Nouméa, France | AFP | samedi 14/09/2018 - Un chirurgien, chef de service à l'hôpital territorial de Nouméa, est accusé d'avoir tué par balle un de ses voisins dans un quartier résidentiel de la capitale de la Nouvelle-Calédonie, dans une affaire "aux nombreuses zones d'ombre", a annoncé samedi le parquet.
Quelques jours avant le crime, le médecin avait déposé une main courante à la police pour dénoncer "des menaces et un climat oppressant sur sa famille" entretenu par la future victime, un promoteur immobilier et résident de ce quartier. Son avocat avait également fait état de ces "menaces" auprès du procureur.
Jeudi vers 18 heures, à bord d'une voiturette de golf, le suspect, armé d'un fusil de calibre 12, cherche et trouve Eric Martinez promenant son chien. Il lui tire une première balle dans la main, puis une deuxième dans la jambe et enfin une troisième dans le thorax.
Le chirurgien, qui a appelé la police juste près son acte, aurait redouté que sa victime soit armée et a affirmé avoir tiré la dernière balle "dans un réflexe de légitime défense", a indiqué le procureur, Alexis Bouroz.
Selon les premiers éléments de l'enquête de cette affaire "aux très nombreuses zones d'ombre", les protagonistes et leurs épouses respectives "se fréquentaient depuis plusieurs mois et étaient devenus très proches".
Le suspect devait être mis en examen pour assassinat samedi soir et incarcéré.
Quelques jours avant le crime, le médecin avait déposé une main courante à la police pour dénoncer "des menaces et un climat oppressant sur sa famille" entretenu par la future victime, un promoteur immobilier et résident de ce quartier. Son avocat avait également fait état de ces "menaces" auprès du procureur.
Jeudi vers 18 heures, à bord d'une voiturette de golf, le suspect, armé d'un fusil de calibre 12, cherche et trouve Eric Martinez promenant son chien. Il lui tire une première balle dans la main, puis une deuxième dans la jambe et enfin une troisième dans le thorax.
Le chirurgien, qui a appelé la police juste près son acte, aurait redouté que sa victime soit armée et a affirmé avoir tiré la dernière balle "dans un réflexe de légitime défense", a indiqué le procureur, Alexis Bouroz.
Selon les premiers éléments de l'enquête de cette affaire "aux très nombreuses zones d'ombre", les protagonistes et leurs épouses respectives "se fréquentaient depuis plusieurs mois et étaient devenus très proches".
Le suspect devait être mis en examen pour assassinat samedi soir et incarcéré.