Berlin, Allemagne | AFP | mercredi 29/03/2023 - Charles III a débuté mercredi à Berlin sa première visite à l'étranger en tant que souverain, saluée par le chef de l'Etat allemand comme un "nouveau chapitre" des relations entre les deux pays après le Brexit.
"Aujourd'hui, six ans après que le Royaume-Uni a commencé à quitter l'Union européenne, nous ouvrons un nouveau chapitre dans nos relations", a déclaré le président allemand Frank Walter Steinmeier en accueillant le roi et son épouse Camilla au château de Bellevue.
La visite est un "signe important de la relation germano-britannique", a-t-il ajouté.
Le couple restera trois jours en Allemagne. A l'origine, il aurait se rendre auparavant en France, mais ce voyage a été annulé en raison des troubles sociaux liés à la réforme des retraites dans le pays.
Plus tôt, l'avion royal a atterri à l'aéroport international de Berlin, où le roi et la reine consort ont été accueillis par 21 salves de tir, le survol de deux Eurofighter et une haie d'honneur militaire.
"J'adore votre chapeau"
Charles, manteau noir et cravate bleue striée de lignes blanches, et Camilla, vêtue d'un bleu royal interprété aussi certains commentateurs comme une allusion de l'attachement à l'Europe, se sont ensuite rendus en Bentley noire à la porte de Brandebourg pour des honneurs militaires inédits en compagnie de Frank-Walter Steinmeier et son épouse.
C'est la première fois qu'une telle cérémonie pour un invité d'Etat se tient au pied de ce monument emblématique qui fut aussi un symbole de la partition de la ville pendant trois décennies.
Après des heures d'attente dans la matinée, des centaines de fans des Windsor ou simples curieux ont pu voir de près le couple royal, qui a serré beaucoup de mains, et certains eu la chance d'échanger quelques mots avec eux.
Andreina Riera, 19 ans portait, comme beaucoup d'autres dans l'assistance, une "couronne royale" en papier distribuée par une chaine américaine de fast food. La reine consort Camilla l'a saluée et lui a dit: "J'adore votre chapeau".
"J'ai été choquée, je n'aurais jamais imaginé que cela puisse arriver, qu'elle me remarque. Je suis vraiment heureuse", raconte l'étudiante vénézuélienne qui dit avoir toujours été "fan de la monarchie".
"On a adoré" la cérémonie, déclare Kathy Robertson, 63 ans, une Anglaise qui vit depuis 43 ans en Allemagne. "La reine était très belle".
La célèbre avenue Unter den Linden était pavoisée du drapeau britannique pour une visite qui se veut une occasion solennelle de célébrer la relation d'amitié entre les deux pays.
Jusqu'à 1.100 policiers sont mobilisés, des renforts d'autres régions ont été réquisitionnés ainsi que 20 chiens renifleurs d'explosifs.
Charles, 74 ans, engagé de longue date en faveur de la protection de l'environnement, a ensuite participé au château de Bellevue à une réception consacrée aux défis climatiques.
Suivra un banquet avec au menu, en l'honneur du roi, des options végétariennes. Les invités pourront ainsi choisir pour le plat principal entre tartelettes aux épinards accompagnées de champignons et poulet fermier. Des vins allemands accompagneront les plats.
Discours au Bundestag
Le programme à Berlin se poursuivra jeudi, avec en point d'orgue un discours de Charles au Bundestag. Le monarque doit aussi s'entretenir avec le chancelier Olaf Scholz, se promener avec la maire de la ville sur un marché, rencontrer des réfugiés ukrainiens et visite une ferme biologique en Brandebourg, la région entourant Berlin.
Le déplacement en Allemagne du couple royal s'achèvera vendredi par une étape à Hambourg (nord), métropole portuaire et deuxième ville du pays.
La dernière visite de la reine Elizabeth II en Allemagne en 2015, du temps de la chancelière Angela Merkel, avait déclenché un vif enthousiasme dans le pays.
Sa visite la plus marquante remonte à 1965, dans un Berlin partagé par le mur. Elle est perçue comme le moment qui a scellé la réconciliation entre les deux pays après la Deuxième Guerre mondiale.
Son fils devrait s'attendre lui aussi à un accueil chaleureux: il connaît bien le pays où il s'est rendu plus de 40 fois, selon l'ambassade britannique à Berlin.
