Besançon, France | AFP | samedi 10/09/2016 - Un lion d'Asie en provenance d'Allemagne est arrivé vendredi au zoo de Besançon pour former un nouveau couple reproducteur avec la femelle Aya, née sur place, alors que deux lionnes ont quitté la ville pour rejoindre l'Espagne, a-t-on appris samedi auprès de l'établissement.
Ce mâle de sept ans, qui doit encore être baptisé, a quitté le Jardin zoologique de Berlin pour rejoindre Aya, deux ans, au Jardin zoologique de Besançon.
Aya est née du mâle Téjas, parti en Allemagne, et de la femelle Shiva, morte en 2014.
Parallèlement, Kira et Sakura, deux sœurs d'Aya nées en 2013 et 2014, sont parties vendredi de Besançon pour rejoindre le zoo aquarium de Madrid.
Les deux lionnes seront mises en contact avec d'autres congénères, mais elles seront munies d'un implant contraceptif.
"Les lions d'Asie sont de grands prédateurs qui prennent de la place et qui peuvent se battre entre eux, donc nous mettons en place un programme de reproduction raisonnée en fonction des décès et de la création de places dans les zoos", explique la vétérinaire Mélanie Berthet.
Leur frère Saiko était parti de Besançon en juillet pour rejoindre le Zoo de Santillana (Espagne).
Ces transferts surviennent dans le cadre du programme d'élevage européen du lion d'Asie.
"L'objectif est de maintenir une population viable pour sensibiliser le public à leur survie et maintenir une diversité génétique", dit Margaux Pizzo, responsable du zoo.
"La population de lions en captivité constitue également une réserve qui permettrait de faire de la réintroduction si la population en milieu naturel venait à être décimée", souligne Mélanie Berthet.
Une quarantaine de zoos en Europe détiennent 125 individus de cette espèce classée en danger sur la liste rouge de l'Union International pour la Conservation de la Nature.
À l'état sauvage, les lions d'Asie sont présents dans le Parc national de Gir, au nord-ouest de l'Inde, où ils sont passés de 400 à 500 individus entre 2010 et 2015. L'espèce a donc été rétrogradée de la classification "en danger critique d'extinction" à "en danger d'extinction".
as/bra/DS
Ce mâle de sept ans, qui doit encore être baptisé, a quitté le Jardin zoologique de Berlin pour rejoindre Aya, deux ans, au Jardin zoologique de Besançon.
Aya est née du mâle Téjas, parti en Allemagne, et de la femelle Shiva, morte en 2014.
Parallèlement, Kira et Sakura, deux sœurs d'Aya nées en 2013 et 2014, sont parties vendredi de Besançon pour rejoindre le zoo aquarium de Madrid.
Les deux lionnes seront mises en contact avec d'autres congénères, mais elles seront munies d'un implant contraceptif.
"Les lions d'Asie sont de grands prédateurs qui prennent de la place et qui peuvent se battre entre eux, donc nous mettons en place un programme de reproduction raisonnée en fonction des décès et de la création de places dans les zoos", explique la vétérinaire Mélanie Berthet.
Leur frère Saiko était parti de Besançon en juillet pour rejoindre le Zoo de Santillana (Espagne).
Ces transferts surviennent dans le cadre du programme d'élevage européen du lion d'Asie.
"L'objectif est de maintenir une population viable pour sensibiliser le public à leur survie et maintenir une diversité génétique", dit Margaux Pizzo, responsable du zoo.
"La population de lions en captivité constitue également une réserve qui permettrait de faire de la réintroduction si la population en milieu naturel venait à être décimée", souligne Mélanie Berthet.
Une quarantaine de zoos en Europe détiennent 125 individus de cette espèce classée en danger sur la liste rouge de l'Union International pour la Conservation de la Nature.
À l'état sauvage, les lions d'Asie sont présents dans le Parc national de Gir, au nord-ouest de l'Inde, où ils sont passés de 400 à 500 individus entre 2010 et 2015. L'espèce a donc été rétrogradée de la classification "en danger critique d'extinction" à "en danger d'extinction".
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