Tahiti, le 2 janvier 2021 - L’association Proscience s’apprête à présenter le premier “Guide des coccinelles communes de Tahiti”. Elaboré par Élodie Cinquin-Beigbeder, présidente de l’association, il présente cet insecte aussi apprécié que méconnu.
“Saviez-vous que la coccinelle était un insecte à métamorphose complète tout comme le papillon ?”, interroge Élodie Cinquin-Beigbeder. Présidente de l’association Proscience, ingénieure en bio ingénierie végétale, elle est en permanence émerveillée par la nature et le vivant.
Les plantes la passionnent en particulier, mais elle a aussi succombé aux insectes, et notamment aux coccinelles. Elle leur consacre un guide, le premier du genre en Polynésie, qui s’intitule “Guide des coccinelles communes de Tahiti” et est en cours d’impression. Il sera disponible dans quelques jours.
Du projet au guide
“Dès 2016, Régis Plichart de Proscience a mis en lumière la problématique de disparition des coccinelles en zone urbaine”, se rappelle Élodie Cinquin-Beigbeder. “Un Projet coccinelle” a vu le jour encourageant les amateurs à partager leurs observations en vue d’un état des lieux. L’idée étant de redonner à ces insectes “toute la place qui est la leur dans la lutte biologique et naturelle contre les pucerons et cochenilles qui étouffent nos pieds de fleurs emblématiques ainsi que nos cultures”. Le groupe a pour objet de “partager les idées, informations et documents utiles à la reconnaissance des coccinelles de Polynésie, et à comprendre leurs intérêts et importance dans nos zones habitées notamment (jardins, fa’a’apu)”.
Élodie Cinquin-Beigbeder s’est mise à identifier les coccinelles, à observer leur cycle complet, elle a pris contact avec des entomologistes spécialisés en métropole pour avancer dans ses travaux : Thibault Ramage et Vincent Nicolas. Elle a élaboré différents documents d’appui pour les enseignants qui souhaiteraient utiliser la coccinelle comme outil d’apprentissage des cycles du vivant et a conçu le guide.
Croissance, métamorphose, cycle
Le guide démarre par une présentation des insectes pour permettre au lecteur de les différencier des autres classes d’animaux. L’insecte étant un petit animal invertébré articulé à six pattes, le plus souvent ailé.
Un chapitre est consacré à leur cycle de vie, leur alimentation, les maladies qui peuvent les toucher. Il faut savoir que l’œuf vit entre 5 et 10 jours, une larve en sort, vivant, elle, entre 10 et 40 jours. Certaines larves n’ont vraiment rien à voir avec l’adulte. Les photographies qui illustrent le guide permettent de s’en rendre compte. Elles ont été prises par les participants au projet.
Puis la larve devient une nymphe, un stade au cours duquel s’opère une complète transformation pouvant durer entre 5 et 10 jours. Un adulte sort finalement du cocon. Il n’a pas sa couleur définitive. “Il peut par exemple être tout jaune et sans motif”, rapporte Élodie Cinquin-Beigbeder qui parle avec ravissement d’une “véritable naissance” ! Elle a suivi, photographié et filmé en direct ces instants.
Le guide se poursuit avec l’intérêt écologique des coccinelles et la description de douze espèces ayant élu domicile à Tahiti, visibles à l’œil nu ou à l’aide d’une loupe. Au total, en Polynésie, il pourrait en exister 10 à 25 espèces. Pour l’heure, il s’agit d’une estimation. Mais un jour, peut-être, sortira un guide sur l’ensemble des coccinellidés. “C’est un projet”, annonce Élodie Cinquin-Beigbeder. Un de plus pour porter à la connaissance du plus grand nombre le maximum d’informations scientifiques.
“Saviez-vous que la coccinelle était un insecte à métamorphose complète tout comme le papillon ?”, interroge Élodie Cinquin-Beigbeder. Présidente de l’association Proscience, ingénieure en bio ingénierie végétale, elle est en permanence émerveillée par la nature et le vivant.
Les plantes la passionnent en particulier, mais elle a aussi succombé aux insectes, et notamment aux coccinelles. Elle leur consacre un guide, le premier du genre en Polynésie, qui s’intitule “Guide des coccinelles communes de Tahiti” et est en cours d’impression. Il sera disponible dans quelques jours.
Du projet au guide
“Dès 2016, Régis Plichart de Proscience a mis en lumière la problématique de disparition des coccinelles en zone urbaine”, se rappelle Élodie Cinquin-Beigbeder. “Un Projet coccinelle” a vu le jour encourageant les amateurs à partager leurs observations en vue d’un état des lieux. L’idée étant de redonner à ces insectes “toute la place qui est la leur dans la lutte biologique et naturelle contre les pucerons et cochenilles qui étouffent nos pieds de fleurs emblématiques ainsi que nos cultures”. Le groupe a pour objet de “partager les idées, informations et documents utiles à la reconnaissance des coccinelles de Polynésie, et à comprendre leurs intérêts et importance dans nos zones habitées notamment (jardins, fa’a’apu)”.
Élodie Cinquin-Beigbeder s’est mise à identifier les coccinelles, à observer leur cycle complet, elle a pris contact avec des entomologistes spécialisés en métropole pour avancer dans ses travaux : Thibault Ramage et Vincent Nicolas. Elle a élaboré différents documents d’appui pour les enseignants qui souhaiteraient utiliser la coccinelle comme outil d’apprentissage des cycles du vivant et a conçu le guide.
Croissance, métamorphose, cycle
Le guide démarre par une présentation des insectes pour permettre au lecteur de les différencier des autres classes d’animaux. L’insecte étant un petit animal invertébré articulé à six pattes, le plus souvent ailé.
Un chapitre est consacré à leur cycle de vie, leur alimentation, les maladies qui peuvent les toucher. Il faut savoir que l’œuf vit entre 5 et 10 jours, une larve en sort, vivant, elle, entre 10 et 40 jours. Certaines larves n’ont vraiment rien à voir avec l’adulte. Les photographies qui illustrent le guide permettent de s’en rendre compte. Elles ont été prises par les participants au projet.
Puis la larve devient une nymphe, un stade au cours duquel s’opère une complète transformation pouvant durer entre 5 et 10 jours. Un adulte sort finalement du cocon. Il n’a pas sa couleur définitive. “Il peut par exemple être tout jaune et sans motif”, rapporte Élodie Cinquin-Beigbeder qui parle avec ravissement d’une “véritable naissance” ! Elle a suivi, photographié et filmé en direct ces instants.
Le guide se poursuit avec l’intérêt écologique des coccinelles et la description de douze espèces ayant élu domicile à Tahiti, visibles à l’œil nu ou à l’aide d’une loupe. Au total, en Polynésie, il pourrait en exister 10 à 25 espèces. Pour l’heure, il s’agit d’une estimation. Mais un jour, peut-être, sortira un guide sur l’ensemble des coccinellidés. “C’est un projet”, annonce Élodie Cinquin-Beigbeder. Un de plus pour porter à la connaissance du plus grand nombre le maximum d’informations scientifiques.
Pratique
Le guide sera disponible à la boutique du Musée de Tahiti et des îles à Punaauia, à la boutique de Mme Carotte à Papeete et au Fare Natura à Moorea.
Le guide sera disponible à la boutique du Musée de Tahiti et des îles à Punaauia, à la boutique de Mme Carotte à Papeete et au Fare Natura à Moorea.