Par ailleurs, les Allemands restent de grands fans des "Royals", issus d'une "très longue tradition" de monarques et leur "grand intérêt" n'est pas près de se dissiper, assure à l'AFP Michael Hartmann, sociologue à l'Université technique de Darmstadt (ouest).
"Aujourd'hui, six ans après que le Royaume-Uni a commencé à quitter l'Union européenne, nous ouvrons un nouveau chapitre dans nos relations", a déclaré le président allemand Frank Walter Steinmeier en accueillant le roi et son épouse Camilla au château de Bellevue.
La visite est un "signe important de la relation germano-britannique", a-t-il ajouté.
Le couple restera trois jours en Allemagne. A l'origine, il aurait se rendre auparavant en France, mais ce voyage a été annulé en raison des troubles sociaux liés à la réforme des retraites dans le pays.
Plus tôt, l'avion royal a atterri à l'aéroport international de Berlin, où le roi et la reine consort ont été accueillis par 21 salves de tir, le survol de deux Eurofighter et une haie d'honneur militaire.
"J'adore votre chapeau"
Charles, manteau noir et cravate bleue striée de lignes blanches, et Camilla, vêtue d'un bleu royal interprété aussi certains commentateurs comme une allusion de l'attachement à l'Europe, se sont ensuite rendus en Bentley noire à la porte de Brandebourg pour des honneurs militaires inédits en compagnie de Frank-Walter Steinmeier et son épouse.
C'est la première fois qu'une telle cérémonie pour un invité d'Etat se tient au pied de ce monument emblématique qui fut aussi un symbole de la partition de la ville pendant trois décennies.
Après des heures d'attente dans la matinée, des centaines de fans des Windsor ou simples curieux ont pu voir de près le couple royal, qui a serré beaucoup de mains, et certains eu la chance d'échanger quelques mots avec eux.
Andreina Riera, 19 ans portait, comme beaucoup d'autres dans l'assistance, une "couronne royale" en papier distribuée par une chaine américaine de fast food. La reine consort Camilla l'a saluée et lui a dit: "J'adore votre chapeau".
"J'ai été choquée, je n'aurais jamais imaginé que cela puisse arriver, qu'elle me remarque. Je suis vraiment heureuse", raconte l'étudiante vénézuélienne qui dit avoir toujours été "fan de la monarchie".
"On a adoré" la cérémonie, déclare Kathy Robertson, 63 ans, une Anglaise qui vit depuis 43 ans en Allemagne. "La reine était très belle".
La célèbre avenue Unter den Linden était pavoisée du drapeau britannique pour une visite qui se veut une occasion solennelle de célébrer la relation d'amitié entre les deux pays.
Jusqu'à 1.100 policiers sont mobilisés, des renforts d'autres régions ont été réquisitionnés ainsi que 20 chiens renifleurs d'explosifs.
Charles, 74 ans, engagé de longue date en faveur de la protection de l'environnement, a ensuite participé au château de Bellevue à une réception consacrée aux défis climatiques.
Suivra un banquet avec au menu, en l'honneur du roi, des options végétariennes. Les invités pourront ainsi choisir pour le plat principal entre tartelettes aux épinards accompagnées de champignons et poulet fermier. Des vins allemands accompagneront les plats.
Discours au Bundestag
Le programme à Berlin se poursuivra jeudi, avec en point d'orgue un discours de Charles au Bundestag. Le monarque doit aussi s'entretenir avec le chancelier Olaf Scholz, se promener avec la maire de la ville sur un marché, rencontrer des réfugiés ukrainiens et visite une ferme biologique en Brandebourg, la région entourant Berlin.
Le déplacement en Allemagne du couple royal s'achèvera vendredi par une étape à Hambourg (nord), métropole portuaire et deuxième ville du pays.
La dernière visite de la reine Elizabeth II en Allemagne en 2015, du temps de la chancelière Angela Merkel, avait déclenché un vif enthousiasme dans le pays.
Sa visite la plus marquante remonte à 1965, dans un Berlin partagé par le mur. Elle est perçue comme le moment qui a scellé la réconciliation entre les deux pays après la Deuxième Guerre mondiale.
Son fils devrait s'attendre lui aussi à un accueil chaleureux: il connaît bien le pays où il s'est rendu plus de 40 fois, selon l'ambassade britannique à Berlin.
Par ailleurs, les Allemands restent de grands fans des "Royals", issus d'une "très longue tradition" de monarques et leur "grand intérêt" n'est pas près de se dissiper, assure à l'AFP Michael Hartmann, sociologue à l'Université technique de Darmstadt (ouest).