le cadre de cette opération CASTOR, Unelco participe à l’installation du système d’alimentation électrique du centre de santé, un groupe électrogène hybride (solaire/diesel) dont elle a fait don, pour un coût annoncé de 33.700 euros.
Durant les travaux, qui ont duré un mois, un accent fort a été placé sur les notions de « solidarité » avec les communautés insulaires de cet archipel océanien.
Le matériel nécessaire à ce projet, identifié lors de missions préparatoires sur place, a été acheté à Nouméa, pour un coût total d’environ 7,5 millions de vatu (plus de 63.000 euros).
L’opération Castor est financée dans le cadre de la Convention de Coopération Régionale décentralisée signée entre les gouvernements français (ministère des affaires étrangères), néo-calédonien (cellule coopération régionale) et vanuatuan (via son ministère de la santé).
Les partenaires de ce projet sont aussi non-étatiques : outre la société Unelco, plusieurs associations caritatives basées en Nouvelle-Calédonie (« Solidarité Tanna », Rotary club de Nouvelle-Calédonie) ont contribué.
« Durant un mois, le détachement “Castor“, composé d’une section du régiment d’infanterie de marine du Pacifique, d’une équipe du groupement de soutien de la base de Défense et du service de santé des armées, d’un groupe de la Vanuatu Mobile Force et de six sapeurs néo-zélandais, a travaillé au sein d’un environnement rural, relativement isolée et dans des conditions climatiques tropicales difficiles », rapporte en milieu de semaine l’État-major des armées françaises dans un communiqué.
La cérémonie d’inauguration a eu lieu le 15 mars en présence notamment de l’ambassadeur de France en République de Vanuatu, M. Michel Djokovic, du Général de brigade Jean-François Parlanti, commandant supérieur des Forces Armées françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC), du Haut-commissaire (ambassadeur) de Nouvelle-Zélande M. Bill Dobbie, du député du district de Tongoa, d’un représentant du ministère de la Santé et des autorités coutumières locales, précisent les mêmes sources.
« “Castor“ est une opération importante des FANC qui est au cœur du dispositif de coopération régionale que conduit la France dans le Pacifique Sud. Renouvelée tous les ans, elle entre dans le cadre de la convention mixte (État et gouvernement de la Nouvelle-Calédonie) de coopération avec Vanuatu », estime le ministère de la défense.
En tête de pont : le bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier de la marine française (basé en Nouvelle-Calédonie voisine), arrivé sur zone début février 2013 et qui a acheminé matériel, engins et personnel (militaires français du Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique de Nouvelle-Calédonie -RIMAP-NC- et ni-Vanuatu de la Vanuatu Mobile Force -VMF-) sur Tongoa.
Ces effectifs ont été complétés par un petit contingent d’une demi-douzaine de militaires sapeurs néo-zélandais intégrés à l’unité de génie de la VMF.
Dans le cadre de cette opération, le ministère vanuatuan de la santé et la société Unelco (compagnie électrique filiale du groupe Suez) avaient signé le jeudi 14 février 2013, en présence de l’Ambassadeur de France, Michel Djokovic, un protocole d’accord renouvelant un partenariat entamé l’année précédente, pour une opération civilo-humanitaire similaire, sur l’île de Pentecôte, toujours sous le label « Castor ».
Dans le cadre de cette opération CASTOR, Unelco participe à l’installation du système d’alimentation électrique du centre de santé, un groupe électrogène hybride (solaire/diesel) dont elle a fait don, pour un coût annoncé de 33.700 euros.
Durant les travaux, qui ont duré un mois, un accent fort a été placé sur les notions de « solidarité » avec les communautés insulaires de cet archipel océanien.
Le matériel nécessaire à ce projet, identifié lors de missions préparatoires sur place, a été acheté à Nouméa, pour un coût total d’environ 7,5 millions de vatu (plus de 63.000 euros).
L’opération Castor est financée dans le cadre de la Convention de Coopération Régionale décentralisée signée entre les gouvernements français (ministère des affaires étrangères), néo-calédonien (cellule coopération régionale) et vanuatuan (via son ministère de la santé).
Les partenaires de ce projet sont aussi non-étatiques : outre la société Unelco, plusieurs associations caritatives basées en Nouvelle-Calédonie (« Solidarité Tanna », Rotary club de Nouvelle-Calédonie) ont contribué.
Les villageois de Tongoa devant le BATRAL Jacques Cartier, sur une plage de Tongoa. (Source photo : ministère de la défense)
Castor 2012 : un autre dispensaire
Pour le précédent volet 2012 de « Castor », qui a duré du 5 au 27 juillet 2012, un autre dispensaire, à Melsisi (île de Pentecôte), avait été entièrement rénové.
