Les vertus de la sieste sont nombreuses
RENNES, 16 décembre 2011 (AFP) - Le pronostic de survie à cinq ans des patientes atteintes d'un cancer du sein est bien meilleur si le rythme physiologique des malades est respecté: un exemple concret de l'importance de ces rythmes, objet d'un colloque organisé vendredi à Rennes sur "l'importance de la rythmicité dans l'organisation psychique".
"Une meilleure compréhension des rythmes physiologiques est fondamentale à toutes les périodes de la vie", a expliqué à l'AFP le professeur Sylvie Tordjman, professeur en pédopsychiatrie et chef du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à Rennes.
Ces rythmes, régissant notamment les besoins en sommeil, en alimentation, se mettraient en place chez le nourrisson vers l'âge de trois mois et des études sur un groupe d'enfants âgés d'environ 11 ans et souffrant de pathologies psychologiques ont mis en évidence l'absence de cette "rythmicité".
"Si l'enfant est en décalage par rapport à ses rythmes physiologiques, on le met en difficulté. La situation est la même à d'autres périodes de la vie, comme dans le cas de personnes âgées en maison de retraite. Le non-respect des rythmes physiologiques équivaut à un non-respect de la personne", considère le professeur Tordjman.
Ce qui est constant dans l'histoire, "c'est que l'homme a toujours essayé de mesurer le temps pour tenter de contrôler l'angoisse de la mort", a souligné Mme Tordjman. "Dans notre société, on en arrive à des notions de temps de plus en plus étroites", "proches de l'immédiateté", a-t-elle relevé.
Lors de cette journée, les experts ont abordé des sujets grand public comme les rythmes scolaires, mais aussi des thèmes plus pointus, tels que "les rythmes dans l'autisme" ou "la perception du temps dans les schizophrénies".
www.temps-rythmicite.org
"Une meilleure compréhension des rythmes physiologiques est fondamentale à toutes les périodes de la vie", a expliqué à l'AFP le professeur Sylvie Tordjman, professeur en pédopsychiatrie et chef du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à Rennes.
Ces rythmes, régissant notamment les besoins en sommeil, en alimentation, se mettraient en place chez le nourrisson vers l'âge de trois mois et des études sur un groupe d'enfants âgés d'environ 11 ans et souffrant de pathologies psychologiques ont mis en évidence l'absence de cette "rythmicité".
"Si l'enfant est en décalage par rapport à ses rythmes physiologiques, on le met en difficulté. La situation est la même à d'autres périodes de la vie, comme dans le cas de personnes âgées en maison de retraite. Le non-respect des rythmes physiologiques équivaut à un non-respect de la personne", considère le professeur Tordjman.
Ce qui est constant dans l'histoire, "c'est que l'homme a toujours essayé de mesurer le temps pour tenter de contrôler l'angoisse de la mort", a souligné Mme Tordjman. "Dans notre société, on en arrive à des notions de temps de plus en plus étroites", "proches de l'immédiateté", a-t-elle relevé.
Lors de cette journée, les experts ont abordé des sujets grand public comme les rythmes scolaires, mais aussi des thèmes plus pointus, tels que "les rythmes dans l'autisme" ou "la perception du temps dans les schizophrénies".
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