Tahiti, le 9 mars - Le 1er mars, l’organisation de protection des cétacés Mata Tohora a été informée de l’échouage d’un dauphin mort à Reao. Dépigmenté, le cétacé a d’abord laissé penser à un béluga. Mais les cicatrices observées sur sa peau ou encore sa grande nageoire dorsale ont permis d’identifier un dauphin de Risso.
Il y a une semaine, un cétacé a été retrouvé échoué sur une plage de Reao. Sa peau dépigmentée a d’abord laissé penser qu'il s'agissait d'un béluga, un cétacé vivant dans les eaux arctiques et non polynésiennes. Le problème auquel ont été confrontés les observateurs pour distinguer l’espèce, c’est que tous les cétacés sont dépigmentés après leur mort. Finalement, l’association Mata Tohora a annoncé hier que l’espèce avait été identifiée : il s’agit d’un dauphin de Risso.
La peau de ce dauphin est initialement gris foncé. Certains individus restent aussi foncés que le globicéphale tandis que d’autres deviennent totalement blancs comme le béluga. Sa peau est marquée par des cicatrices blanches dues aux interactions sociales auxquelles il se confronte au cours de sa vie. Une incapacité de l'épiderme supérieure à se renouveler contribue à la persistance de ces cicatrices caractéristiques qui augmente avec l’âge. Les restes de pigmentation noire sur les flancs, la mâchoire, la grande nageoire dorsale pointue et la tête carrée sans bec ont permis de certifier qu’il s’agissait bien d’un dauphin de Risso.
Il y a une semaine, un cétacé a été retrouvé échoué sur une plage de Reao. Sa peau dépigmentée a d’abord laissé penser qu'il s'agissait d'un béluga, un cétacé vivant dans les eaux arctiques et non polynésiennes. Le problème auquel ont été confrontés les observateurs pour distinguer l’espèce, c’est que tous les cétacés sont dépigmentés après leur mort. Finalement, l’association Mata Tohora a annoncé hier que l’espèce avait été identifiée : il s’agit d’un dauphin de Risso.
La peau de ce dauphin est initialement gris foncé. Certains individus restent aussi foncés que le globicéphale tandis que d’autres deviennent totalement blancs comme le béluga. Sa peau est marquée par des cicatrices blanches dues aux interactions sociales auxquelles il se confronte au cours de sa vie. Une incapacité de l'épiderme supérieure à se renouveler contribue à la persistance de ces cicatrices caractéristiques qui augmente avec l’âge. Les restes de pigmentation noire sur les flancs, la mâchoire, la grande nageoire dorsale pointue et la tête carrée sans bec ont permis de certifier qu’il s’agissait bien d’un dauphin de Risso.