Les moyens déployés étaient similaires : le BATRAL Jacques Cartier avait là aussi mis le cap sur Pentecôte avec à son bord le personnel et le matériel nécessaires (matériaux et engins) à cette opération de solidarité.
Au plan humain, les effectifs déployés provenaient une nouvelle fois du RIMAP-NC (contribution d’une soixantaine de personnes), et une section du programme d’insertion des jeunes Néo-Calédoniens du Groupement du Service Militaire Adapté de Nouvelle-Calédonie (GSMA-NC, une trentaine de personnes).
Au plan militaire et concernant le volet régional de cette opération, six officiers des forces mobiles paramilitaires de Vanuatu (Vanuatu Mobile Force, VMF) et six autres de l’armée néo-zélandaise avaient aussi participé.
Un appui technique a là aussi été apporté par deux employés de la compagnie UNELCO pour le volet électricité de cet ouvrage.
Grâce à ces rénovations, le dispensaire de Melsisi avait ainsi pu être promu au statut de « mini-hôpital », statut qui permet désormais le détachement permanent d’un médecin.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a précisé pour sa part qu’il avait financé, aux côtés de l’ambassade de France à Vanuatu cinquante pour cent des matériaux ayant permis la rénovation de ce dispensaire et cent pour cent des matériaux pour la rénovation de la maison du docteur, le tout pour un coût total d’équipement de l’ordre de 80.000 euros.
Opérations précédentes : dispensaires, mais aussi établissements scolaires francophones
En août 2011, c’était un autre dispensaire, situé dans le petit village largement francophone de Lamap, au Sud de l’île de Mallicolo (Nord de l’archipel), qui avait été rénové et inauguré.
Toujours avec l’appui du RIMAP-NC et du Batral Jacques Cartier, les autorités françaises, néo-zélandaises et vanuatuanes avaient alors, suivant un schéma similaire, remis à neuf, un mois durant, une salle d’accueil des patients, un laboratoire, un bloc d’intervention, une pharmacie, une ancienne salle de radiologie, deux salles de soins et la maternité).
Par ailleurs, une fois les travaux achevés, un lot de matériel (lits, berceaux, table d’accouchement) provenant du CHT Gaston Bourret de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) avait été remis pour compléter l’équipement de cette structure.
Du personnel local devait aussi bénéficier de stages de formation, effectués par une association néo-calédonienne, « Partage Santé Pacifique ».
Concernant le projet Castor 2011, une convention de financement portant sur quelque 32.000 euros (au titre de la coopération régionale entre Vanuatu et la France, décentralisée via la collectivité française voisine de Nouvelle-Calédonie) avait été signée le 13 mai 2011 entre l’Ambassade de France à Vanuatu et le ministère de la santé.
Outre la rénovation du dispensaire, l’opération Castor 2011 avait mis à profit son séjour à Lamap pour effectuer d’autres travaux de rénovation et de remise en état portant sur le cimetière français de ce petit village et a également construit un nouveau bâtiment administratif pour l’école primaire.
Castors bâtisseurs et francophiles
Lors des éditions précédentes de ces opérations à caractère humanitaire, en 2010, ce sont plusieurs bâtiments qui avaient été rénovés au Collège francophone de Luganville, seconde ville du pays située sur l’île d’Espiritu Santo (Nord).
Ces bâtiments réhabilités avaient été inaugurés fin septembre 2010.
Dans le cadre de la série des « Castor », ces dernières années, plusieurs projets à caractère éducatif, sanitaire ou social ont été choisis en tant que bénéficiaires dans cet archipel ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides (devenu indépendant en 1980).
Dans le cadre de ces opérations à vocation sociale et humanitaire, le Collège de Luganville bénéficiait ainsi en 2010 d’une mobilisation, pour un coût estimé à six cent mille euros.
Cette rénovation avait principalement ciblé les structures d’enseignement dans les filières scientifiques et en particulier les laboratoires et leur équipement (quatre nouveaux ordinateurs, microscope et outils de travaux pratiques).
Les années précédentes, les opérations « Castor » ont permis la rénovation (juin 2009) de l’ancien hôpital militaire français de Whitesands, sur l’île de Tanna (Sud Vanuatu).
En 2008, « Castor » construisait des salles de classe.
