Tahiti, le 21 janvier 2020 - La Fédération polynésienne de sports adaptés et handisports (FPSAH) a organisé, mardi au stade Pater, une journée de rencontre inter-association. Une trentaine d'enfants porteurs de handicap ont participé à plusieurs ateliers d'athlétisme adaptés et ludiques.
Une trentaine d'enfants porteurs de handicap ont participé, mardi au stade Pater, à une journée de rencontre inter-association, organisée par la Fédération polynésienne de sports adaptés et handisports (FPSAH). L'Ulis, du collège Anne-Marie Javouhey, l'IME, de Pirae, et l’association Tama Ora ont répondu présent.
Au programme pour leurs athlètes en herbe, un "kid's athtletics" avec plusieurs ateliers d'athlétisme adaptés et ludiques. Les enfants ont essayé six activités comme par exemple le saut de grenouille, une course à obstacle ou encore le lancer de "medecine ball".
"L'objectif, c'est qu'il partage un bon moment tous ensemble parce que ce sont des épreuves par équipe. Cela crée des liens entre les enfants, ils se motivent et ils ont envie de se surpasser", explique Jérémie Le Fort, cadre technique à la FPSAH.
Une trentaine d'enfants porteurs de handicap ont participé, mardi au stade Pater, à une journée de rencontre inter-association, organisée par la Fédération polynésienne de sports adaptés et handisports (FPSAH). L'Ulis, du collège Anne-Marie Javouhey, l'IME, de Pirae, et l’association Tama Ora ont répondu présent.
Au programme pour leurs athlètes en herbe, un "kid's athtletics" avec plusieurs ateliers d'athlétisme adaptés et ludiques. Les enfants ont essayé six activités comme par exemple le saut de grenouille, une course à obstacle ou encore le lancer de "medecine ball".
"L'objectif, c'est qu'il partage un bon moment tous ensemble parce que ce sont des épreuves par équipe. Cela crée des liens entre les enfants, ils se motivent et ils ont envie de se surpasser", explique Jérémie Le Fort, cadre technique à la FPSAH.
Bien-être physique et mental
Course à pied, lancer et saut… les enfants se sont tirés la bourre sur toutes les épreuves proposées. "On a choisi l'athlétisme parce qu'il y a des mouvements qui sont intéressants pour les enfants. Il y a de la course, du lancer et du saut : ce sont des habilités motrices qu'il faut développer chez ces enfants porteurs de handicap. Cela favorise leur schéma corporel et leur bien-être mental. Cette journée nous permet aussi de détecter d'éventuels potentiels. Certains pourront peut-être intégrer un club d'athlétisme et faire des compétitions", indique le cadre technique la FPSAH.
Mais pour les éducateurs, l'essentiel était ailleurs. "Évidemment, ça fait du bien de voir les enfants se dépenser de cette manière et s'ouvrir aux autres", confie l'un des responsables d'association. "Le temps d'une matinée, ils ont pu oublier leur quotidien et prendre du plaisir avec d'autres enfants. Ce n'est que du bonus pour eux et pour nous."
Jeudi prochain, ce sera au tour des adultes en situation de handicap de profiter de cette journée de rencontre.
Mais pour les éducateurs, l'essentiel était ailleurs. "Évidemment, ça fait du bien de voir les enfants se dépenser de cette manière et s'ouvrir aux autres", confie l'un des responsables d'association. "Le temps d'une matinée, ils ont pu oublier leur quotidien et prendre du plaisir avec d'autres enfants. Ce n'est que du bonus pour eux et pour nous."
Jeudi prochain, ce sera au tour des adultes en situation de handicap de profiter de cette journée de rencontre.
Jérémie Le Fort, cadre technique à la FPSAH
"Le handisport est en plein essor"
Quel est l'intérêt de cette journée sportive pour les enfants porteurs de handicap ?
L'objectif, c'est qu'il partage un bon moment tous ensemble parce que ce sont des épreuves par équipe. Cela crée des liens entre les enfants, ils se motivent et ils ont envie de se surpasser.
Pourquoi leur proposer de l'athlétisme ?
"On a choisi l'athlétisme parce qu'il y a des mouvements qui sont intéressants pour les enfants. Il y a de la course, du lancer et du saut, ce sont des habilités motrices qu'il faut développer chez ces enfants porteurs de handicap. Cela favorise leur schéma corporel et leur bien-être mental. Cette journée nous permet aussi de détecter d'éventuels potentiels. Certains pourront peut-être intégrer un club d'athlétisme et faire des compétitions."
Comment se porte le handisport en Polynésie. Est-ce que de plus en plus de personnes en situation en handicap se consacrent à la pratique d'une activité physique ?
"Je dirais que le handisport en Polynésie est en plein essor. On est encore qu'au début, mais on en parle de plus en plus. Nous sommes une petite fédération, mais on essaye de proposer un maximum d'activité et de répondre au mieux aux attentes de chacun avec les moyens que l'on a. Mais pour le moment, il n'existe pas encore de passerelle entre nos activités à la fédé et la pratique en club. En Nouvelle-Calédonie et en métropole, cette passerelle existe, ce qui fait que les athlètes porteurs de handicap ne sont pas mis à l'écart. C'est le travail que nous sommes en train de mener à Tahiti, que la personne porteuse de handicap soit reconnue comme un sportif à part entière."
"Le handisport est en plein essor"
Quel est l'intérêt de cette journée sportive pour les enfants porteurs de handicap ?
L'objectif, c'est qu'il partage un bon moment tous ensemble parce que ce sont des épreuves par équipe. Cela crée des liens entre les enfants, ils se motivent et ils ont envie de se surpasser.
Pourquoi leur proposer de l'athlétisme ?
"On a choisi l'athlétisme parce qu'il y a des mouvements qui sont intéressants pour les enfants. Il y a de la course, du lancer et du saut, ce sont des habilités motrices qu'il faut développer chez ces enfants porteurs de handicap. Cela favorise leur schéma corporel et leur bien-être mental. Cette journée nous permet aussi de détecter d'éventuels potentiels. Certains pourront peut-être intégrer un club d'athlétisme et faire des compétitions."
Comment se porte le handisport en Polynésie. Est-ce que de plus en plus de personnes en situation en handicap se consacrent à la pratique d'une activité physique ?
"Je dirais que le handisport en Polynésie est en plein essor. On est encore qu'au début, mais on en parle de plus en plus. Nous sommes une petite fédération, mais on essaye de proposer un maximum d'activité et de répondre au mieux aux attentes de chacun avec les moyens que l'on a. Mais pour le moment, il n'existe pas encore de passerelle entre nos activités à la fédé et la pratique en club. En Nouvelle-Calédonie et en métropole, cette passerelle existe, ce qui fait que les athlètes porteurs de handicap ne sont pas mis à l'écart. C'est le travail que nous sommes en train de mener à Tahiti, que la personne porteuse de handicap soit reconnue comme un sportif à part entière."