En 2007, c’est à Norsup (île de Mallicolo, Nord de l’archipel) qu’avait été construit un marché couvert.
pad
Pour le précédent volet 2012 de « Castor », qui a duré du 5 au 27 juillet 2012, un autre dispensaire, à Melsisi (île de Pentecôte), avait été entièrement rénové.
Les moyens déployés étaient similaires : le BATRAL Jacques Cartier avait là aussi mis le cap sur Pentecôte avec à son bord le personnel et le matériel nécessaires (matériaux et engins) à cette opération de solidarité.
Au plan humain, les effectifs déployés provenaient une nouvelle fois du RIMAP-NC (contribution d’une soixantaine de personnes), et une section du programme d’insertion des jeunes Néo-Calédoniens du Groupement du Service Militaire Adapté de Nouvelle-Calédonie (GSMA-NC, une trentaine de personnes).
Au plan militaire et concernant le volet régional de cette opération, six officiers des forces mobiles paramilitaires de Vanuatu (Vanuatu Mobile Force, VMF) et six autres de l’armée néo-zélandaise avaient aussi participé.
Un appui technique a là aussi été apporté par deux employés de la compagnie UNELCO pour le volet électricité de cet ouvrage.
Grâce à ces rénovations, le dispensaire de Melsisi avait ainsi pu être promu au statut de « mini-hôpital », statut qui permet désormais le détachement permanent d’un médecin.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a précisé pour sa part qu’il avait financé, aux côtés de l’ambassade de France à Vanuatu cinquante pour cent des matériaux ayant permis la rénovation de ce dispensaire et cent pour cent des matériaux pour la rénovation de la maison du docteur, le tout pour un coût total d’équipement de l’ordre de 80.000 euros.
Opérations précédentes : dispensaires, mais aussi établissements scolaires francophones
En août 2011, c’était un autre dispensaire, situé dans le petit village largement francophone de Lamap, au Sud de l’île de Mallicolo (Nord de l’archipel), qui avait été rénové et inauguré.
Toujours avec l’appui du RIMAP-NC et du Batral Jacques Cartier, les autorités françaises, néo-zélandaises et vanuatuanes avaient alors, suivant un schéma similaire, remis à neuf, un mois durant, une salle d’accueil des patients, un laboratoire, un bloc d’intervention, une pharmacie, une ancienne salle de radiologie, deux salles de soins et la maternité).
Par ailleurs, une fois les travaux achevés, un lot de matériel (lits, berceaux, table d’accouchement) provenant du CHT Gaston Bourret de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) avait été remis pour compléter l’équipement de cette structure.
Du personnel local devait aussi bénéficier de stages de formation, effectués par une association néo-calédonienne, « Partage Santé Pacifique ».
Concernant le projet Castor 2011, une convention de financement portant sur quelque 32.000 euros (au titre de la coopération régionale entre Vanuatu et la France, décentralisée via la collectivité française voisine de Nouvelle-Calédonie) avait été signée le 13 mai 2011 entre l’Ambassade de France à Vanuatu et le ministère de la santé.
Outre la rénovation du dispensaire, l’opération Castor 2011 avait mis à profit son séjour à Lamap pour effectuer d’autres travaux de rénovation et de remise en état portant sur le cimetière français de ce petit village et a également construit un nouveau bâtiment administratif pour l’école primaire.
Castors bâtisseurs et francophiles
Lors des éditions précédentes de ces opérations à caractère humanitaire, en 2010, ce sont plusieurs bâtiments qui avaient été rénovés au Collège francophone de Luganville, seconde ville du pays située sur l’île d’Espiritu Santo (Nord).
Ces bâtiments réhabilités avaient été inaugurés fin septembre 2010.
Dans le cadre de la série des « Castor », ces dernières années, plusieurs projets à caractère éducatif, sanitaire ou social ont été choisis en tant que bénéficiaires dans cet archipel ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides (devenu indépendant en 1980).
Dans le cadre de ces opérations à vocation sociale et humanitaire, le Collège de Luganville bénéficiait ainsi en 2010 d’une mobilisation, pour un coût estimé à six cent mille euros.
Cette rénovation avait principalement ciblé les structures d’enseignement dans les filières scientifiques et en particulier les laboratoires et leur équipement (quatre nouveaux ordinateurs, microscope et outils de travaux pratiques).
Les années précédentes, les opérations « Castor » ont permis la rénovation (juin 2009) de l’ancien hôpital militaire français de Whitesands, sur l’île de Tanna (Sud Vanuatu).
En 2008, « Castor » construisait des salles de classe.
En 2007, c’est à Norsup (île de Mallicolo, Nord de l’archipel) qu’avait été construit un marché couvert.
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